«UBBI TEY JANG TEY» TOUJOURS A LA PEINE
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés.
Le concept « ubbi tey jang tèy » risque de ne pas être effectif cette année. Pour cause, plusieurs écoles du pays ne sont pas encore prêtes pour accueillir des élèves. Ce, alors que la rentrée scolaire est prévue le 2 octobre prochain pour les personnels enseignant et administratif, et le 5 octobre pour les élèves.
Malgré les efforts consentis chaque année pour le « ubbi tèy, jang tèy » sur tout l’étendue du pays, cette année encore, on est confronté aux mêmes difficultés. Le SAEMSS craint un démarrage des cours à deux vitesses. Et pour cause, certains établissements privés sont déjà à pied d’œuvre pour la rentrée scolaire à la date annoncée alors que dans d’autres dans zones du pays, des écoles sont inondées. Mieux, elles sont confrontées à l’absence de fournitures scolaires surtout en milieu rural.
Les eaux pluviales ont donc envahi certaines écoles du pays qui pataugent. Ce qui fait que ne sera pas facile pour les élèves et les personnels enseignant et administratif de s’y installer. A ces problèmes, s’ajoute le retard de signature des ordres de services d’affectation. Pour le SELS, il est aussi urgent de régler la question des ordres de services d’affectation du mouvement national.
Selon toujours le SELS, le fait que ces ordres de services d’affectation ne soient pas signés constitue un réel problème car, sans cette signature, les enseignants ne pourront pas rejoindre leur lieu de service le jour de la rentrée scolaire. Il y a aussi la problématique de la publication des résultats des enseignants sortis du recrutement spécial de 2021. Le souci majeur est sans nul doute le déficit d’enseignants auquel il est urgent de trouver une solution permanente car, la rentrée est très proche.
A ces problèmes qui risquent de compliquer la rentrée scolaire, il y a l’alerte des syndicalistes. Si les syndicats d’enseignants saluent des avancées dans la mise du protocole d’accord du 26 février 2022, ils relèvent pour autant des retards dans la matérialisation de certains points d’accord.