LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

Rimka sur le…
Coucou revoilà le fils de Ndjombor Rimka dans les rues de Ndakaaru. Nos capteurs braqués un peu partout dans la capitale l’on filmé, hier, tout près de la maison de SMS, entendez par-là, le Palais de la République, lieu qu’il connaissait du bout de ses doigts. Que s’est-il passé alors qu’il devait être dans sa chambre à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss ? D’après nos capteurs, Rimka était venu en consultation chez son dentiste, le Docteur Attyé, qui a son cabinet sur le Boulevard de la République.
…Boulevard de la République
Conduit dans une fourgonnette de la police, Rimka, de blanc vêtu, est arrivé vers 16 heures sur les lieux pour des soins dentaires. Malgré un déplacement organisé dans la discrétion, certaines personnes ont réussi à le reconnaître et aussitôt, un attroupement s'est créé. C’est ainsi que les choses sont allées très vite. Certains faisant rapidement un lien entre ce «doxantu» (sortie) et l’autorisation de voir ses filles qui lui a été accordée récemment pour en conclure à la matérialisation de la rencontre en question. Mais la réalité était autre et après sa visite chez son dentiste, Rimka est retourné rapidement escorté, destination chez lui… à Rebeuss.
SMS/Rimka
Restons avec Rimka pour dire que SMS ne compte pas, pour le moment trop s’appesantir sur son affaire. Interpellé sur une probable grâce présidentielle à l’endroit du fils de «Wax waxeet Wade», SMS qui a tenu à dire qu'il ne peut encore se prononcer dessus a montré qu’il suit le dossier. «A ce que je sache, la procédure n’est pas terminée. La Crei a donné son arrêt, j’ai suivi dans la presse que les avocats de la défense demandent la mise à disposition de cet arrêt, ce qui est tout à fait normal». Il souligne que lui-même s’est renseigné. «Le Garde des Sceaux m’a fait savoir que le juge avait un mois après la lecture de l’arrêt pour pouvoir le rendre disponible, il est donc dans les délais».
SMS/Rimka (bis)
Poursuivant, SMS indique qu’il lui semble que peut-être entre avant-hier ou hier date de la conférence de presse, «normalement cela devrait être fait. Et si c’est fait, il appartient à la défense de donner la suite donc soit d’accepter telles que les choses ont été ou alors de faire un pourvoi en cassation». A partir de ce moment-là, ajoute SMS : «Nous sommes toujours dans la procédure. Et en tant que président de la République, vous comprendrez que je ne puisse pas m’étaler encore une fois sur une procédure qui n’a pas été terminée. Mais quand tout cela sera terminé, je pourrai répondre avec plus de précision» à cette question de la grâce présidentielle.
SMS/Jammeh
SMS tire les choses au clair après la sortie de His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr. Yahya Abdul-Azziz Jemus Junkung Jammeh Naasiru Deen, prési de la Gambie voisine qui n’avait pas manqué, il y a quelques jours de l’accuser d’être son ennemi, d’abriter au Sunugaal ses ennemis, etc. Profitant de sa conf’ de presse hier à Kaffrine, SMS a dit : «Le président Yaya Jammeh sait très bien que le (Sunugaal) n’est pas dans les dispositions de faire quelques actions que ce soit pour essayer de déstabiliser son régime. Ce n’est pas le (Sunugaal) ça. Nous avons d’autres chats à fouetter que de nous immiscer dans des problèmes en Gambie».
SMS/Jammeh (bis)
Maintenant, précise-t-il: «Le (Sunugaal) est une terre d’accueil, c’est une réalité aussi et entre (Sunugaaliens) et Gambiens, entre (Sunugaaliens) et autres Africains. Ils sont nombreux, y compris d’anciens chefs d’Etat, des journalistes, venus de ces pays. Les gens, ils vivent en paix chez nous». Poursuivant, SMS d’indiquer : «Ce que nous leur disons, c’est que vous devez respecter le droit d’accueil et d’asile dans notre pays si vous êtes là en refugié ou si vous êtes là même en simple citoyen Cedeao». Selon le prési des goorgoorlus, «le Gambien qui vient chez nous, il n’a pas besoin de visa, d’autorisation, mais une fois qu’il s’implante, on ne tolère pas qu’il attaque le régime gambien. Et c’est pourquoi, nous avions expulsé Sidya Bayo».
SMS/Jammeh (ter)
Poursuivant, il rappelle : «certaines organisations ont critiqué, on a dit : on lui a interdit l’accès au territoire parce qu’il s’engage véritablement dans une politique de dénonciation contre le gouvernement gambien». SMS se veut clair là-dessus : «Ça, on ne peut pas encourager de telles actions». Mais, souligne-t-il, «un Gambien qui vit tranquillement chez nous, on ne peut pas l’expulser tant qu’il n’est pas dans des actions subversives. C’est valable pour toutes les nationalités. Donc pour dire qu’il y a absolument aucun soutien de quelques ennemis de la Gambie chez nous». His Excellency Sheikh Professor Alhaji Dr., etc. captera-t-il le message ?
Condoléances
SMS qui se défend d’être «revenchard» estime qu’«un homme politique ne doit pas être rancunier (…) Nous ne sommes pas ennemis», dit-il en tenant à donner l’exemple de sa visite chez le porte-parole du Pds endeuillé. «Aujourd’hui je viens de présenter mes condoléances à la famille de Babacar Gaye. Il n’est pas avec moi c’est clair, mais lorsqu’il perd sa maman, mais on doit dépasser ces contradictions et ramener les vertus et les valeurs sénégalaises qui sont des valeurs de comportement, de civilité, de socialisation», a dit SMS qui, il faut le noter n’a pas trouvé sur place Babacar Gaye qui avait rappliqué sur Ndakaaru (voir page 3) où il a d’ailleurs reçu Ngorsi Seck venu, à la tête d’une délégation, lui présenter ses condoléances.
Sunugaal Airlines
Le Dg de Sunugaal airlines Mayoro Racine est sorti de son mutisme pour «nak» mettre à nu la campagne de « désinformation » menée contre lui. Lors d’une rencontre avec la presse hier, M. Racine qui a d’emblée signalé avoir hérité d’une compagnie sans avions et endettée de plus de 50 milliards est revenu sur la ligne de crédit et ce qu’il en a fait. Même s’il reconnaît qu’une compagnie aussi endettée ne devrait pas avoir une ligne de crédit, «on se doit de trouver des solutions en attendant l’arrivée de l’Etat», dit-il. «On a réussi à avoir une ligne de crédit en toute transparence au niveau de la Bnde qui accepte de nous accompagner. On avait demandé deux milliards, la banque nous a donné 1,4 milliard».
Sunugaal Airlines (bis)
Le Dg informe que les états de salaires ont été déposés, hier, à la banque pour que «si jamais le crédit est accepté, que se soit une des premières des opérations que l’on puisse faire». A part cela, il note qu’il n’y a aucun paiement, c’est la banque qui paie. «On a parlé de 420 millions payés à une société dans la vente de pièces détachées. Qu’on nous montre la facture ?» Quid de la séquestration dont il avait fait l’objet par le personnel ? M. Racine avoue qu’il a été séquestré. Mais reconnaît qu’il n’y a pas eu de violence. «J’ai utilisé d’autres techniques pour mettre fin à la séquestration. Je les ai écoutés, je les ai compris, mais je leur ai dit la vérité et c’est à ce moment qu’ils ont décidé de partir».
Arame Sow…
Le témoin principal dans l’affaire du policier Fodé Ndiaye tué en 2012 à Colobane, Arame Sow a été attraite à la barre du tribunal des flagrants délits hier pour tentative d’escroquerie. Elle est poursuivie par un boutiquier. Ce dernier, n’ayant pas comparu, relève dans le procès-verbal qu’Arame Sow s’est présentée à la boutique pour s’emparer d’un jus de fruits en brique. Le boutiquier lui ayant demandé de payer, Arame aurait soutenu lui avoir déjà remis un billet de 10.000 francs. Suffisant pour que le boutiquier, qui tenait vaille que vaille à entrer dans ses fonds, la traîne en justice. Après un premier renvoi, la dame, qui a finalement été jugée hier, n’a pas reconnu les faits à la barre. Elle a indiqué qu’elle avait par devers elle la somme de 20 000 francs et qu’elle a tout d’abord acheté une «tablette» de marque chinoise à 10 000 francs. Et c’est avec le reste de la somme qu’elle a voulu acheter la brique de jus.
…Témoin hier…
Arame Sow a rappelé à l’assistance le procès au sujet duquel, elle a comparu comme témoin, et à cet effet, a indiqué qu’au moment où elle achetait, c’est l’un des avocats de Cheikh Sidaty Mané alias «Gatuso» qui l’a mise en mal avec le boutiquier. Tout cela pour se venger des 20 ans de prison dont a écopé son client. Arame Sow de rappeller au tribunal que depuis que le verdict est tombé, elle ne vit plus en paix, car recevant des menaces de mort. Elle ajoute que c’est à cause de cela qu’elle s’est déplacée à Yoff Layenne. Si le Procureur s’est rapporté à la décision du tribunal, l’avocat de la défense, quant à lui, a rappelé que le délit d’escroquerie suppose des manœuvres frauduleuses. Pour lui, c’est une relation entre un vendeur et une cliente, ajoutant que les faux noms et fausses qualités n’intéressent pas le dossier. L’avocat a ainsi plaidé la relaxe de sa cliente, vu l’absence d’éléments matériels.
…Accusée aujourd’hui
Ajoutant qu’Arame est traumatisée par les menaces de mort dont elle fait l’objet, le conseil de la prévenue a également fait cas des pays d’Europe où on n’hésite pas à changer d’identité et de territoire à une personne menacée de mort. Le délibéré a été fixé au 23 avril. Rappelons qu’Arame Sow avait comparu comme témoin le 6 février 2015 dans l’affaire du meurtre du policier Fodé Ndiaye. Les jeunes de Colobane manifestaient contre un troisième mandat du président d’alors, Abdoulaye Wade. Cinq policiers, dont Fodé Ndiaye, s’étaient alors mis à la poursuite d’un jeune manifestant qui s’était caché dans une maison. Mais les choses avaient tourné en leur défaveur, quatre d’entre eux ont réussi à se tirer d’affaire, mais le cinquième, Fodé Ndiaye, a été sauvagement assassiné. Et même après sa mort, d’autres assaillants se sont acharnés sur lui, en continuant de le rouer de coups de brique. Arame Sow, qui a comparu comme témoin après que les enquêteurs l’ont reconnue sur la vidéo, avait dit que celui qui tenait la brique était bien Cheikh Sidaty Mané, alias «Gatuzo». Ce dernier avait écopé d’une peine de 20 ans de travaux forcés, ainsi que Cheikh Diop alias «Chris». Là où le troisième accusé Cheikh Cissé avait recouvré la liberté.
Macabre
Après les trois sunugaaliennes retourvées mortes dans leur appartement au Maroc, une autre compatriote a, elle aussi été retrouvée sans vie, le corps en état de décomposition avancée, aux Etats-Unis, à Houston, plus précisément. Elle s’appelait Penda Sarr et était âgée de 25 ans selon seneweb qui file l’info. C’est l’odeur nauséabonde qui a attiré l’attention de ses voisins qui se sont empressés d’alerter les autorités compétentes. Inconnue de la communauté sénégalaise, c’est un Gambien qui a eu vent de cette histoire, car les responsables de la morgue, où le corps sans vie a été déposé, étaient sur le point de l’incinérer car ne retrouvant ni parents, ni amis de la défunte. Frappé par le nom de la défunte, le gambien s’est dit qu’elle est soit une gambienne soit une sénégalaise. Après quelques démarches, la mère de la fille qui vit à New York depuis 1994 a été retrouvée. Les investigations ont permis de savoir que Penda Sarr est une ressortissante sénégalaise. Elle est décédée depuis le 26 Mars 2015. Elle vivait à Houston depuis plus d’un an.
Dealer
Activement recherché et pris en filature depuis trois mois par les éléments de la brigade de Dahra, l’un des plus grands trafiquants de chanvre indien de la commune de Sagatta Djoloff vient de tomber… ses armes à la main (15 cornets de chanvre indien destinés à la vente). En effet, le 14 avril 2015 vers 19h, Aliou Ba venait d’écouler la quasi-totalité de son produit, c’est ainsi qu’il a été coincé dans une ruelle par des éléments de brigade de Dahra qui étaient en civil. Au cours de la fouille exercée sur sa personne, 15 cornets de l’herbe qui tue ont été trouvés dans ses poches. Conduit à l’unité, ce trafiquant de chanvre indien file le nom de son fournisseur Modou Sow établi à Daga Bari, une localité située à 9km de Sagatta. Ce dernier âgé de 48 ans, connu de tous, était un grand fournisseur de drogue des différents revendeurs du département de Linguère. Devant l’évidence, le fournisseur avouera aux gendarmes ses faits criminels que constitue le trafic de chanvre indien. Le fournisseur ainsi que son revendeur ont été déférés, hier matin au parquet de Louga pour trafic de chanvre indien.