VIDEO"JE NE SUIS PAS UN DONNEUR DE LEÇONS"
STROMAE, ARTISTE
Star Power oblige, c'est l'essentiel de la presse nationale et internationale du Sénégal qui est allée à la rencontre de l'artiste belgo rwandais Stromae, dans le cadre de la conférence donnée hier en prélude à son concert du 13 mai au Monument de la renaissance. Une occasion, pour l'artiste, de réaffirmer que cette première tournée africaine, au-delà d'un retour aux sources, est avant tout un moment de partage autour... de la musique !
C'est sans ambages que Stromae a affirmé, en conférence de presse, qu'il "n'y a pas de message particulier" inhérent à sa toute première tournée en Afrique démarrant aujourd'hui, à Dakar, par un concert au Monument de la Renaissance africaine.
Déjà venu au Sénégal il y a quelques années en tant que simple touriste, l'artiste a confié que la demande était là pour une tournée continentale mais que, faute de moyens ou du fait d'un timing qui n'était alors pas tout à fait propice à la tenue de tels concerts, la chose ne s'était pas faite.
"L'Afrique est hyper importante. J'y ai enregistré des séries de choses... Par exemple, on a samplé la performance d'un joueur de Kora qui a ensuite été retravaillé sur le morceau "bâtard". C'est aussi des bons souvenirs, en soirée, des moments super qui donnent envie de revenir", a expliqué l'artiste.
C'est donc une tournée de 8 dates qu'entame aujourd'hui Stromae, en partenariat avec le studio Sankara, pour offrir à ses fans un spectacle qu'il promet tout aussi bon que ceux qu'il a donnés lors d'une tournée américaine qui vient de s'achever.
Retourner "sur la terre de ses ancêtres" (du moins du côté paternel, précise-t-il), est néanmoins une occasion "particulière", selon le chanteur qui termine sa tournée par le Rwanda. "Personnellement, ce sont pas mal de choses en moi qui vont ressortir et je ne sais pas à quoi m'attendre. ... Y a de la famille à voir, la maison de mes grands-parents, plein de choses à voir et c'est tout ça qui rend cela important, particulièrement en parlant de chansons. Car je ne suis pas un donneur de leçons mais un artiste", a-t-il confié.
Seule étape non francophone, le Cap-Vert sera une date spéciale dans la tournée. L'artiste dit éprouver "un truc particulier" du fait, notamment, que c'est la patrie de la regrettée Diva aux pieds nus. "C'est presque un devoir d'y aller. Y a une raison d'y aller car, pour moi, le visage de la mélancolie, c'est Césaria Evora", conclut-il.