LES OFF DU POP DE CE LUNDI

Le Saes suspend…
Le Saes a décidé de suspendre sa grève, pendant une semaine, pour «démontrer sa bonne volonté et mener des négociations apaisées avec le gouvernement». C’est la principale décision qui est sortie de la rencontre du Bureau national élargi aux bureaux de sections qui s’est tenue samedi dernier à l’Ecole polytechnique de Thiès (Ept). Ainsi prenant «acte de l’engagement dûment notifié par le gouvernement de modifier les dispositions de la loi sur lesquelles un accord aura été trouvé», le Saes compte «mener les négociations jusqu’à la plénière prévue le vendredi 13 mars 2015 pour la satisfaction de ses revendications». Le syndicat «encourage les bonnes volontés à peser de tout leur poids pour défendre et sauver l’enseignement supérieur public».
…la grève, mais…
Et pendant ce temps, le Saes s’abstient de prononcer un mot d’ordre de grève jusqu’à la plénière du 13 mars 2015 «pour donner une chance aux négociations», mais ira «à la rencontre de toutes les couches de la population, durant la semaine prochaine, pour expliquer pourquoi la loi-cadre en certaines dispositions est liberticide, ‘autonomicide’, dangereuse et met en péril la stabilité des universités publiques». Par ailleurs, le Saes a décidé d’«ester en justice contre tous les Recteurs qui ont eu à bloquer et à suspendre les salaires du personnel enseignant et de recherches des universités de (Ndakaaru), Thiès, Saint louis, Bambey et Ziguinchor». Il va aussi «attaquer la nomination du Recteur de (Ndakaaru) qui viole le décret 70-1135 du 13 octobre 1970 notamment en son article 12, alinéa 1».
Marche
Les membres de la section Saes (Syndicat autonome de l’enseignement supérieur) de l’Université Alioune Diop de Bambey battent le macadam ce matin pour protester contre la suspension des salaires. La manif qui démarre à 10h au niveau du nouveau bâtiment de l’Uadb se terminera devant le Rectorat où une déclaration sera lue puis remise au Recteur. Ce dernier d’ailleurs est dans le viseur des manifestants qui l’incriminent d’avoir exécuté la suspension des salaires ordonnée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Mary Teuw Niane.
La jeunesse féminine de l’Ujtl…
Les sorties récentes de certains responsables libéraux se démarquant de la position de «Wax waxeet Wade» irritent au plus haut niveau la Jeunesse féminine de l’Union des jeunesses travaillistes et libérales (Ujtl). Dans une déclaration rendue publique, la députée Fatou Thiam et ses soeurs s’indignent contre ces prises de position «lâches et suspectes» et, qui à leurs yeux «sont en parfaite contradiction avec la loyauté, la morale et la décence». En effet, soulignent-elles «en s’attaquant vertement et sans honte bue au frère Secrétaire général national, certains responsables dont (Ousou Bébé), ont cherché à plaire à celui qui, depuis 3 ans, ne cherche qu’à détruire (3W) et sa famille». En réalité, poursuivent-elles, «ces opportunistes armés de bombes, qui ont atteint le summum de la déloyauté envers celui qui leur a tout donné, auraient commis des fautes de gestion, et épinglés, ils sont obligés de danser la musique du régime actuel».
…Lâche ses bombes
Selon les compagnes de Fatou Thiam, quand Ousou Bébé défend SMS et s’en prend à 3W, «l’opinion publique s’étonne et se pose des questions» parce que «(Ousou bébé) a toujours été le symbole de la traîtrise et de la versatilité». Même s’ils sont dans un parti démocratique où «chacun est libre de donner son opinion en interne», la députée et ses sœurs, estiment que «personne n’a le droit de tirer publiquement à boulets rouges sur (3W), uniquement pour plaire à (SMS). La jeunesse féminine dénonce fermement cette démarche vile, et témoigne tout son soutien à (son) leader, et réaffirme (sa) détermination à l’accompagner dans tous les combats». Avant d’ajouter : «Nous mettons aussi en garde les charognards du régime qui, comme leur mentor, sont en panne d’idées et sont incapables de mener à bien les affaires publiques». A les en croire SMS et son régime ont mis à genou tous les secteurs de la vie économique de ce pays, et au lieu de présenter leurs excuses au peuple sunugaalien, ils profitent de la situation pour insulter 3W, pour espérer obtenir une promotion politique.
Avenir «(Sunugaal) bi ñu bëgg»
Un nouveau mouvement politique a été porté sur les fonts baptismaux. Il s’agit d’ «Avenir (Sunugaal) bi ñu bëgg». Face à la presse, ce samedi, Mouhamed Sall Sao et Cie ont souligné que cette plateforme est une initiative d’un groupe de patriotes sunugaaliens exerçant des activités à différents niveaux et ce projet s'appuie sur les conclusions des assises nationales, les recommandations de la Commission nationale de réforme des institutions (Cnri) et l'esprit du 23 Juin. Selon les initiateurs de ce mouvement, l'ambition de cette plateforme est de faire émerger un leadership politique de rupture, avec des leaders totalement dévoués, désintéressés et intègres, capables de porter la gigantesque entreprise de transformation économique et sociale. Son ambition, soulignent-ils, est de «faire sortir des ‘salons’ ou des ‘cases’ les centaines de (Sunugaaliens) compétents, patriotes et vertueux qui ont jusqu'ici ‘évité’ la politique sous une certaine forme».
SMS réagit après…
SMS a condamné «fermement» ce qu’il qualifie de «lâche attentat terroriste intervenu à Bamako dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 mars 2015 ayant entraîné 5 morts et de nombreux blessés». Selon le ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur, SMS qui s’est entretenu avec le Président malien IBK lui a «exprimé le soutien et la solidarité agissante du peuple (sunugaalien)» et a réaffirmé «l'engagement du (Sunugaal) dans la lutte commune contre le terrorisme et l'extrémisme violent». Pour rappel, la capitale malienne vient d’être touchée la première fois par les djihadistes qui y ont perpétré un attentat dans la nuit du vendredi 6 à samedi 7 mars contre un restaurant, «Princesse», fréquenté par des expatriés. Un Français, un Belge et trois Maliens ont été abattus dans cette attaque.
…L’attentat à Bamako
Un attentat d’ailleurs revendiqué par le groupe islamiste al-Mourabitoune, dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Pour dire qu’il fait chaud actuellement au Mali, il faut noter que hier dimanche, le camp de la Minusma à Kidal a essuyé plus d'une trentaine de tirs de roquettes et d'obus, selon la force onusienne au Mali dans un communiqué, reprise par Rfi, ajoutant qu'elle avait dû riposter. Trois personnes ont perdu la vie : un soldat de la Minusma (tchadien) et deux civils (des enfants) en plus d’une douzaine de blessés, dont huit Casques bleus. La veille, d'autres violences ont aussi eu lieu à Gao, au nord Mali où la foule a lynché à mort et brûlé deux hommes, présumés poseurs de bombe, après qu'une explosion a été entendue côté ouest de la ville, vers le siège de la police fluviale. A cet endroit, on a découvert deux bombes, plutôt de fabrication artisanale, un cocktail toujours redoutable.
Alliance électorale
Le parti de Landing Savané va nouer une alliance électorale avec celui de SMS, l’Apr. C’est le mandat que le Bureau politique de Aj/Pads-Authentique a donné, au terme de sa réunion de samedi dernier, à son Secrétariat exécutif. Cette instance devra «entamer, au nom du parti, des discussions approfondies avec l’Apr et d’autres partis concernés pour une alliance électorale capable d’ancrer le (Sunugaal) dans une croissance et un développement durable». Parce que pour le parti de Landing Savané, «les efforts accomplis par le gouvernement ont enregistré des succès incontestables sur le plan socio-économique» et que «les résultats attendus devraient permettre de jeter les bases d’un avenir meilleur pour notre pays». Toutefois, Landing & Cie se disent préoccupés par la crise dans le secteur de l’enseignement et lancent un appel au gouvernement, aux syndicats d’enseignants du secondaire et du supérieur pour l’adoption d’un pacte social dans l’intérêt supérieur de la nation. A cette fin, une commission de médiation regroupant les principaux acteurs, la société civile et les familles religieuses pourrait être mise en place pour une sortie de crise durable. L’éducation est, en effet, un secteur qui doit jouer un rôle central dans l’émergence de notre pays.
Division des…
C’est dans la division que la journée du 8 mars a été célébrée à Thiès. En effet si les femmes du Benno bokk yakar du département ont choisi «La Promenade des Thiessois» pour tenir leur meeting qui a réuni tous les leaders du Benno autour du ministre Augustin Tine, le camp dit de Thierno Alassane Sall a préféré organiser un panel au complexe Daniel Brothier. Pour dire que la désunion s’amplifie de jour en jour à Thiès. Un fait remarquable a d’ailleurs attiré l’attention de certains militants et observateurs venus à la rencontre. En réalité, il a été prévu que chaque femme devait prendre la parole. Après une longue attente sans entendre son nom, la responsable de première heure Ndèye Soukèye Guèye boude et quitte la manifestation avec les femmes qu’elle a mobilisées.
…Apéristes de Thiès…
Ce qui fut une grande déception pour la responsable Républicaine qui d’après elle s’est battue dès les premières heures pour élire SMS. «Ce qu’elles ont fait est pire que la discrimination. Ils ont préféré mettre au devant de la scène les nouvelles venues ‘les arrivistes’ au détriment des anciennes. Ma privation de parole ne me surprend guère», a déclaré Ndèye Soukèye Guèye qui dit interpeller SMS : «Ce qui se passe à Thiès n’existe nulle part». Toutefois, l’ensemble des femmes qui sont derrière elle, disent se mobiliser pour faire face à ceux qu’elles appellent «des second couteaux» qui handicapent et empêchent leur leader de triompher.
…fait des émules au Ps
L’Alliance pour la République de Thiès n’est pas le seul parti qui traverse des problèmes à l’interne au plan local. Le syndrome de divergences a aussi piqué le Parti d’OTD. Les socialistes de la commune de Thiès n’ont pas caché, hier, leur amertume. Si d’aucuns fustigent le comportement de certains jeunes qu’ils trouvent «odieux» et inconcevable dans le parti, d’autres par contre, ne semblent pas partager la manière dont est dirigé le parti par le Secrétaire de l’Union communale, Ousseynou Keïta. Ce dernier est taxé de tous les noms d’oiseau. Certains sont même allés jusqu’à dire que c’est par sa faute que le parti est resté inerte au niveau dans la commune. Une situation pas compromettante pour le parti. Car d’après OTD, c’est normal voire salutaire qu’il y ait dans un parti démocratique comme le leur des divergences. Mais le débat, selon lui, ne doit pas être la division. «Tout peut se dire, mais dans la discipline et dans le cadre des instances du parti. C’est la meilleure solution pour tout le monde et le parti veillera à ça».
Anciens de l’Ept
L’école Polytechnique de Thiès a abrité samedi, la deuxième édition du week-end de l’ancien. Un moment de communion et de partage entre les anciens élèves et les nouveaux de l’école. Il s’agissait pour ces cadres de venir s’imprégner de la situation de l’école. Il faut dire qu’ils étaient nombreux vers le retour aux sources : Bara Tall, Pdg de Jean Lefébvre et actuel Pca de l’école, entre autres cadres, sortis de l’école polytechnique. Des moments d’émotion et de souvenirs pour ces anciens polytechniciens qui ont fait le déplacement. Bara Tall, comme les autres, ont fait état de leur émotion de revenir dans l’école qui les a formés pour la soutenir. Bara Tall de dire d’ailleurs qu’«une réflexion dans le contenu, dans la prospective est en cours, pour que cette école redevienne l’école d’excellence qu’elle n’a jamais cessé d’être, un havre de quiétude, de paix». Non sans renseigner qu’à leur temps, ils n’avaient pas «ces soucis de matériels». Dans cette logique, El Hadji Moussa Thiam, président de l’Amicale des diplômés de l’école polytechnique a annoncé que le réseau des anciens est dans la dynamique d’extension et de consolidation des acquis et va jouer un rôle important en investissant davantage, avec d’autres partenaires, pour pouvoir disposer de tous les financements nécessaires afin d’équiper les laboratoires, réhabiliter les bâtiments.