L'UNESCO S'INTERRESSE A L'INDUSTRIE DU FILM AFRICAIN
L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce lancer un rapport intitulé "L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance", mardi 5 octobre, à son siège, à Paris.
Dakar, 1er oct (APS) - L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) annonce lancer un rapport intitulé "L’industrie du film en Afrique : tendances, défis et opportunités de croissance", mardi 5 octobre, à son siège, à Paris.
"Pour la première fois, une cartographie complète de cette industrie dans les 54 pays du continent africain est disponible, incluant de nouvelles données quantitatives et qualitatives", souligne l’Unesco dans un communiqué posté sur son site Internet.
Le lancement de l’étude sera dirigé par le chef de l’entité chargée de la diversité des expressions culturelles de cette agence spécialisée des Nations unies, Toussaint Tiendrebeogo.
Il sera suivi de la projection de 10 films et de trois tables rondes, des activités qui prendront fin jeudi 7 octobre.
Les tables rondes auront pour thèmes suivants : "Développer et produire des films en Afrique : vers une industrie pérenne", "Investir dans l’industrie du film en Afrique : enjeux, blocages et atouts" et "Appui institutionnel au cinéma africain : quelles priorités d’actions et synergies entre organisations internationales".
Le public peut suivre ces manifestations via le site Internet de l’Unesco, selon le communiqué.
Cette publication est le fruit d’une étude exploratoire lancée en octobre 2020 par l’Unesco sur l’industrie cinématographique et audiovisuelle en Afrique, indique la même source.
Elle ajoute que cette publication "permet de mieux comprendre les défis et les besoins du secteur et propose une feuille de route pour aider les États à élaborer et à mettre en œuvre des politiques [cinématographiques]."
Selon l’Unesco, la production et la distribution d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles est l’un des secteurs de croissance les plus dynamiques en Afrique et dans les autres parties du monde.
"Ce secteur a connu une expansion de la production grâce aux technologies numériques. Pourtant, sur une grande partie du continent, le potentiel économique du secteur cinématographique et audiovisuel reste largement inexploité", relève l’agence des Nations unies.
Lors du lancement du rapport, les représentants des États membres de la région africaine de l’Unesco, des organisations internationales partenaires de l’agence, les réalisateurs et les autres professionnels du cinéma discuteront des tendances, des opportunités et des défis de l’industrie cinématographique et audiovisuelle africaine.
Des cinéastes de renom, dont Abderrahmane Sissako (Mauritanie), Mati Diop (Sénégal), les producteurs Oumar Sall (Sénégal), Dora Bouchoucha (Tunisie), Steven Markovitz (Afrique du Sud) et Rosana George-Hart, la directrice générale par intérim du "Silverbird Film Distribution" (Nigeria), y prendront part.
D’autres professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, dont Séraphine Angoula, la directrice de la programmation et de la communication de Canal Olympia/Vivendi (France), Ben Amadasun, le responsable des contenus africains de Netflix (plateforme de diffusion de films), vont également y participer.
Des représentants d’organisations internationales partenaires de l’Unesco, dont la Commission de l’Union africaine, la Commission européenne, l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, l’Organisation internationale de la Francophonie et la Fédération panafricaine des cinéastes, prendront part aux tables rondes.