LES ACTEURS PARIENT SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’HORTICULTURE
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années.
![](https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/section_hero/public/raw_photos/cncr_thies.jpg?itok=UPm-iM0z)
A l’instar des zones agroécologiques du Sénégal, Thiès a abrité les journées de mobilisation du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) pour évaluer leurs activités durant ses trois dernières années. 2000 membres dont 400 issus de la région ont pris part à cette activité. «De par sa position stratégique en regroupant une bonne partie de la Zone des Niayes, Thiès constitue une illustration parfaite du poids que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’élaboration de la stratégie de souveraineté alimentaire», indique le Directeur régional du développement rural (Drdr), Abiboulaye Sidibé. Il a précisé que le Cncr a joué un rôle crucial dans le plaidoyer pour l’application de la loi sylvopastorale. «Le Cncr a traversé des moments difficiles avec la pandémie de Covid 19 , la guerre russo-ukrainienne et la situation d’insécurité des pays de la sous-région», rappelle M. Sidibé. Qui précise qu’après réaménagement du Plan Sénégal émergent pour s’adapter au contexte, ils sont passés au plan d’action prioritaire ; d’où l’importance de ces journées de mobilisation paysanne qui vont permettre d’approfondir et de mieux peaufiner tout ce qui va entraîner la bonne marche du secteur de l’économie. «80 % des exportations de produits horticoles proviennent de la Zone des Niayes», révèle une étude d’après le Drdr pour démontrer le rôle que le sous-secteur de l’horticulture joue dans l’économie du pays. «Cependant, les menaces sont réelles», admet-il. Avant d’ajouter que l’urbanisation galopante, les changements climatiques et les systèmes d’irrigation sont des contraintes qu’ils sont en train de remédier avec l’appui des différents partenaires de l’Etat.
Auditionner les candidats à la Présidentielle
Pour l’élection présidentielle du 25 février prochain, le Cncr souhaite auditionner les candidats. «Nous attendons que les candidats viennent vers nous ou nous irons vers eux pour partager avec eux nos réflexions, pour voir les points sur lesquels nous pouvons nous accorder et travailler ensemble», a dit Ndiakhaté Fall, président du Cncr antenne Thies.