MACKY SIGNE LE DÉCRET
HAUT CONSEIL DU DIALOGUE SOCIAL
Une rencontre a réuni hier lundi, 13 octobre, à la Primature, Mahammed B. A. Dionne, Premier ministre et les organisations patronales. Au menu, des questions liées aux entreprises en difficultés, celles liées au plan d’action aux fins d’arriver à une mise en œuvre du pacte de stabilité sociale et d’émergence économique, entre autres sujets évoqués.
«Le premier ministre vient d’informer aux organisations patronales que le Président de la République a signé le décret portant haut conseil du dialogue social». Selon lui «ça va être une structure nouvelle qui va renforcer les acquis dans le domaine du dialogue social et qui a été pris en compte par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes)», a indiqué Mansour Sy, ministre du travail, du Dialogue social, des organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.
Il s’exprimait, hier lundi, à la Primature, en marge de la réunion consacrée au développement des entreprises entre le Premier ministre et les organisations patronales, aux fins de relancer l’économie nationale.
Pacte de stabilité sociale
Il ressort de cette rencontre, indique Mansour Sy que: «Le Premier ministre a décidé de rencontrer les organisations patronales tous les trois mois pour faire le point de ces questions».
Parce que, dira-t-il «nous sommes dans un monde de culture de résultats. Et ceci, nous permettra de faire le point des engagements pris pour pouvoir prendre en charge les préoccupations des populations».
Selon lui, «ce cadre de concertation trimestriel va, sans aucun doute, permettre au gouvernement et aux organisations patronales de développer une synergie particulière pour prendre en charge les problèmes qui se posent au niveau des entreprises».
Commande publique
A la question relative à l’accès la commande publique, Mansour Sy laisse entendre que «les discussions sont en cours pour voir le pourcentage à allouer aux privés nationaux».
Car, de son avis, «le chef de l’Etat entend impliquer le secteur privé dans la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (Pse). Et ce, par des réflexions du genre qui peuvent-être bénéfiques aussi bien pour le gouvernement que pour le secteur privé», a-t-il soutenu.
Entreprises en difficultés
S’agissant des entreprises en difficultés, M. Sy indique qu’«une plateforme est mise place pour suivre ce dossier». Car, dira-t-il, «à chaque entreprise ses problèmes. Et pour y apporter des solutions durables, il faut faire des études cas par cas».
Relance économique
Sur ce sujet, Mansour Kama, président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) n’a pas manqué de manifester son optimisme sur la dynamique enclenchée par le Premier ministre, à savoir la complexité avec le secteur privé et la confiance en celui-ci en ces mots : «Au total, nous sommes satisfaits de cette belle initiative, ce pragmatisme ô combien bénéfique pour le Sénégal».
A l’en croire, «il y avait un véritable écart entre le patronat Sénégalais et le gouvernement, et ceci ne milite nullement en faveur du Sénégal». Au sujet du rôle que doit jouer le secteur privé dans la mise en œuvre du Pse, il déclare : «l’important c’est sans doute une bonne communication, une bonne fourniture d’énergie, la protection de l’entreprise en l’impliquant dans la création de richesse entre autres, qui doivent être assurées», a-t-il expliqué.