MULTIPLE PHOTOSIT’S MY MAN !
Eileen Julien Sy raconte Kalidou Sy, l’ancien directeur de l’École nationale des Beaux Arts, décédé en 2005 – Un film-documentaire de Joseph Gaï Ramaka, qui sera projeté ce vendredi au Warc entre 15h et 17h
(SenePlus.Com, Dakar) - Bloomington, à la maison. New York. Dakar, à la maison aussi. L’homme. Son travail. Ses tableaux. Ses sources d’inspiration. Sa façon de créer. De voir le monde. Sa vie.
Eileen Julien Sy, sa veuve, raconte le peintre Kalidou Sy, décédé en 2005. Face à la caméra de Joseph Gaï Ramaka, auteur du film-documentaire réalisé en 2009, il s’agissait de visiter les endroits où celui qui fut directeur de l’École des Beaux Arts aimait se rendre, se détendre et esquisser dans un coin de sa tête les contours de ses créations artistiques (voir galerie).
L’œuvre dure 65 minutes. Elle sera projetée ce vendredi entre 15h et 17h, au WARC. Là où tout a commencé. Avec la première rencontre entre Eileen et Kalidou. En 1995. Il y a 20 ans.
La projection marquera le dixième anniversaire du décès du peintre. En plus d’Eileen, Bara Diokhané, l’avocat devenu peintre, Omar Ndao, tous deux amis du couple, témoignent dans le film. Ils racontent Kalidou. Avec force détails. Parfois croustillants. Piquants.
Eileen sera présente à la projection aux côtés du réalisateur. Et de Daouda Diarra, le successeur de Kalidou Sy à l’École nationale des beaux Arts, le plasticien Viyé Diba, Bara Diokhané, qui feront des interventions.
It’s My Man est un aperçu de la vie et de l’œuvre de cet ancien directeur de l’École nationale des Beaux Arts. Celui pour qui la pauvreté et l’absence de moyens, ne sauraient constituer un obstacle à la créativité. Un mode de vie. Une leçon de vie.
Le film documentaire a pris racine en 2007 à Bloomington. À la fin d’un colloque marquant le centenaire de Léopold Senghor et Birago Diop. L’événement était organisé par l’université d’Indiana. Une exposition des œuvres de Kalidou Sy était au menu.
Au terme de l'événement, Joseph Gaï Ramaka propose : "Conduis-moi en voiture dans les différents endroits où Kalidou aimait se rendre." Eileen Julien Sy acquiesce. Une œuvre venait de naître. Simplement.