LES OFF DU POP DE CE MERCREDI

3W à Rebeuss
Que mijote 3W, déterminé à sortir son fils de prison? Toujours est-il que, d’après nos capteurs, le prédécesseur de SMS à la tête de Sunugaal a rendu, hier, une nouvelle visite à Rimka, à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Rebeuss. La seconde en l’espace de quelques jours. En effet, le 3 avril dernier, veille de la commémoration du 55e anniversaire de l’accession de Sunugaal à la souveraineté internationale, il s’est entretenu avec son fils. Hier, relèvent nos machins, il était accompagné de deux de ses fidèles, Pape Samba Mboup et Farba Senghor. 3W n’a fait aucune déclaration et rien n’a filtré de cette rencontre tenue en toute discrétion juste quelques heures après que la presse a annoncé que les autorités ont accédé à la requête de Rimka de voir ses filles.
94 milliards pour…
En prélude au Conseil des ministres de ce mercredi à Kaffrine, le Conseil interministériel tenu hier in situ et présidé par le Premier ministre Momo Dionne estimé à 94 milliards et des poussières (d’argent), le montant des investissements nécessaires pour faire émerger la capitale du Ndoucoumane. De l’argent à investir dans ce que Dionne appelle «programme global pour Kaffrine» à travers le Ptip et le Bci. D’avis selon lui qu’il y a un « un véritable programme de rattrapage» à mettre en oeuvre dans le domaine des infrastructures, le Premier ministre a listé les grands axes de l’intervention de l’Etat avec comme plus importants investissements les 135 kilomètres de routes et de pistes de production qui seront construits en 2015.
…Les investissements…
Au cœur du bassin arachidier, le Pm a annoncé que la capitale du Ndoucoumane tête de pont de la culture arachidière va bénéficier de toutes les attentions dans ce domaine. Avec la présentation aujourd’hui même par le chef de l’Etat d’une trentaine de machines agricoles, Kaffrine sera, selon Momo, la première bénéficiaire du programme des 1400 tracteurs acquis par l’Etat dans le cadre de la mécanisation de l’agriculture. Le programme de reconstitution du capital semencier va aussi aider la région à booster sa production agricole, selon le Pm. Dans le domaine de l’Education, outre un des campus de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niasse, l’Etat a décidé d’injecter près de 10,5 milliards dans les infrastructures scolaires.
…A Kaffrine
500 millions de francs seront mobilisés pour une infrastructure de stockage de poisson d’une capacité de 60 tonnes. Elle sera complétée par une unité de fabrique de glace d’une capacité de 6 tonnes par jour. Le gouvernement a aussi promis des camions frigorifiques pour compléter la chaîne de froid pour la conservation et le stockage des produits, notamment le poisson. Enfin, dans le domaine médical, le gouvernement promet de gros moyens avec un hôpital régional, des centres et postes de santé. Il a aussi promis l’affectation de personnels médicaux.
«Dañu la nob»
Quelques mots sur les visites de courtoisie que SMS a faites aux familles religieuses de Kaolack pour nous apesantir sur un fait qui a tellement fait rigoler les gens que SMS a même «déñangalisé» pour l’occasion. Cela s’est passé à Léona Niassène où El Hadji Ibrahima Niasse, le Khalife de Mame Khalifa Niasse racontait une anecdote hilarante. Selon lui, son fils aîné, dans son jeune âge avait l’habitude de lui courir autour et sautiller. «Un jour, il a couru et est venu sauter sur moi en me disant : ‘Papa dama la nob’ (papa je t’aime)», dit le guide religieux qui se fait siens les propos de son fils pour les tenir à l’endroit de SMS : «Aujourd’hui, nous te disons la même la chose, ‘(SMS) dañu la nob (SMS, on t’aime)». Vous devinez aisément la suite : l’assistance s’est tordue de rire. Même SMS connu pour ses «ñangaleries» n’a pas pu se retenir…
Inélégant
Avant de quitter cette visite, parlons d’un fait qui a irrité plus d’un. En effet dans la délégation de SMS qui était partie voir les familles religieuses, il y a certains qui ne connaissent rien au décorum, c'est-à-dire le corpus comportemental des gens du monde. Et à ce registre, l' honorable député, vice-prési de l’Assemblée et ancien coordonnateur de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) s’est distingué de la façon la plus malheureuse. Qu’a-t-il fait ? «Xana» que «Sëñ bi» (monsieur) Mbow a refusé de céder sa place à la mairesse de Kaolack, Mariama Sarr par ailleurs ministre de la Femme et de la Famille qui lui a demandé gentiment de la laisser s’asseoir. Visez la suite…
Galant
Sans gêne, M. Mbow a décliné la demande de «nadwsi» Sarr. Mais, comme il en existe toujours des «messieurs», en bon gentleman, le Directeur de cabinet de SMS, Makhtar Cissé, s’est levé de son siège pour, galamment, céder sa place à la première magistrate de la ville de Kaolack. C’est à ce moment que l’honorable député a voulu se racheter. Hélas ! Le coup était déjà parti. Espérons que dans l’avenir, cette leçon de modestie lui servira à s’effacer devant les dames. En tout cas, le protocole d’Etat a du sacré travail !
Mobilisation : Kaffrine…
Le Ndoucoumane a remporté le pari de la mobilisation. Sur toutes les étapes qu’il a faites dans les régions du Sine et du Saloum, SMS n’a pas vu un monde aussi nombreux que celui qui l’a accueilli, hier, à Kaffrine. C’est une marée humaine qui a accueilli SMS l’accompagnant de l’entrée de la ville au siège du Conseil départemental de Koungheul. Et sur toute de la route, on lisait sur les pancartes «Socé Diop derrière SMS», «Socé travaille pour SMS». Une mobilisation n’est pas passée inaperçue puisque SMS himself l’a dit.
…Remporte la palme
«Ce que j’ai vu à Kaffrine, je ne l’ai vu nulle part et pourtant j’ai parcouru plusieurs localités. Kaffrine Gaccé Ngalama. J’ai vu la foule et les pancartes, et cette poussière a cassé ma voix. Je remercie les responsables à commencer par nos amis et alliés, le maire de Kaffrine». Parlant de cette mobilisation, SMS n’a pas manqué de taquiner le Parti socialiste puisqu’il dira «Vert bi safnafi, mais nak marron bi ak beige bi dal a remporté la victoire». Pour dire que Socé Diop Dionne et ses camarades de parti ont réussi le pari de la mobilisation, tout comme Abdoulaye Wilane, le maire de la localité par ailleurs porte-parole du Parti socialiste qui avait annoncé un accueil exceptionnel à SMS. Il faut dire qu’il a tenu pari et était tellement aux anges qu’il n’a pu s’empêcher de chanter les louanges de SMS. «Ya baax, ya goree», lui a-t-il lancé.
Manif
Une manifestation de solidarité avec l’université de Garissa (Kenya). Voilà l’appel de citoyens de différentes organisations artistiques, culturelles et de la société civile. Ce sera à l’occasion d’un rassemblement prévu à la place du Souvenir Africain et de la Diaspora suivi d’une marche silencieuse vers l’Université Cheikh Anta Diop de Ndakaaru, ce vendredi 17 avril, à partir de 17 heures. Les organisateurs de cette manifestation comptent ainsi exprimer leur solidarité avec l'université kenyane de Garissa, dont 147 étudiants ont été lâchement abattus lors d’une prise d’otages, le 2 avril 2015. Ils souhaitent aussi réaffirmer leur engagement contre toute forme de barbarie prônant l’exclusion et l’intolérance et pour un monde de paix, de dialogue et de respect des droits humains.
Paix en Casamance
Les femmes réunies dans le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance/Usoforal ont crié leur ras-le-bol à propos de la situation qui sévit dans le sud du pays depuis 32 ans. En conférence de presse, hier, en prélude aux activités qu’elles comptent organiser, elles ont invité l’Etat à plus de transparence dans le dossier avec des négociations inclusives. Pour Marième Cissé coordonnatrice du projet, «toutes les fractions du Mfdc ne sont pas associées dans les négociations, il y a l’aile militaire et civile. Et il faut que l’Etat trouve les formules adéquates où chacun fera des concessions pour arriver à une paix définitive». Heurtée par cette situation, elle crie son désarroi : «nous sommes fatiguées de la guerre, le conflit concerne tous les (Sunugaaliens), aucune famille n’est épargnée». Pour marquer leur engagement, ces femmes comptent organiser une marche le 19 avril prochain, à cela il faut y ajouter une tournée nationale et des concerts.
Contre-autopsie
Alors que les dépouilles mortelles des trois sunugaaliennes décédées au Maroc étaient attendues dans la nuit d’hier à aujourd’hui, Horizon Sans Frontières demandait «au procureur de s’autosaisir du dossier afin de pratiquer une contre-autopsie pour confirmer ou infirmer» la thèse de l’accident conclue par les résultats de l’autopsie que les autorités marocaines ont effectuée. Parce que selon Boubacar Sèye, «cette hypothèse avait été avancée sans qu’une enquête sérieuse ou une autopsie ne soit faite au préalable». Et il est important, dit-il, «que l’opinion soit éclairée sur cette affaire afin que les familles puissent savoir, selon les résultats de l’expertise, les actions idoines à mener». D’autant plus que, souligne-t-il, «les conséquences en termes de responsabilités ne sont pas les mêmes selon le cas d’un accident ou d’un empoisonnement. Les assurances agiraient différemment selon que l’on est dans un cas ou un autre».
45 morts depuis 2000…
Au moins 45 morts depuis 2000 dans des effondrements de bâtiments. C’est ce qu’a révélé, hier, le cabinet de contrôle et de conseil SSIC en se penchant sur les récents affaissements d’immeubles, le week-end dernier à Ouakam (deux morts) et il y a quelques jours à Thiaroye (également deux morts). Ce chiffre de 45 morts au total en 15 ans dans notre pays provient d’un décompte réalisé au Sénégal par la SSIC qui a recensé un total de 37 sinistres similaires entre 2000 et 2015. « Aucun des 37 sinistres dénombrés depuis 2000 dans ce pays ne sont liés à des catastrophes naturelles, mais sont plutôt dus à la négligence des hommes et au non-respect des normes», révèle Allé Diouf, Directeur général de la SSIC, qui plaide pour un respect plus strict des normes de construction afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent et épargner ainsi la vie de nos compatriotes.
…Dans les effondrements
Parce que pour lui, «le (Sunugaal) peut et doit mettre fin à la triste série pour éviter qu’un drame de plus grande ampleur ne vienne à nouveau frapper notre pays. L’objectif de zéro effondrement pour lequel nous nous battons depuis des années reste possible» à travers «une prise de conscience». Rappelant qu’il avait lancé en septembre 2014 les «12 recommandations» pour éradiquer ce fléau d’effondrement de bâtiments en phase de construction, le boss de la Ssic dit renouveler son «appel pressant aux autorités pour un meilleur encadrement législatif et réglementaire du secteur du Btp». Un même appel qui est lancé à tous les professionnels du Btp «pour des actions concertées qui devraient contribuer à l’adoption de normes professionnelles plus rigoureuses».