LE TRAFIC AÉRIEN DEVRAIT CROITRE A UN RYTHME INFERIEUR A 4,6% PAR AN
Ousmane Sonko a présidé hier, vendredi 27 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la 74e session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar
Ousmane Sonko a présidé hier, vendredi 27 septembre 2024, la cérémonie d’ouverture de la 74e session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). A cette occasion, le Premier ministre sénégalais a fait savoir que le trafic aérien en Afrique devrait croître à un rythme inférieur à 4,6% par an au cours des 20 prochaines années, mais un taux au-dessus de la moyenne mondiale de 3,5%.
Le trafic aérien en Afrique devrait croître à un rythme inférieur à 4,6% par an au cours des 20 prochaines années, mais un taux au-dessus de la moyenne mondiale de 3,5%. C’est ce qu’a révélé le Premier ministre, Ousmane Sonko. Il s’exprimait hier, vendredi 27 septembre 2024, lors de la cérémonie d’ouverture de la 74ᵉ session du Comité des ministres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Selon lui, cette croissance va être alimentée par l’urbanisation rapide, l’augmentation des revenus et la forte croissance démographique. «L’implémentation du marché unique du transport aérien africain, lancée en 2018, constitue l’un des 12 projets phares de l’Agenda 2063 de l’Union africaine», indique-t-il.
Pour le Premier ministre, ce marché unique devrait permettre la création de 300.000 emplois directs et de 2 millions d’emplois indirects sur le continent et l’augmentation du PIB [Produit intérieur brut] africain de 4,2 milliards de dollars. «Ces chiffres mettent en exergue l’importance du transport aérien qui constitue un moteur-clé du développement économique de l’Afrique, avec des perspectives de croissance significatives à moins et long terme», a dit M. Sonko.
Par ailleurs, le Premier ministre s’est réjoui des nombreuses initiatives prises par les États pour développer leur transport aérien et en faire des outils au service de leur développement et de l’Afrique. Il a cité, en guise d’exemple, “la construction de nouveaux aéroports, le lancement de nouvelles compagnies aériennes et la mise en œuvre de projets aéroportuaires structurants tels que les Académies des métiers de l’aviation et autres Centres de maintenance des avions. Dans la foulée, Ousmane Sonko, a plaidé, pour ”l’élargissement” de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) à d’autres Etats du continent. «Nous devons tous continuer d’œuvrer à son [élargissement à d’autres Etats africains. 19 Etats, c’est déjà bien, bientôt certainement un vingtième : mais nous considérons que l’ensemble des Etats africains devraient et pourraient faire partie de l’ASECNA», a-t-il déclaré.
Selon Ousmane Sonko, l’ASECNA est non seulement un instrument d’intégration majeur, mais aussi et surtout le bras technique des Etats pour un développement harmonieux du secteur des transports aériens. «La solidarité sur laquelle a été bâtie l’ASECNA au fil des années s’est renforcée”, lui permettant de devenir ‘’un centre d’excellence mondialement reconnu. L’ASECNA a surtout su s’adapter à l’évolution très rapide dans le domaine de l’aviation civile, ce qui a permis à l’institution communautaire d’être à la pointe de la technologie dans tous les domaines», soutient-il.