LE QUOTIDIEN - LA UNE DE CE VENDREDI

MACKY SALL, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE : «Que le Président Jammeh sache que je suis préoccupé par le développement du Sénégal»
Transhumez ! C’est le mot d’ordre de Macky Sall à tous ceux qui cherchent des prairies meilleures. Le président de la République qui faisait face aux journalistes du Groupe futurs médias, de DMédias et de la Rts hier, pour clôturer sa tournée économique à Kaffrine, a par ailleurs réitéré sa volonté de réduire son mandat, mais laisse la voie à emprunter aux spécialistes du droit constitutionnel. Karim Wade et Khalifa Sall sont-ils des adversaires sérieux pour lui ? «Je ne suis pas dans la spéculation et je pense que d’ailleurs le moment est prématuré», a-t-il répondu. Lors de ce face à face avec les journalistes, Macky Sall n’a pas occulté les questions économiques, la guerre en Casamance, l’éventuel envoi de soldats sénégalais en Arabie Saoudite. Il a répondu à Yahya Jammeh qui lui reprochait d’hébergé ses ennemis au Sénégal. Et la réponse est cinglante. C’est là, entre autres, quelques morceaux de sa grande interview.
TRANSHUMANCE : «Mon rôle, c’est de tout faire pour réduire l’opposition à sa plus simple expression»
«La transhumance est un terme péjoratif qui ne devrait jamais être utilisé en politique parce qu’elle est réservée au bétail qui quitte des prairies moins fournies pour aller vers des prairies plus fournies. Selon les saisons, le bétail a besoin de se mouvoir. C’est vrai que c’est par analogie que les gens ont taxé les perdants qui vont vers les vainqueurs. Ça peut se concevoir mais le terme n’est pas acceptable. Nous avons tous la liberté d’aller et de venir, c’est la Constitution qui nous le garantit. Ensuite, les acteurs politiques au Sénégal ne sont pas nombreux. Nous avons à peu près 5 millions d’électeurs sur 13 millions de Sénégalais. »
MINES - POUR ATTIRER LES INVESTISSEMENTS ETRANGERS : De la nécessité d’améliorer la qualité de l’information
La qualité de l’information est un facteur clé pour attirer plus d’investissements étrangers dans le secteur minier. D’imminents économistes, experts financiers et juristes se sont penchés sur la question.