VIDEOL’UGB ADOUBE ADAMA DIAW
C’est la grande salle de conférence Pr Gallaye Dia du Centre d’Excellence Africain en Mathématiques, Informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui abrite ce colloque international en hommage au Professeur Adama Diaw.
L’Université Gaston Berger de Saint-Louis abrite depuis hier, mardi8août, un colloque international en hommage au Professeur Adama Diaw. C’est à l’initiative des responsables de l’Ufr des Sciences Économiques et de Gestion de cette université qui ont voulu le remercier pour les services rendus au moment de son départ à la retraite. Le thème de ce colloque de trois jours est centré sur « la Recherche en Sciences Économiques et de Gestion en Afrique à l’épreuve des questions du moment ». Des participants de plus de huit pays d’Afrique et d’Europe y prennent part.
C’est la grande salle de conférence Pr Gallaye Dia du Centre d’Excellence Africain en Mathématiques, Informatique et TIC (CEA-MITIC) de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis qui abrite ce colloque international en hommage au Professeur Adama Diaw.
Axé sur le thème « La Recherche en Sciences Économiques et de Gestion en Afrique à l’épreuve des questions du moment », ce colloque a été organisé pour sacrifier à la tradition des universités. « Vous savez dans les grandes universités, c’est une tradition quand un des collègues les plus valeureux est admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite, qu’une cérémonie d’hommage soit organisée à son honneur pour lui dire Merci.
Le second élément, ce sont les valeurs qu’incarne celui que nous célébrons aujourd’hui à savoir l’humilité, la loyauté, la probité et la courtoisie. Le dernier élément est lié à son parcours car quand le Pr Adama Diaw est arrivé à Saint-Louis en octobre 1999, on avait qu’un seul professeur de rang magistral. Aujourd’hui, qu’il doit nous dire au revoir, nous en avons au moins 15 dont 8 professeurs titulaires et 7 maîtres de conférences. C’est beaucoup de chemin qui a été parcouru », a rappelé le Pr El Hadj Abdoul Aziz Ndiaye, Directeur de l’Ufr des Sciences Économiques et de Gestion de l’UGB de Saint-Louis. Cette Ufr qu’il (Adama Diaw) a servie pendant plusieurs années, a voulu le présenter en modèle aux jeunes étudiants afin qu’ils puissent s’inspirer de son parcours et de son travail. Car, selon toujours le Pr Ndiaye, les jeunes manquent de repères dans nos pays. « Le fait de faire ces cérémonies devant nos étudiants c’est leur dire voilà un exemple à suivre. Nous n’avons pas également voulu attendre qu’il soit parti pour faire cette cérémonie d’hommage à son honneur », a-t-il dit tout en liant que Dieu lui prête longue vie. Il a aussi rappelé que le rôle des universités consiste, au-delà de la formation, à contribuer au développement des terroirs. Plusieurs sessions, des panels et échanges autour de divers sujets et thématiques sont attendus dans ce colloque international qui réunit pendant trois jours des participants issus de plus de huit pays d’Afrique et d’Europe.
LE PR ADAMA DIAW SUR LES PROBLÈMES DES UNIVERSITÉS : « Il faut qu’on revienne à l’orthodoxie universitaire car la politique n’a pas sa place dans les universités »
Les crises répétitives qui sévissent au sein des universités sénégalaises inquiètent au plus haut niveau le Pr Adama Diaw, enseignant-chercheur en Sciences Économiques et de Gestion à l’UGB de Saint-Louis. Selon lui, la politique n’a pas sa place dans les universités qui ne devraient être que des lieux où les étudiants viennent acquérir du savoir et repartent. « Il faut que l’étudiant se dise qu’il va à l’Université pour apprendre mais pas pour faire de la politique. Parce que chacun vient à l’Université avec ses convictions politiques. Et si on doit alors régler les batailles politiques ici dans le domaine universitaire, nous n’en sortirons jamais », a fait savoir le Pr Adama Diaw qui prône à cet effet le retour à l’orthodoxie universitaire. Car, a-t-il poursuivi, « autrement, ce sont des milliards et des milliards FCFA, dont d’autres couches de la société ont fortement besoin qui seront gaspillés.