ASSISES DE L'ENTREPRISE, LE SECTEUR PRIVÉ MET EN AVANT SA CONTRIBUTION DANS L'ÉDUCATION ET LA FORMATION
Pour l’employabilité des apprenants, Dr Pape Madické Diop a cité 2 exemples : le Centre Sectoriel aux Métiers portuaires avec un taux d’insertion de 86% dès la sortie et BEM qui enregistre un taux d’insertion de 98% en Formation Initiale.
Les Assises de l’entreprise 2024 ne pouvait se tenir sans accorder la place qui sied à l’éducation, la qualification et l’emploi des jeunes. D’ailleurs, à en croire Dr Pape Madické Diop, Président du Pôle d’Excellence Education-Formation Professionnelle-Enseignement Supérieur du CNP, la présence du ministre pour présider le Symposium « témoigne de l’intérêt tout particulier que l’Etat du Sénégal accorde à l’éducation, à la qualification et à l’emploi des jeunes ».
Une présence qui, selon Dr Diop, prolonge et matérialise la volonté du Chef de l’Etat, SEM M. le Président de République Bassirou Diomaye Faye. Cet engagement présidentiel a été notamment exprimé lors de son adresse à la nation le 3 avril 2024. « Chers jeunes du Sénégal, je fais miens vos rêves, vos aspirations, et vos ambitions légitimes de réussir pour être utiles à vous-mêmes, à vos familles, vos communautés et votre pays », cite-t-il.
Le CNP, conscient de son rôle et de sa mission, répond, selon Madické Diop, favorablement à la priorité présidentielle. Mieux, précise-t-il, le CNP a engagé ses membres, notamment le Pôle d’Excellence « Education-Formation professionnelle- Enseignement supérieur », à assumer leur part de responsabilité dans le combat pour la qualification des jeunes, leur employabilité et leur insertion dans la vie active.
« C’est pourquoi, notre Symposium se propose de réunir tous les acteurs privés et publics autour d’un thème central : ‘Etat des lieux et perspectives de l’insertion des jeunes en milieu professionnel’ ». De cette problématique, poursuit le Président Diop, deux sous thèmes ont fait l’objet d’ateliers : Le premier pour mettre en perspective l’alternance comme solution à l’emploi des jeunes et le second, pour interroger la question du financement et du développement de l’enseignement privé.
Ainsi, à l’issue des travaux, un mémorandum proposera des solutions claires et pratiques pour la qualification et l’emploi des jeunes.
Le Dr Diop n’en a pas moins profité de cette tribune pour rappeler quelques éléments statistiques qui permettent d’appréhender le rôle et la contribution du secteur privé de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur.
· Effectifs élèves/apprenants/étudiants en 2023 : 4.234.841
· Public : 2.933.062 soit 70%
· Privé : 1.256.355 soit 30%
· Dans le supérieur, en 2023, notre pays a accueilli 18.800 étudiants internationaux dont 13.000 dans le privé, soit 69%.
· Pour l’employabilité des apprenants, il a cité 2 exemples illustratifs : le Centre Sectoriel aux Métiers portuaires avec un taux d’insertion de 86% dès la sortie et BEM qui enregistre un taux d’insertion de 98% en Formation Initiale.
Pour Dr Madické Diop, le mérite de ces résultats remarquables revient à tous les acteurs du secteur privé de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur : la tutelle au premier chef, les parents, les chefs d’entreprises, les enseignants, le personnel d’encadrement et de soutien…et bien sûr les élèves, les apprenants et les étudiants ».