VERS LA CRÉATION D’UN CENTRE DE TRADUCTION, DE LITTÉRATURE ET D’ÉCRITURE À ZIGUINCHOR
Le "Colloque de Dakar sur la traduction : l’Afrique et ses diasporas" (14-18 juin) a démarré ses travaux ce mardi, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), avec l’objectif d’"instaurer" une collaboration inter universitaire
Dakar, 14 juin (APS) - Le "Colloque de Dakar sur la traduction : l’Afrique et ses diasporas" (14-18 juin) a démarré ses travaux ce mardi, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), avec l’objectif d’"instaurer" une collaboration entre Rutgers University, l’Université Assane Seck de Ziguinchor, New York University Abu Dhabi et l’UCAD, a constaté l’APS.
Les initiateurs annoncent qu’il "servira de plateforme de sensibilisation pour soutenir la mise en place d’un Centre de traduction, de littérature et d’écriture à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (…)".
Ce centre de traduction aura pour rôle de "former des auteurs, des traducteurs et des universitaires en leur laissant une espace pour produire et aider les générations futures".
Il disposera d’un budget afin d’"aider les écrivains pauvres à créer, survivre et à travailler", tout en évitant de "souffrir, ce qui signifie que le Centre sera un lieu qui permettra à ces penseurs, peu importe leur origine, d’aller à Ziguinchor et d’y travailler en paix".
Selon le professeur Cheikh Mouhamadou Soumoune Diop de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, la traduction littéraire aide à promouvoir l’identité plurielle, la diversité linguistique et la découverte mutuelle.
"Elle fait aussi la promotion de la liberté d’expression et de la critique ouverte", a-t-il dit, indiquant que traduire nécessite une réciprocité dans l’usage des langues.
Il a salué "les mérites du symposium qui rentre dans la logique d’une justice globale".
Selon Baba Badji de l’Université Rutgers aux USA, ce qui intéresse les initiateurs de la rencontre, "c’est de connecter l’Afrique et les USA (…) pour montrer que les racines sont importantes et qu’il faudrait y retourner symboliquement’’.