LES ACTEURS INVITÉS À CONVAINCRE LES AUTORITÉS DE LA PERTINENCE DU PLAN STRATÉGIQUE DE DÉVELOPPEMENT DU THÉÂTRE
Le document du Plan stratégique de développement du théâtre (Psdt) a été présenté aux autorités du ministère de la Culture et de la communication, sous l’impulsion de la Direction des arts.
En prélude de la Journée mondiale du théâtre, prévue le 27 mars 2022, la Direction des arts du ministère de la Culture et de la communication a organisé hier à la Maison de la culture Douta Seck, avec les différents acteurs du sous-secteur, un atelier pour le partage et la validation du Plan stratégique de développement du théâtre (Psdt). Le budget de ce-dit plan s’élève à 1 milliard 883 millions 500 mille francs CFA.
Le document du Plan stratégique de développement du théâtre (Psdt) a été présenté aux autorités du ministère de la Culture et de la communication, sous l’impulsion de la Direction des arts. Sa mise en œuvre est prévue pour durer 3 ans. Son objectif est de créer un cadre de formation des acteurs, d’élaborer de véritables espaces de diffusion et de plateformes, de structurer et formaliser les acteurs du théâtre et d’améliorer l’accès au financement.
Dans cet élan, le document est articulé autour de trois grands axes, à savoir la structuration et le développement du sous-secteur du théâtre, le développement des infrastructures et des plateformes de diffusion et la coordination, mise en œuvre, suivi et évaluation de développement du théâtre. Et tout cela, pour un budget de 1 milliard 883 millions 500 mille francs Cfa, a indiqué Louis Dione, qui faisait la présentation de ce Plan stratégique de développement du théâtre (Psdt). Ce nouveau plan stratégique traduit la volonté des acteurs du sous-secteur de trouver une nouvelle voie pour le théâtre, à défaut de trouver son lustre d’antan et sa créativité perdue.
En effet, pour la validation de ce plan stratégique, le Secrétaire général du ministère de la Culture et de la communication, Habib Léon Ndiaye, «invite» les acteurs à convaincre les autorités administratives sur la pertinence et l’opportunité de mettre en place leur fonds, mais également qu’ils impliquent les autres acteurs des départements ministériels, notamment le ministère des Finances et du budget. «Il faut également un cadre normatif, des organes de gouvernance pour mettre en place ce fonds», a-t-il insisté.
Pour Habib Léon Ndiaye, le contexte actuel des artistes et acteurs culturels appelle à une structuration et une professionnalisation de ce sous-secteur important. «Aujourd’hui, la contribution des industries culturelles n’est plus à démontrer, au regard du rôle joué dans plusieurs pays. C’est pourquoi il est heureux de constater que vous, bénéficiaires directs des politiques culturelles, vous avez compris les enjeux de l’heure, en tenant les assises pour prendre le destin du théâtre sénégalais en mains», explique M. Ndiaye.
Et de poursuivre : «L’élaboration d’un document d’orientation est un long processus qui demande de l’énergie et des moyens, et le département s’y attèlera.» Pour donner à ce plan toutes les chances de réussite, il «exhorte» également les acteurs à trouver les meilleurs profils qui vont intégrer le comité de suivi du plan, ainsi que des stratégies abouties.
Cette présentation du Plan stratégique de développement du théâtre a vu la participation des acteurs du théâtre des 14 régions du Sénégal, des comédiens, metteurs en scène, dramaturges, scénographes, décorateurs, costumières, maquilleurs, promoteurs, producteurs et entrepreneurs, et en présence du metteur en scène, Mamadou Seyba Traoré, et Abdoulaye Koundoul, le Directeur général du Théâtre national Daniel Sorano.