VIDEOLA GROSSE POLEMIQUE, ONFRAY ATTAQUE PERSONNELLEMENT MACRON
Le texte est censé dénoncer les errances de l'exécutif - affaire Benalla, nomination de Philippe Besson et levée de fonds à Las Vegas -, sobrement qualifiées de "doigts dans le cul" par l'essayiste
C'est une charge violente aux accents homophobes: dans une lettre ouverte au président de la République, le philosophe Michel Onfray multiplie les allusions homophobes.
Le texte est censé dénoncer les errances de l'exécutif - affaire Benalla, nomination de Philippe Besson et levée de fonds à Las Vegas -, sobrement qualifiées de "doigts dans le cul" par l'essayiste. S'appuyant sur un cliché d'Emmanuel Macron à Saint-Martin, photographié au côté d'un jeune homme torse nu adressant un doigt d'honneur à l'objectif, Michel Onfray vise personnellement le chef de l'Etat, déjà attaqué pendant la campagne présidentielle sur son homosexualité supposée.
"Mon Chéri, je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison et luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu'au plus profond – si tu me permets l’expression…", écrit celui qui prétend s'inscrire dans la tradition pamphlétaire française.
"Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain."
Le polémiste ponctue sa diatribe d'une référence à la photo d'Emmanuel Macron lors de la dernière fête de la musique, sur laquelle son épouse et lui sont entourés des danseurs s'étant produits dans la cour de l'Élysée lors du concert du DJ LGBT Kiddy Smile. Le cliché avait alors provoqué une série de propos homophobes.
"Ce sourire, c’est le même que tu arborais sur les marches de l’Elysée le jour de la fête de la musique en compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil langage des signes", écrit Michel Onfray.
Pour faire bonne mesure, ce dernier conclut son texte par une analogie historique, estimant que Philippe Besson, nommé consul de France à Los Angeles, est à Emmanuel Macron "ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline et Sollers à Mao".