UN ISLAMOLOGUE MET EN EXERGUE LA PLACE ACCORDÉE À LA FEMME PAR LE CORAN
L’islamologue El Hadj Moustapha Guèye a rappelé samedi à Kaolalck (centre), la place "importante" de la femme dans le Coran à l’occasion de de la ziarra annuelle dédiée à Mame Astou Diankha, mère de Cheikh al Islam El Hadj Ibrahima Niasse
Kaolack, 3 mars (APS) - L’islamologue El Hadj Moustapha Guèye a rappelé samedi à Kaolalck (centre), la place "importante" de la femme dans le Coran à l’occasion de de la ziarra annuelle dédiée à Mame Astou Diankha, mère de Cheikh al Islam El Hadj Ibrahima Niasse.
"La femme est un être diffèrent mais égal de l’homme et entre les deux il ne saurait y être question de supériorité", a-t-il dit lors la conférence publique sur le thème : "Les droits de la femme en islam", organisée dans le cadre de la 14e édition de la ziarra annuelle dédiée à Mame Astou Diankha.
"Ces droits ont été consacrés par le Coran qui évoque la femme dans dix sourates différentes et lui dédie spécialement une des quatre plus grandes sourates", a expliqué le conférencier, relevant "un signe de l’importance de la gent féminine pour les textes sacrés".
Selon lui, "au même titre que l’homme, la femme a des droits et devoirs qui lui permettent de sortir en cas de nécessité pour mener des activités liées au développement économique de la société dans laquelle elle évolue".
"Il suffit qu’elle soit consciente de sa spécificité en prenant soin de sa démarche, de son habillement et de son comportement soumis à des normes qui concourent à préserver sa dignité", a indiqué El Hadj Moustapha Guèye, ancien commissaire général au pèlerinage à la Mecque.
"La femme dans l’histoire des peuples n’a pas toujours eu cette place dans la société et a été l’objet de discriminations’’, a-t-il ajouté, signalant que "dans certaines sociétés asiatiques, la femme accompagnait systématiquement son époux décédé dans sa tombe".
"Dans certaines autres sociétés, les bébés de sexes féminins étaient tout simplement enterrés" vivants, a souligné le président des imams et oulémas du Sénégal. . Il a insisté sur "les principes islamiques qui ont libéré la femme en lui donnant ses droits depuis plusieurs siècles".