"JE VIS UN CALVAIRE, À LA PLACE 'DES JE T’AIME' ET AUTRES MOTS DOUX"
MAMADOU NDIAYE, SOUS LE TOIT DE SA FEMME
Le calvaire des hommes entretenus est à la dimension d’un fleuve. Autant, il offre à boire, autant la quantité reste. Le mystère de cette torture psychologique est inestimable. Mais, la certitude des sévices de ces hommes, répertoriée, dégage des points communs dans le vécu et la souffrance de ces hommes.
Les similitudes restent des insultes, des injures, une absence totale de considération. Vivant l’humiliation, ils sont stressés. Mamadou Ndiaye, âgé de 42 ans est l’un de ces prototypes. Cet homme vivant sous la tutelle de sa femme a accepté de troquer son autorité.
Totalement dépendant de sa femme, Mamadou a laissé derrière des parents, rongés par l’absence d’un fils unique. Donc, d’un espoir ou potentiel soutien de famille. Et, comme le dit l’adage, « tel est pris, qui croyez prendre ».
Mamadou qui voulait jouer au plus malin en épousant une femme riche, subit le revers de la mé- daille. Allant chercher le confort et le luxe, il s’est heurté aux caprices d’une femme dragon. A la maison, il n’est ni écouté ni épargné. « Ma femme, Amina est la maîtresse de maison. Vu que, c’est elle qui s’occupe de tout ce qui est finance.
Et, c’est pour cette indépendance financière qu’elle dispose que je l’avais choisi comme épouse », avoue Mamadou, avec beaucoup d’amertume et de regret. Avant d’expliquer, comment sa femme le chérie,
« Nous habitons dans une de ses maisons, un R+2 aux Hlm. Et, à l’intérieur de ce demeure je vis un calvaire, à la place des « je t’aime » ou autres mots doux, je reçois des insultes, tels, « danga meune doule », « xana do goor », « nga mayma sama batt ».
Et, à chaque fois, elle me demande le divorce. Chose que je ne peux lui accorder maintenant ». Pis, à l’en croire, il n’a plus son mot à dire depuis qu’il a quitté la maison de ses parents pour rejoindre sa femme.