SEMBENE OUSMANE, TOUJOURS D’ACTUALITE
Pour rendre hommage au père du cinéma africain, «Sembene le Fondateur», sous la direction de Ghaël Samb Sall et Baba Diop, sera présenté à Cannes, les 21 et 25 mai, respectivement au Pavillon Cinéma de Frances et au Pavillon Afrique
Pour célébrer les 100 ans de Sembene Ousmane (1923-2023), les «Editions Vives Voix», en partenariat avec le Fonds d’archives africain pour la sauvegarde des mémoires, ont publié dans la Collection, «Les Grands Cinéastes Panafricains», sous la direction de Ghaël Samb Sall et Baba Diop, l’ouvrage sobrement intitulé : «Sembène le Fondateur». Une présentation en première mondiale aura lieu les 21 mai et 25 mai, à Cannes (France), à l’occasion de la 76e édition du Festival éponyme.
Pour rendre hommage au père du cinéma africain, l’ouvrage, «Sembene le Fondateur», paru aux Editions «Vives Voix», en partenariat avec le Fonds d’archives africain pour la sauvegarde des mémoires, dans la Collection «Les Grands Cinéastes Panafricains», placée sous la direction de Ghaël Samb Sall et Baba Diop, sera présenté à Cannes, les 21 et 25 mai, respectivement au Pavillon Cinéma de Frances et au Pavillon Afrique. Cette première mondiale s’inscrit dans le cadre de la 76e édition du Festival de Cannes.
Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique qui va également animer un panel, juste avant la présentation du livre, a salué le travail de «mémoire majeur et original, scientifique et artistique, ancré et partagé autour d’Ousmane Sembène, le fondateur du cinéma africain». Selon lui, «ce travail de transmission est avant tout un devoir que nous sommes fiers de pouvoir accomplir en nous associant à ces initiatives remarquables des acteurs culturels de notre pays, le Sénégal». L’ouvrage se donne «à travers les regards de cinéastes, de professionnels et d’intellectuels». Ceux d’entre eux qui l’ont connu, «témoignent avec une acuité certaine», là où les plus jeunes, ont choisi de se saisir «de son travail pour l’explorer avec des yeux du présent et l’enrichir avec un regard moderne», indique Ghaël Samb Sall. Dans une note de presse que nous avons reçue, elle relève que sont évoqués dans cet ouvrage préfacé par le prix Goncourt, Mohamed Mbougar Sarr, «le cinéma de Sembène, son esthétique et sa puissance symbolique». Elle souligne que « son travail visuel » est « le prolongement de son travail d’écrivain », tout en précisant qu’«il serait réducteur de s’en limiter à ce parallèle ». Pour Mme Ghaël Samb Sall, « le cinéma de Sembène a une esthétique propre, une maitrise et un discours propre que l’auteur relaye à travers la caméra et la direction d’acteur ».
Consciente que «la bibliothèque coloniale reste une source de première main pour quiconque veut interroger le passé du continent », la Collection que dirige Mme Ghaël Samb Sall et Baba Diop, « envisage de nourrir les expériences des chercheurs et des professionnels par une documentation riche et rare ». A noter que Marseille ne sera pas en reste, avec une série d’hommages organisés les 26, 27, 28 mai, autour de la production cinématographique et littéraire de Sembène Ousmane.