L'IFTAR COMMUNÉMENT APPELÉ NDOGOU AU SÉNÉGAL, INSCRIT AU PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE L'HUMANITÉ
Sur demande de quatre pays musulmans, le Comité de l'Unesco a validé cette semaine l'inscription de l'iftar, repas de rupture du jeûne pendant le ramadan, au prestigieux registre du patrimoine culturel immatériel mondial
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Bonne nouvelle pour la culture musulmane. Selon une information de l'Agence France Presse datée du 6 décembre 2023, le Comité intergouvernemental de l'Unesco réuni au Botswana a entériné l'inscription des "traditions socioculturelles" de l'iftar au patrimoine immatériel de l'humanité.
C'est une demande déposée par l'Azerbaïdjan, l'Iran, l'Ouzbékistan et la Turquie qui a ainsi été exaucée. L'iftar, le repas pris au coucher du soleil pour rompre le jeûne pendant le ramadan, rejoint donc la prestigieuse liste du patrimoine mondial immatériel.
Dans sa description, l'Unesco souligne que l'iftar est "observé par les musulmans au coucher du soleil pendant le mois de ramadan, après l'accomplissement de tous les rites religieux et cérémoniels". Il s'agit souvent de "rassemblements ou de repas, renforçant les liens familiaux et communautaires".
Sa pratique se transmet de génération en génération au sein des familles, précise l'organisation, qui note également que les enfants se voient confier la préparation de plats traditionnels. Au-delà de la dimension culinaire, l'iftar promeut des valeurs universelles de générosité, paix et tolérance.
Les quatre pays demandeurs espèrent que cette reconnaissance permettra de mieux faire connaître la diversité des traditions liées à l'iftar, mais aussi de montrer comment le patrimoine culturel immatériel peut favoriser le dialogue entre les peuples.