L’IGE AUDITE LES TITRES MINIERS OCTROYES DEPUIS QUELQUES ANNEES
Bassirou Diomaye Faye séjourne à Kédougou depuis ce vendredi matin. Il a visité la Falémé et assuré de l’effectivité du décret interdisant les activités d’orpaillage pendant 3 ans.
Bassirou Diomaye Faye séjourne à Kédougou depuis ce vendredi matin. Il a visité la Falémé et assuré de l’effectivité du décret interdisant les activités d’orpaillage pendant 3 ans. Le Président dit attendre le rapport de l’Ige sur l’octroi des titres miniers ces dernières années.
Pour son premier jour à Kédougou, Bassirou Diomaye Faye a visité les sites d’orpaillage de la Falémé. Ce déplacement, qu’il avait annoncé lundi, lors de la cérémonie de présentation du référentiel Sénégal 2050, a pour objet de constater les dégâts matériels du débordement du Fleuve Gambie.
À bord d’un avion de l’armée de l’air, le chef de l’Etat a enfilé un treillis militaire, manches retroussées, pour lancer l’offensive contre les inondations. Et Kédougou n’est que la première étape puisqu’il se rendra à Bakel, noyé dans les eaux du Fleuve Sénégal mélangées à celles des pluies torrentielles. Comme à Matam et à Podor. Mais en attendant, à Kédougou, le président de la République s’est adressé à la presse à Saraya pour rendre compte de la situation de la Falémé. Il a salué le «travail remarquable» des Forces de défense et de sécurité (Fds) qui veillent sur le périmètre qui fait l’objet d’interdiction de toute activité d’orpaillage à 500 mètres de la Falémé jusqu’en 2027.
Il a, en outre, indiqué que ce déplacement rentre dans le cadre d’une veille permanente de l’application des mesures prises. «C’est surtout pour constater de visu le niveau d’application du décret», a-t-il précisé au micro du correspondant de E-Media à Kédougou. Il a rappelé qu’il est question de protéger l’eau de la Falémé qui fait l’objet d’agressions environnementales avec une «pollution grave». Or, a-t-il martelé, c’est une «question vitale». Bassirou Diomaye Faye a rappelé avoir saisi l’Inspection générale d’Etat (Ige) pour procéder à «l’audit des titres miniers octroyés» depuis quelques années.