VERNISSAGE AU CERCLE MAURICE GUEYE POUR SES DIX ANS, PARTCOURS CÉLÈBRE LES «LIENS» DE LA NATURE
Le temps d’un dimanche, la ville de Rufisque a été le point de convergence des acteurs et amateurs du monde des arts, notamment des arts plastiques.
Le temps d’un dimanche, la ville de Rufisque a été le point de convergence des acteurs et amateurs du monde des arts, notamment des arts plastiques. Une exposition, dans le cadre de l’anniversaire des dix ans du ParTcours y a été organisée. Un concept d’évènement d’art contemporain avec des sites d’exposition entre Dakar et la banlieue et auquel la fondation Sococim prenait part pour la cinquième fois, dans l’optique d’un soutien à l’art et aux artistes de la ville
« Nous accueillons aujourd’hui, le vernissage d’une exposition que nous avons intitulé « Ce qui nous lie » dans le cadre de la dixième édition de cette initiative ParTcours. Cette année, une trentaine de galeries de Dakar et banlieue, notamment Keur Massar, Mbao, et la ville de Rufisque, ont pu accueillir des expositions » a dit Particia Diagne, administratrice de la fondation. Pour le vernissage au cercle Maurice Guèye de la Fondation Sococim, cinq artistes ont présenté leurs œuvres en relation avec le thème du lien « ce qui nous lie ». Des œuvres en peinture, ou en sculpture et en design ont été revues et appréciées par des amateurs. Dans ces expositions, Fatou Mandoye Mbengue a présenté une collection intitulée « sortie de bain » pour revisiter le lien entre l’humanité et l’eau.
A travers ces œuvres, l’ancienne pensionnaire de l’ENA met en exergue « le lien entre la nature et l’homme, notamment l’eau, avec la série de bains pour symboliser l’importance de l’eau ». Le liquide précieux, source de joie de vivre, comme l’exprime la joie des enfants au torse nu au bord du fleuve, ou encore de propreté et de purification à travers les bains rituels et les libations qu’elle procure. Les bains pour signifier également la propreté et la purification. Une image symbolisée par cette femme avec un pagne tissé autour du buste, s’aspergeant de l’eau sur la tête et sur le corps. Dans ses œuvres, Marie Dione Cissé présente « le Cosmos » avec des lignes et des formes humaines et pour exalter la relation entre les êtres vivants dans le règne animal mais aussi avec le monde végétal. Une autre œuvre appelée Timiss pour signifier le moment de transition entre le temps des humains et celui des êtres invisibles, aussi heure des contes et des initiations. Le tout, sous la supervision de l’être suprême Togg, pour les Sérères, dieu pour les croyants.
Le vernissage a aussi marqué les tableaux de l’artiste peintre Ibrahima Cissé « Debs » qui traduit en image l’aspiration à une vie en synergie entre les différents groupes humains, mais aussi avec les animaux pour signifier la nécessité d’une préservation de cette « terre qui doit être un espace de paix, un paradis promis par la création mais que l’action humaine est en train de saper » d’où le titre des œuvres « Cohabitation » ou l’exigence d’un vivre ensemble. L’exposition a été saluée par un des initiateurs du ParTcours Mauro Pétronis, qui a noté une meilleure organisation et une plus grande professionnalisation du vernissage.