CAP SKIRRING S’ATTEND A UNE SAISON FRUCTUEUSE
Tourisme en Casamance
Le vol inaugural Paris-Cap Skirring est arrivé ce dimanche. Un vol charter affrété par le Club Med et qui symbolise le démarrage officiel de la saison touristique en Casamance. Une nouvelle saison qui suscite beaucoup d’espoirs au sein des populations et des professionnels du secteur en raison d’une batterie de mesures prises par les autorités gouvernementales et qui sont de nature à relancer la destination Casamance.
C’est à 12h 45 mn que le Boeing 737-800 d’Air Transvia, avec à son bord 172 passagers, s’est immobilisé sur le tarmac de l’aéroport du Cap Skirring. Un vol inaugural Paris-Cap Skirring qui donne ainsi le signal du démarrage de la saison touristique en Casamance qui va durer 6 mois. A l’accueil des 172 premiers touristes, l’adjoint au sous-préfet de Cabrousse, l’inspectrice du Tourisme en Casamance, le commandant de Brigade de la gendarmerie du Cap Skirring, le commandant de l’aéroport du Cap Skirring et les membres du personnel du Club Med. Il faut dire que l’ouverture de la nouvelle campagne touristique survient après le passage il y a près d’une dizaine de jours du président de la République au niveau de cette station balnéaire où il a promis la réouverture des hôtels fermés.
Le Cap Skirring où la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (Sapco) s’est également engagée à faire une cité phare avec la mise en branle d’un vaste programme de requalification du Cap, via des projets d’assainissement, d’aménagement, d’intensification et d’adduction en réseau d’eau potable. Un programme qui suscite beaucoup d’espoirs chez les populations et les acteurs du secteur touristique en Casamance. Tout comme cette nouvelle saison touristique lancée ce dimanche au Cap Skirring par le Club Med. «Le Club Med constitue la locomotive du tourisme en Casamance. Du coup, quand il démarre c’est la saison touristique qui est ainsi ouverte», a soutenu Augustin Diatta. Le président du Syndicat d’initiative du tourisme en Casamance, après la crise et l’embellie notées l’année dernière, espère que les choses vont aller mieux cette année encore, car «le tourisme, poumon de l’économie en Casamance, est un secteur très important qui est en connexion avec les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’artisanat, du transport, etc.», a-t-il indiqué.
Bonne saison attendue
Présent à l’accueil des premiers passagers, l’adjoint au sous-préfet de Cabrousse a soutenu qu’au regard de la présente situation, cette saison pourrait être prometteuse avec le débarquement de ces 172 premiers touristes pour ce vol inaugural. «Après l’embellie, on peut bien s’attendre donc à la confirmation pour cette saison», a indiqué l’autorité sous-préfectorale. Pour qui il faut également noter les réalisations faites en Casamance par le gouvernement et qui ont trait entre autres, dit-il, à la mise en place du crédit hôtelier, l’exonération fiscale de tous les établissements touristiques en Casamance, la mise en place de la délégation régionale de la Sapco pour accompagner le tourisme en Casamance, la promesse de réouverture des hôtels fermés par le chef de l’Etat. «Autant de facteurs qui, combinés aux infrastructures prévues par la Sapco, augurent d’une bonne saison touristique en Casamance», déclare-t-il face à la presse.
L’inspectrice du Tourisme en Casamance est aussi d’avis qu’il y a des raisons d’espérer une bonne saison touristique ; et ce, suite à ce premier vol inaugural ainsi que les promesses du chef de l’Etat par rapport à la relance du tourisme en Casamance. Marie Louise Faye, pour qui la cuve à kérosène est opérationnelle depuis l’année dernière, estime qu’il y a d’ailleurs un léger mieux l’année dernière en termes d’arrivées au niveau du Cap Skirring avec environ 8 000 touristes. Et cette année, l’objectif fixé est de dépasser de loin, a-t-elle dit, ces chiffres de l’année écoulée. Ce qui est à ses yeux dans l’ordre du possible, surtout avec les travaux qui y seront réalisés par la Sapco. «Avec la requalification de la station balnéaire, il y a beaucoup de projets qui doivent être réalisés, mais de manière participative et inclusive», soutient-elle.