LE PROJET « SISTERS CREATE » RELÈVE LA CRÉATIVITÉ DES FILLES DE LA BANLIEUE
Partout dans le monde, les possibilités de participation des filles sont limitées en raison des traditions, des structures et des valeurs.
A travers le projet «Sisters create», les jeunes des «zones laissées pour compte» sont organisés et travaillent activement, par le biais de la musique, des médias et des activités culturelles, pour faire progresser l’égalité des chances entre les filles et les garçons. A cet effet, 250 jeunes sénégalais sont activement impliqués pour promouvoir le respect et la réalisation des droits des enfants et l’égalité des droits en faveur des filles.
Partout dans le monde, les possibilités de participation des filles sont limitées en raison des traditions, des structures et des valeurs.
Le projet «Sisters create» a été créé en raison d’une fusion innovante de la lutte internationale de Plan International pour l’égalité des droits des filles et la façon dont Fryshuset travaille à l’autonomisation des filles. Ce projet vise à donner de l’inspiration, de l’espace et des outils aux filles des «zones laissées pour compte» en Suède et au Sénégal, afin de créer un changement durable pour l’égalité et ainsi contribuer à la réalisation de l’ODD-5. «Le projet “Sisters create” met un accent particulier sur les activités de communication des cultures urbaines basées sur une approche centrée sur les droits afin de s’assurer que les messages des filles atteignent un large public.
Le projet interagit avec des artistes établis qui sont des modèles importants avec des personnalités inspirantes. Au moyen de lieux physiques et numériques, un mouvement commun est créé pour que les filles revendiquent leur espace dans la société et façonnent leur propre avenir», lit-on dans un document de Plan International qui nous est parvenu.
A Pikine, une des banlieues de Dakar où se trouve le Studio Timbuktu, initié par l’artiste Jason “Timbuktu” Diakité, en collaboration avec le rappeur sénégalais Matador, les jeunes apprennent à connaître leurs droits et à développer leurs compétences artistiques et techniques en musique, théâtre, arts et médias (radio, télévision et médias sociaux) et ont la possibilité de diffuser leurs messages. Ainsi 250 jeunes sénégalais sont activement impliqués pour promouvoir le respect et la réalisation des droits des enfants et l’égalité des droits des filles.