LE CORED APPELLE À UN DIALOGUE APAISÉ ENTRE MÉDIAS ET AUTORITÉS ÉTATIQUES
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) exprime sa profonde préoccupation face à la tension persistante entre les acteurs des médias et les autorités étatiques. Dans un communiqué publié ce jour, le CORED regrette cette situation conflictuelle qui, selon lui, met en péril la collaboration nécessaire entre ces deux entités, normalement destinées à être des partenaires de développement.
Le CORED appelle à un retour au calme et exhorte les différentes parties, en particulier les acteurs des médias et les autorités gouvernementales, à engager un dialogue franc. L’objectif de cette discussion serait de surmonter les difficultés actuelles du secteur médiatique et de trouver des solutions concrètes pour les résoudre.
Dans son communiqué, le CORED souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
À cet égard, le Conseil a salué « l’appel à un dialogue rénové avec la presse nationale » lancé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024.
Le CORED insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère et dépourvu d’émotions afin de revitaliser le secteur de la presse, qui a joué un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal à travers l’Afrique et le monde.
Le Conseil rappelle également les dispositions du Code de la presse, qui mettent en avant « la forte volonté des acteurs des médias d’inscrire l’exercice de leur métier dans un cadre marqué par les principes de compétence ».
Il souligne également l’importance de garantir « le droit du public à une information plurielle et de qualité, tout en respectant le droit à la vie privée, les institutions de la République, l’ordre public et les bonnes mœurs ».