CONFICENTIEL DE 'BES BI LE JOUR' DE CE MERCREDI 14 AOÜT 2024
Baadoolo - Elle perd du sang, sans secours !
C’était le 13 août. C’était le black-out. Une seule une : «Journée sans presse». Le Sénégal est la risée du monde. Pardon, le mot «risée» est interdit. À côté des Unes, il y avait les autres. Loolou mooy démocratie. Cette presse dans le coma a besoin d’une ambulance. D’une perfusion aussi. Sur les statuts WhatsApp, c’est un rouge de danger, tel un accidenté, qui a perdu beaucoup de sang. Qui saigne sans secours. On sans presse de tuer la presse. Mais en voulant casser des plumes, on risque d’y laisser des plumes. À nous aussi, si on ne change pas de modèle, c’est une mort reprogrammée.
Difficultés des médias L’Unsas solidaire des travailleurs de la presse
L’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) est solidaire «des travailleurs de la presse mobilisés pour la défense de leur instrument de travail». Dans un communiqué, le Secrétariat exécutif de cette centrale syndicale «reste convaincue que la presse joue une mission de service public qui intègre les fonctions de veille, de facilitation du débat public, d’éducation et de divertissement». Elle estime qu’elle est «un véritable moyen de consolidation de la démocratie». C’est pourquoi, l’Unsas exhorte l’Etat au dialogue et à la concertation pour trouver des «solutions aptes à redresser le secteur et à préserver les intérêts des travailleurs des médias». Elle rappelle que la défense de la liberté de la presse est un «impératif» dans un pays démocratique.
Initiative des Dahiras mourides de Suisse et Continent Premier L’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba exposée à Genève
Alors que l’on file vers le Grand Magal de Touba, la Fédération des dahiras mourides de Suisse (Fedams), l’association Continent Premier, initiatrice du «Gingembre littéraire» et Majalis, vulgarise l’œuvre de Serigne Touba. En collaboration avec AfricaLab de l’Université de Genève, «soucieux de contribuer à asseoir les bases d’une paix durable dans un monde marqué par les conflits meurtriers et les cycles d’agressions au nom de la religion», ils vont recevoir à Genève, les 20, 21 et 22 septembre 2024 l’Exposition internationale «L’Islam et la paix dans le monde», informe un communiqué. Cet événement, rappelle-ton, s’inscrit dans le cadre des Journées Culturelles que la Fedams organise périodiquement dans sa mission de diffusion de la pensée de Cheikh Ahmadou Bamba. Une grande table ronde à l’Université de Genève sur le thème «Religion, Pacifisme, conflits et Paix mondiale» marquera cette édition 2024. Elle sera animée par plusieurs intellectuels comme le professeur Didier Péclard, directeur de AfricaLab, Université de Genève, Serigne Abdou Aziz Mbacké Majalis, Pr Ibrahima Thioub ou encore El Hadji Gorgui Wade Ndoye, fondateur de Continent Premier.
Contribution du président de la Chambre de commerce de Dakar - Abdoulaye Sow envoie 2200 tonnes de bois à Serigne Mountakha
Dans le cadre du Magal de Touba célébré ce 23 août, le président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (Unccias) a remis sa participation avec «2200 tonnes de bois morts» au khalife général des Mourides, selon un communiqué. Une tradition que Abdoulaye Sow perpétue pour «faciliter aider la cuisine des fameux berndés» lors de cet événement religieux à Touba. «Ces camions chargés à Tambacounda sont arrivés dans la cité religieuse. Ils ont été accueillis avec beaucoup de bonheur par les talibés et autres représentants du khalife qui n’ont pas manqué de magnifier le geste du président de la Chambre de commerce de Dakar», lit-on dans le communiqué.
Fermeture de l’Usine Emp-Industrie Les populations interpellent le ministre de l’Environnement
Le Collectif des impactées par les nuisances causées par EmpIndustries ex-Ganesha, une usine spécialisée dans la fabrication du plomb, interpelle le ministre de l’Environnement et de la transition écologique sur les correspondances qui lui ont été adressées depuis le mois de mai et qui sont restées sans suite. Il s’agit des localités de Niakhaté, Keur Mousseu, Diender et Pout. Lors d’un atelier sur le renforcement des capacités des journalistes et influenceurs sur les risques et impacts du plomb organisé par le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques, sociaux et culturels (Cradesc), le secrétaire général du collectif a exigé la fermeture de cette usine. «Les enfants contractent des maladies jusqu’ici inconnues, d’autres pathologies comme la tuberculose voient le jour, des cas d’avortement sont répertoriés dans ces localités, les secteurs de l’agriculture et de l’élevage agonisent parce qu’il est devenu impossible de les pratiquer du fait que les terres sont inexploitables et la nature est très impactée par ces nuisances», a dit Mamadou Lèye.