L’ACADEMIES DES SCIENCES DU SENEGAL FAVORABLE AUX OGM
INTRODUCTION DE LA BIOTECHNOLOGIE A COTE DE L’AGRICULTURE CONVENTIONNELLE
Abdoulaye DIAO |
Publication 02/07/2016
L’Académie nationale des Sciences et Technique du Sénégal (ANSTS) à célébré la Journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique (JRSA), avant-hier, jeudi 30 juin 2016 à l’auditorium du Conseil Economique, Social et Environnemental. Le thème cette année est: «Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) au Sénégal». A cet effet, les scientifiques sénégalais ont apprécié les OGM. A cette occasion le «Prix de l’ANSTS des Meilleures Thèses des Ecoles Doctorales du Système Universitaire National» a été décerné au Docteur Malick Diouara.
Les produits issus d’Organismes génétiquement modifiés (OGM), constituent une part de plus en plus importante dans le marché des produits agricoles et agro-alimentaires. Leur commercialisation à déclencher un débat publique portant sur des questions de coût, avantages, sécurité et leurs conséquences pour la société.
Selon le Professeur Yaye Kène Gassama, Vice-présidente de l’ANSTS, exposante du jour, les OGM ne présentent aucun risque pour la société. Elle en veut pour preuve, les Etats-Unis d’Amérique (USA) sont les plus grands producteurs des OGM au monde. L’ancienne ministre de la Recherche scientifique s’exprimait lors de la célébration de la Journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique (JRSA) hier jeudi 30 juin 2016 au Conseil Economique, Social et Environnemental, organisée chaque année dans tous les pays africains.
Il ressort ce cette journée dont le thème, cette année, est «Les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) au Sénégal», que les scientifiques s’accordent au moins sur un point: s’il y a autant de passion dans les débats sur les OGM, c’est parce que la technologie est très utile, même si elle n’est pas dénuée d’inconvénients. Car, selon eux, s’il était évident que les OGM sont intrinsèquement dangereux, il n’y aurait même pas de débats et ils ne seraient ni fabriqués encore moins consommés.
Justement, concernant la consommation humaine et animale, il soulignent que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Académie Nationale des Sciences (NAS) des USA, l’Académie de Médecine et Pharmaceutique en France, de nombreuses études indépendantes, basées sur des données recueillies sur une période de 20 ans de consommation d’OGM, n’ont pas décelé de problèmes directement liées à la consommation d’aliments contenants des OGM. A les en croire, ces institutions relèvent que les aliments contenants des OGM présentent les mêmes risques pour la santé que les aliments conventionnels qui n’en contiennent pas.
Présidant la rencontre, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a félicité les membres l’Académie Nationale des Sciences et Technique du Sénégal pour leurs efforts avancés dans la recherche biotechnologique. Quand on sait qu’au Sénégal, l’on connait que les OGM constitue des produits issus d’outils technologiques extrêmement puissants qui permettent d’agir très rapidement mais dont l’utilisation pose encore un certain nombre de préalable. Mary Tew Niane a encouragé une vision particulière sur l’enseignement scientifique. A cette occasion, Malick Diouara a obtenu le «Prix de l’ANSTS des Meilleures Thèses des Ecoles Doctorales du Système Universitaire National», organisée sous l’égide du ministère chargé de l’Enseignement supérieure et de la Recherche.
