LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

2 morts
Le bilan de l’effondrement de l’immeuble R+2, avant-hier, aux environs de 16 heures, à hauteur du rond point de «La Poste» de Thiaroye, est devenu finalement lourd et macabre. Les deux personnes qui étaient restées coincées sous les décombres sont finalement décédées. C’est vers les coups de 2h du matin, hier que les sapeurs pompiers qui ont creusé un tunnel sous les décombres ont pu sortir leurs corps sans vie. On comprend mieux pourquoi leurs téléphones sonnaient sans réponse. Pour rappel 8 personnes se trouvaient dans l’édifice au moment du drame, dont certaines dans un magasin situé au rez-de-chaussée. Au total le bilan définitif est de deux morts et six blessés.
Le maire édente…
Le dossier sur les coups et blessures volontaires opposant l’actuel maire de Bambilor au responsable du Pds de la cité Mbaba Guissé était, hier, sur la table du tribunal de Rufisque. Accusé d’avoir cassé les deux dents de Guilé Diop, son adversaire libéral, Ndiagne Diop et cinq de ses inconditionnels, seront fixés sur leur sort le 15 avril prochain. Sur le pourquoi de cet acte «indécent», le libéral raconte : «Pour la promotion et la victoire de la coalition ‘And Taxawu Askanwi’, quatre de mes camarades et moi avions lancé une campagne d’affichage lors des Locales. Après trois jours de durs labeurs, nous nous étions présentés à Gorom 1 et 2, avant de rejoindre la commune de Bambilor, le 22 juin 2014 vers 2 heures du matin. Arrivés à hauteur du terrain de football de ladite localité, nous avions croisé le convoi interminable de l’actuel maire».
…Son rival et se…
A en croire la victime, puisqu’elle ne se doutait de rien, il avait conseillé à ses compagnons de rester sur place. Mais à sa grande surprise, Ndiagne Diop, accompagné par des nervis armés, l’a empoigné, insulté avant de lui asséner un violent coup à la figure. Pire, il l’a sorti de son véhicule et a pris la clé, avant de lui lancer : «Tu savais que je t’aurais un jour». Toujours dans son interrogatoire, M. Diop d’indiquer qu’«après son geste, le maire l’a laissé à la merci de ses inconditionnels, dont la fille Diè Diop qui l’abreuvait d’injures et Ibrahima Ngom, Elimane Wade, Ndiouga Diagne, Mbar Wade qui, par la suite, l’ont sévèrement tabassé. Et ces militants en question avaient déchiré toutes les affiches à l’effigie de 3W et écrit «Apr» sur toutes leurs voitures, non sans briser deux rétroviseurs.
…Retrouve en procès
Selon la partie civile, le maire de Bambilor, conscient de la gravité de son acte, est revenu pour tenter d’étouffer l’affaire en voulant la régler à l’amiable. «Je t’avais dit de venir me rejoindre, en vain. Tout cela, c’est de ta faute. Tu as été très têtu», lui aurait-t-il dit. Des propos confortés par ceux du témoin qui affirme que le jour des faits, Ndiagne Diop était habillé en Jeans. Il dirigeait le convoi et est le premier à freiner et à descendre de sa voiture. Selon lui, ses nervis étaient armés de machettes et de couteaux. Ils ont même poignardé un de leurs camarades nommé Ibrahima Diallo. Selon le procès-verbal d’enquête, le maire a réfuté les faits qui lui sont reprochés arguant qu’«il a porté plainte juste parce que je suis son adversaire politique». Le procureur s’en est rapporté à la décision du tribunal qui a mis l’affaire en délibéré au 15 avril prochain.
Retour SMS
Après un séjour au Royaume saoudien sur invitation du Roi Salman, SMS a foulé, hier, le tarmac de l’aéroport Léo le poète. A son arrivée, il a indiqué que cette visite intervient juste 3 mois après l’installation du Roi Salman et marque la qualité exceptionnelle des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays. Selon des membres de sa délégation, le roi -malgré ses 80 ans - a pris le soin de se déplacer à l’aéroport avec tous les princes et dignitaires du royaume. Une marque d’estime vantée par les membres de la délégation qui vantent les importantes retombées économiques et diplomatiques de cette visite dont s’est d’ailleurs satisfait SMS qui dit rentrer heureux, surtout qu’il a reçu la plus haute distinction du royaume Saoudien. «Au total, je rentre très satisfait de ce séjour qui marque une étape qualitative dans nos relations privilégiées avec le royaume d’Arabie Saoudite», a confie le président de la République.
Retour SMS (bis)
SMS ne manque pas de souligner : «Le Roi Salman a eu l’amabilité de me décorer de la médaille du Roi Abdoul Aziz Al Saoud la plus haute distinction Saoudienne. Je lui ai pour ma part discerné le grade le plus élevé de notre ordre, l’ordre national du lion». Une décoration que SMS est le premier chef d’Etat en Afrique noire à obtenir. Autre motif de satisfaction de SMS, les «entretiens approfondis avec le Roi Salman portant sur les questions afférentes à (la) coopération bilatérale et à d’autres sujets d’intérêts commun qui touchent la Umma Islamique et le monde». Selon lui, le «partenariat avec l’Arabie Saoudite se porte très bien, à travers d’importants projets dans le domaine des infrastructures, de l’agriculture irriguée, de la santé et de l’appui budgétaire». Mieux, dit-il, il a été «décidé de renforcer (la) coopération dans ces secteurs et de les élargir à d’autres domaines et surtout de promouvoir l’investissement Saoudien privé au (Sunugaal)».
Retour SMS (ter)
Ce n’est pas tout. En effet, selon SMS, le roi Salman a donné des orientations précises dans ce sens, séance tenante : «il m’a envoyé un certain nombre de ses ministres notamment, le ministre de la Défense, le ministre de l’Intérieur, le ministre des Finances ainsi que d’autres officiels du tourisme et du patrimoine». Et de renseigner : «Nous avons échangé sur des questions liées à la paix, à la sécurité internationale, à la lumière de la situation qui prévaut au Yémen pays frontalier de l’Arabie Saoudite qui fait face en ce moment à une attaque de groupes armés qui ont envahi le pays et renversé le pouvoir légitime». Poursuivant, SMS ajoute : «j’avais déjà en conseil des ministres exprimé notre grave préoccupation devant une telle situation et dire notre soutien à la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite pour rétablir la légalité constitutionnelle au Yémen et mettre hors d’état de nuire le groupe armée. J’ai réitéré au Roi Salman notre soutien total dans cette perspective».
SMS et les religieux
Pour en finir avec cette visite de SMS, notons qu’il avait amené avec lui, les représentants de 20 familles religieuses sunugaaliennes. Eh oui ! «J’étais accompagné à cette occasion par une importante délégation ministérielle, de l’Assemblée nationale, de mon épouse et des guides religieux de Sunugaal», a informé SMS. Et selon lui, au cours de cette visite «nous avons pu effectuer la Umra et la Ziarra au Mausolée du Prophète Mouhamed (Psl). Je remercie la délégation des guides religieux qui représentent 20 familles religieuses du (Sunugaal) qui ont été de ce voyage».
Abdou Fall à l’Apr…
Les membres du mouvement «Alternance citoyenne Andu nawle», dirigé par Abdou Fall, ont, officiellement, rejoint, hier, le parti au pouvoir. «Au terme de deux années de partenariat avec le parti présidentiel, Apr, j’ai décidé d’intégrer les rangs de ce parti, suite à plusieurs occasions de concertations, d’échanges et de coopération politique et électorale entre responsables de nos deux organisations», a déclaré, hier, Abdou Fall, lors d'une conférence de presse. Il dit avoir comme objectif la réélection de SMS en 2017. «Nous avions décidé de sceller un partenariat stratégique autour de la promotion du Pse et de l’objectif de la réélection de SMS à l’occasion de la prochaine Présidentielle afin qu’il lui soit donné les moyens de construire et de consolider les bases de cet ambitieux programme de développement de notre pays», a-t-il dit. Avant de souligner : «C’est dans cette perspective que nous avions décidé de mettre en chantier le projet d’un pacte national pour la République et l’émergence qui devrait constituer le cadre d’un contrat de gouvernement à partir d’une plateforme ayant comme socle le Plan Sénégal émergent».
…Pas transhumant
Il faut relever que L’ancien baron libéral ne veut pas être taxé de transhumant. «Je trouve le concept un peu trop dur. Je pense qu’on doit faire l’effort d’être un peu humain avec les hommes politiques. On fait de la politique, c’est vrai, mais nous restons des êtres humains, nous restons des Africains, nous restons des croyants, quelle que soit notre religion», s'est-il défendu. Abdou Fall dit ne pas être concerné par le débat sur la transhumance. «Je pense qu’on peut avoir des points de vue différents, mais respecter la dignité des uns et des autres. Je pense que c’est important, c’est capital. Ceci dit, moi, je ne me sens pas concerné par ce débat. Nous, voilà ce que nous disons : on est en démocratie, la démocratie laisse la latitude aux partis, aux hommes politiques, de compétir dans les moments électoraux». Pour lui, «il faut tourner la page de la compétition, pour entrer dans la phase de la mobilisation, de la majorité», pour réaliser ce pourquoi les Sénégalais les ont élus.
Réplique
La sortie des cadres de l’Alliance pour la République (Apr) de Ziguinchor, appelant la justice à traquer le député-maire de la capitale sud du pays, Abdoulaye Baldé, a fait réagir, hier, l’Union centriste du Sunugaal (Ucs). A travers une déclaration, ledit parti vilipende les poulains de Benoît Sambou. «Halte à l’intoxication chers cancres républicains. Comment peuvent-ils parler de refus de justifier ses biens pour quelqu’un qui a déjà déféré à des convocations de la Crei ? C’est ridicule !», assène ladite cellule. Selon les camarades de parti d’Abdoulaye Baldé à Zig, la traque des biens mal acquis vise à déstabiliser de potentiels adversaires de SMS en 2017. «En réalité, ce qui desserre l’étau du pouvoir autour de sa vertueuse personne, c’est le caractère vide du dossier judiciaire concocté par le pouvoir de façon machiavélique pour stopper sa marche vers le Palais. Car nul n’ignore dans ce pays que la traque n’est qu’un prétexte du pouvoir pour museler de potentiels candidats à la prochaine Présidentielle, et son caractère sélectif et assez probant», fustigent ces centristes.
Réplique (bis)
L’Ucs de la capitale du sud de promettre l’enfer à l’Apr à la prochaine Présidentielle : «A ces cancres républicains, nous disons ceci : préparez-vous à un second massacre électoral en 2017 qui clouera définitivement le bec aux oiseaux de mauvais augure, qui doivent comprendre que, chaque jour que Dieu fait, les (Sunugaaliens), en général, les Casamançais, en particulier, ne cessent d’adhérer aux projets politiques d’Abdoulaye Baldé qui a déjà pris son envol et atterrira au Palais en 2017». Sur les efforts que SMS aurait consentis pour désenclaver la Casamance, l’Ucs de Ziguinchor met au défi les cadres de l’Apr de la région sud de citer un seul projet initié, étudié et financé par SMS en Casamance depuis 2012. «Zéro sera la réponse ! SMS n’a fait qu’inaugurer en Casamance. C’est le Président des inaugurations et non des réalisations. Car avec des preuves existantes, ces réalisations sont les faits de l’ancien Président (3W), sous la houlette d’Abdoulaye Baldé», martèle la cellule susnommée.
Verdict
Le contentieux qui opposait le Directeur général du Port, Dr Cheikh Kanté, au député du mouvement «Tekki», Mamadou Lamine Diallo, par rapport à l’affaire Nécotrans, a été vidé, hier. Le tribunal a condamné Mamadou Lamine Diallo à payer 200 000 francs et 1 franc symbolique au Directeur général du Port, Cheikh Kanté. En outre, le juge a demandé au député de «Tekki» de faire le tour des rédactions qui avaient diffusé ses accusations pour rétablir les faits.
Faux billet
Le week-end dernier, Cheikh Omar Fall s’est présenté à «Pack Lambaye» en mi-journée, se mettant à errer à travers les ruelles et épier les vendeurs de fruits pendant plus d’une demi-heure. Plus tard, il avait rejoint la dame Khady Sarr qui était assise confortablement derrière son étal. Pour l’escroquer, il lui avait remis un faux billet de banque de 10 000 francs Cfa, prétextant acheter de la banane. Après l’avoir servi, elle se rend compte qu’elle n’avait pas de monnaie. Elle sollicite les services de son voisin de table pour faire la monnaie, mais à sa grande surprise, ce dernier démasque le malfaiteur en s’écriant : «Eh ! On a de la visite aujourd’hui. Mère Khady jusqu’à présent, vous ne reconnaissez pas un faux billet».
Faux billet (bis)
«Ce dix mille, même un enfant de cinq ans peut savoir que ce n’est pas bon», ajoute-t-il. Assez pour ameuter les vendeurs qui s’apprêtaient à lyncher le détenteur du faux billet. Mais, la vendeuse, intervient pour demander à ses collègues de l’épargner et le laisser partir. Une demande suivie à la lettre par ces derniers qui ont conseillé au prévenu de ne plus poser ses pieds sur leur lieu de travail si vraiment il tient à sa vie. Mais c’est peine perdue, car Cheikh, a récidivé aussitôt relâché. Cette fois-ci, il a remis un faux billet de 2 000 francs Cfa à un autre commerçant du même marché. Mais cette fois-ci, il a passé un sale quart d’heure entre les mains des commerçants avant d’être conduit au commissariat de Pikine qui l’a déféré.