LES FEMMES POUR UN PLAIDOYER FORT
POLITIQUES ENERGETIQUES ET GENRE
Des efforts ont été faits dans l’élaboration des politiques énergétiques au Sénégal, admet l’Ong energy 4 Impact. Toutefois, la prise en compte du genre est loin d’être une réalité. Fort de ce constat ladite Ong se déploie pour un plaidoyer fort en vue de l’élaboration de la lettre de politique sectorielle 2018. C’est ce qui ressort de l’atelier de restitution des résultats de ladite Ong, tenu hier, vendredi à Dakar.
Faire en sorte que les femmes, constituant la majorité de la population sénégalaise et consommatrices d’énergie, de par leurs activités de revenues, puissent bâtir un plaidoyer fort aux fins d’être pris en compte dans l’élaboration de la lettre de politique sectorielle en 2018. C’est ce à quoi s’active l’Ong Energy 4 Impact. Pour ce faire, un atelier de restitution des résultats portant stratégies pour l’accélération de l’accès à l’énergie, s’est tenu hier, vendredi, à Dakar pour influencer l’intégration d’objectifs clairs sur le genre dans les plans d’actions national et l’articulation des interventions des parties prenantes de sorte que toutes contribuent également à une autonomisation des femmes et à la création d’emplois.
Sous ce rapport, Louis Seck, directeur Energy 4 Impact de dire: «Le ministère de l’Energie s’est fixé des objectifs ambitieux et réalisables. Et pour ce faire, il faut que tout le monde s’y implique, notamment les femmes. Dès lors, la dimension genre devient incontournable si nous voulons une énergie pour tous», a-t-il fait savoir, tout en laissant entendre qu’ «un bon travail a été fait en parfaite collaboration avec la tutelle (ministère)». Il ajoute: «Personnellement, j’ai assisté à plusieurs rencontres de la Cedeao, auxquelles le Sénégal a été cité nommément comme exemple à suivre en matière de politique énergétique. Parce que dans les documents de références, la dimension genre a été bien prise en compte. Par conséquent, aujourd’hui, il est question de le matérialiser. Et ceci implique la participation des femmes», a-t-il justifié.
Toutefois, de préciser: «Aujourd’hui, après trois ans d’activités, il est question de partager avec le ministère de l’énergie, notre partenaire le bilan de nos activités sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché avant d’entamer la deuxième phase qui commence en janvier 2018».
Enfin, renseigne-t-il: «Dans la première phase nous avons beaucoup appris et nous comptons consolider et valoriser ces expériences avec tous les acteurs pour plus d’efficacité et d’efficience des projets relatifs à l’accès à l’énergie durable», a-t-il fait savoir.