UNE FEMME A LA TÊTE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Les femmes réclament la présidence de l’Assemblée nationale. Après les élections locales du 23 janvier dernier qui ont élu 18 femmes maires, la présidente de Women in mining, Aida Diop Ndiaye, les invite à ses mobiliser en vue des Législatives
Les femmes réclament la présidence de l’Assemblée nationale. Après les élections locales du 23 janvier dernier qui ont élu 18 femmes maires, la présidente de Women in mining, Aida Diop Ndiaye, les invite à ses mobiliser en vue des Législatives du 31 juillet prochain. « Même si le chiffre (18 maires) est encore faible, il faudrait quand même saluer cet engagement politique des femmes qui font face, dès fois aussi, à des contraintes socioculturelles, traditionnelles et cultuelles et surtout par rapport à l’avènement des réseaux sociaux, les dénigrements et autres, ça peut les bloquer », a-t-elle plaidé pour la promotion du leadership féminin.
Mais, elle ajoutera « qu’il faudrait qu’on puisse encourager davantage les femmes à aller à l’assaut du Parlement. Parce que c’est au niveau de l’Assemblée nationale qu’on vote les lois et qu’on fait le suivi de l’action gouvernementale. Il faudrait qu’on puisse avoir pourquoi pas une femme à la tête de l’Assemblée nationale parce que depuis les indépendances c’est devenu quelque chose d’urgent… On a la loi sur la Parité, c’est un acquis mais il faudrait qu’on ait plus de jeunes femmes à l’Assemblée (de la trempe de) Marème Soda Ndiaye, (la plus jeune députée de l’hémicycle). »
Il faudrait aussi, selon la géologue de formation, « que ces femmes puissent savoir que ces postes qu’elles occupent ne sont pas des sinécures mais vraiment du sacerdoce qu’il faudrait savoir développer ».