THÉRÈSE FAYE DIOUF VEUT ACCÉLÉRER LES INSCRIPTIONS ÉLECTORALES
EN PERSPECTIVE DE LA PRÉSIDENTIELLE DE 2017

La coordonnatrice nationale de la convergence des jeunesses républicaines (Cojer), Thérèse Faye Diouf, par ailleurs, directrice générale de la case des tout-petits, semble disposée à accélérer les inscriptions sur les listes électorales à Dakar et sa banlieue. Elle a fait la déclaration en marge d’une rencontre avec la Cojer départementale de Pikine à la salle de délibération de la mairie de la ville.
La patronne nationale des jeunes républicains explique sa démarche par l’important vivier électoral que constitue la région de Dakar avec plus d’1 million d’électeurs. «On doit travailler à accélérer les inscriptions sur les listes électorales. Car la région de Dakar compte plus d’1 million 500 d’électeurs.
Quiconque veut gagner la prochaine échéance présidentielle au premier tour doit impérativement rempoter la ré- gion de Dakar. D’où le sens de notre combat», a-t-elle déclaré.
Mais, pour réussir le pari, Thérèse Faye Diouf en appelle à l’unité des cœurs de ses camarades de parti du pays et de la diaspora, en particulier, de ceux de la banlieue dakaroise. Elle indique toutefois avoir bon espoir et être rassurée sur l’engagement et la ferme détermination de ses frères et sœurs des deux départements.
«Nous avons trouvé une jeunesse qui a le sens du combat et de la solidarité. Ce que j’ai vu à Pikine me rassure. Y compris même le parti. La force de l’Alliance pour la République, c’est sa jeunesse, et le niveau d’engagement de celle-ci.
Le mot d’ordre du président de la république a été bien entendu et sous peu nous serons sur le terrain pour l’appliquer», a souligné la coordonnatrice nationale de la Cojer.
Elle a exhorté ses camarades à se remobiliser et intensifier le combat de la massification ainsi que l’animation de leur parti, à travers des activités politiques. Elle a suggéré également la définition d’un plan d’actions et de système de solidarité aux fins de gérer les questions relatives à l’emploi des jeunes et des financements des femmes.
«On va s’organiser pour satisfaire certaines préoccupations. La Cojer n’est pas habilitée à s’occuper de ces questions-là. Elle joue plutôt le rôle de facilitateur entre les jeunes et le président de la République ainsi que les structures du parti censées résoudre leurs doléances», indique M. Diouf.