TRUMP COUPABLE
Il est déclaré coupable de toutes les charges dans l'affaire du paiement à Stormy Daniels. Une première historique pour un ancien président américain. Trump a immédiatement dénoncé un "jour de honte" promettant le "vrai verdict" à la présidentielle
(SenePlus) - L'ex-président américain Donald Trump a été déclaré coupable hier par un jury new-yorkais de toutes les charges pour lesquelles il était poursuivi, à savoir 34 chefs d'accusation de falsification volontaire de documents comptables dans le but d'influencer l'élection présidentielle de 2016.
Après cinq semaines de procès et moins de deux jours de délibérations, les 12 jurés du tribunal de Manhattan ont reconnu la culpabilité de Donald Trump. Le juge Merchan a annoncé que la peine de l'ancien président serait prononcée le 11 juillet prochain.
Dans sa réaction rapportée par Le Point Afrique, Trump n'a pas caché sa colère face à ce jugement. "« Guilty ! » Quel jour de honte... Le vrai verdict sera le 5 novembre", a-t-il dénoncé selon Le Point Afrique, faisant référence à la prochaine élection présidentielle où il pourrait être de nouveau candidat.
Selon l'accusation, Donald Trump aurait versé 130 000 dollars en 2016 à l'avocat Michael Cohen afin de couvrir les dépenses liées au paiement effectué par ce dernier pour acheter le silence de l'actrice pornographique Stormy Daniels, avec qui Trump aurait eu une liaison en 2006. Ces remboursements, qualifiés de "dépenses juridiques" dans les comptes, constitueraient une falsification destinée à influencer le résultat du scrutin présidentiel.
En théorie, le principal intéressé risque jusqu'à 4 ans de prison pour ce délit. Toutefois, comme le souligne Le Point Afrique, "de nombreux experts doutent qu'il soit condamné à de la prison ferme", compte tenu du fait qu'il s'agit d'une première condamnation pour un crime non-violent.
Ce procès new-yorkais était considéré comme le moins solide des 4 procédures judiciaires en cours contre Donald Trump. Les 3 autres, liés aux documents classifiés stockés à Mar-a-Lago, aux tentatives de renversement des résultats de la présidentielle 2020 ou encore à des pressions sur les autorités de Géorgie, ne devraient pas être jugés avant le scrutin de novembre 2024.