LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Des pêcheurs sénégalais kidnappent deux garde-côtes bissau-guinéens
L’arroseur arrosé ! Des pêcheurs sénégalais en campagne en Guinée Bissau ont pris en otage des agents de la marine bissau-guinéenne avant de disparaître en mer. D’après des sources de «L’As», des pêcheurs originaires de Saint-Louis et de Cayar qui étaient partis en Guinée à la recherche de ressources halieutiques sont tombés sur une patrouille des garde-côtes bissau-guinéens. Il s’agit, selon nos sources, de 07 pirogues qui appartiennent aux frères Dièye. La vedette des garde-côtes s’est dirigée vers les pirogues des pêcheurs pour procéder au contrôle de routine, c’est-à-dire voir si nos compatriotes avaient une autorisation. Mais, ces derniers ne disposaient pas de licence leur permettant de pêcher dans les eaux de la Guinée Bissau. Naturellement, les garde-côtes interpellent le capitaine de chaque pirogue et les embarquent dans leur canot. Dans chaque pirogue, on demande à un agent de s’y installer pour l’arraisonner. Les pêcheurs ont donc attendu que le canot de la marine s’éloigne des pirogues pour défier les garde-côtes et prendre la direction du Sénégal. Après des heures d’attente, la marine guinéenne s’est rendue compte que ses agents ont été kidnappés par les pêcheurs. C’est ainsi qu’elle a contacté la marine sénégalaise pour l’en informer. Une fois dans les eaux sénégalaises, l’équipage composé de 12 pêcheurs est intercepté par la marine sénégalaise qui les a mis à la disposition de la gendarmerie de Mbour. Ils sont présentement en garde à vue. Quant aux capitaines des pirogues arrêtées, ils sont entre les mains de la marine bissau-guinéenne. C’est la deuxième fois qu’on note un tel incident.
36 patients de covid-19 sous traitement
Le coronavirus semble reprendre du poil de la bête. Le Séné- gal a enregistré 07 nouvelles contaminations hier sur 1573 tests réalisés, soit un taux de positivité de 0,44%. Ces nouveaux cas, détectés dans le département de Dakar, sont composés d’un cas contact et de six cas issus de la transmission communautaire. Si 08 patients suivis ont été contrôlés négatifs et déclarés guéris, 02 cas graves ont été pris en charge dans les services de réanimation. Selon le ministère de la Santé, aucun cas de décès n’a été enregistré ce mardi 07 décembre 2021. Depuis le 02 mars 2020, 74.043 cas de covid-19 ont été signalés sur l’étendue du territoire national dont 72.120 guéris. Pour les autorités sanitaires, le pays compte 1886 décédés et 36 sous traitement. S’agissant de la campagne de vaccination, 1210 personnes ont été vaccinées le mardi 07 décembre 2021, portant le nombre total à 1.334.419
Création d’un centre militaire canadien au Sénégal
Un deuxième, voire un troisième centre militaire sera érigé au Sénégal. A la suite de l’armée française qui tient une base à Dakar, l’armée canadienne va installer ses troupes au Sénégal. En réunion de conseil des ministres hier, le gouvernement a examiné et adopté le projet de loi autorisant le président de la République à ratifier le protocole d’Entente entre le Gouvernement du Sénégal et le Gouvernement du Canada concernant la création d’un centre canadien de soutien opérationnel et d’assistance à la conduite d’autres activités militaires canadiennes au Séné- gal, signé à Ottawa le 20 novembre 2018. Dans le même sillage, le gouvernement a adopté le projet de loi autorisant le chef de l’Etat à ratifier le statut de l’Organisation pour le Développement de la Femme (Odf) dans les Etats membres de l’Organisation de Coopération Islamique (Oci), adopté lors de la 37e session du Conseil des ministres des Affaires, tenue en 2010, à Douchanbé (Tadjikistan)
Mouvement au ministère de la Jeunesse
Le président de la République a effectué quelques mutations au ministère de la Jeunesse. L’inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports Ansoumana Kouma Diallo a été nommé Inspecteur Technique en remplacement de Maïssa Diao. Serigne Mouhamadou Ndimblane, inspecteur de l’Education Populaire de la Jeunesse et des Sports, est nommé inspecteur technique au ministère de la Jeunesse
Mort de 7 Casques bleus de la Minusma au Centre du Mali
Le chef de la Minusma, Elghassim Wane, déplore la perte de sept de ses éléments hier au Mali. Un communiqué de la Minusma renseigne qu’un convoi logistique de la Minusma a heurté un engin explosif improvisé entre Douentza et Sévaré sur la route nationale N° 16, dans la région de Bandiagara. Le bilan est de sept mort et trois autres grièvement blessés. Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies et chef de la Minusma, ElGhassim Wane, condamne vigoureusement cette attaque lâche et souligne qu’elle pourrait constituer un crime de guerre conformément au droit international. Selon M. Wane, cette tragédie vient alourdir le décompte macabre des attaques contre les soldats de la paix au Mali. Evoquant la mémoire des sept soldats tombés aujourd’hui sur le champ d’honneur, il rappelle que «la Minusma est l’opération de paix où les Casques bleus ont payé le plus lourd tribut, avec plus de 200 soldats tués dans l’accomplissement de leur mission». Depuis le début de l’année 2021, des dizaines d’attaques contre le personnel de la Minusma impliquant des engins explosifs improvisés ont été recensées, tuant plusieurs Casques bleus. El Ghassim Wane souligne que cette nouvelle attaque, tout comme les autres qui l’ont précédée, rappellent à nouveau l’impérieuse nécessité de faire des efforts encore plus soutenus pour stabiliser le centre du Mali. Il présente ses condoléances les plus attristées au Gouvernement des défunts Casques bleus, ainsi qu’à leurs familles.
Rencontre Y en a marre avec Wallu Sénégal
Le mouvement Y en a marre et Frapp veulent enrôler toute l’opposition en perspective de leur marche de demain (vendredi 10 décembre) pour une justice indépendante. Hier, les responsables de ces deux organisations ont rencontré la coalition Wallu Sénégal représentée par Doudou Wade, le député Mamadou Lamine Diallo et Nafi Diallo.
De nouvelles règles pour l’obtention du Capcem-Eps
Désormais, pour obtenir le Certificat d’aptitude aux fonctions de professeur de collège d’enseignement moyen en Éducation physique et sportive (Capcem-Eps), l’élève-professeur doit avoir une moyenne générale au moins égale à 12/20. C’est ce qui ressort d’un nouveau décret signé hier par le Président Macky Sall, qui a ainsi abrogé l’article 10 du décret n 2018-803 du 30 avril 2018 portant création du Capcem-Eps. Précisant que le Capcem-Eps est délivré par le ministre chargé des Sports, le chef de l’Etat a expliqué qu’ «à titre transitoire et dérogatoire, le Capcem-Eps est délivré aux élèves-professeurs titulaires du baccalauréat qui ont terminé avec succès la formation de deux (02) ans dispensée par le Centre national d’Éducation populaire et sportive (Cneps) avant l’entrée en vigueur du décret portant création dudit diplôme ». Le nouveau décret prévoit également que «les maîtres d’éducation populaire ou d’éducation physique et sportive, relevant de la hiérarchie B4 à la date d’entrée en vigueur du présent décret, peuvent être admis, selon des modalités à déterminer par arrêté du ministre des Sports, à subir une formation de quatorze (14) mois pour l’obtention du Capcem-Eps». Le chef de l’Etat satisfait ainsi un point important de la plateforme revendicative du G7.
Querelle de voisinage à Grand-Yoff
Une querelle de voisinage à Grand Yoff qui a viré au règlement de comptes a fini par atterrir à la justice. La quarantaine révolue, Adama est considérée comme une femme belliqueuse. Elle a été écrouée à la suite d’une bagarre qui l’a opposée à une mineure du nom de S.Nd. Selon nos sources, Adama Nd. ne gobe pas sa voisine S. Nd. Elles échangent chaque jour de propos aigres-doux. Elles ont fini par se battre avant que les voisins intercèdent. Déterminée à corriger la fille, Adama Nd. a suivi la fille sur le chemin de la boutique. Elle attaque par surprise S. Nd. qu’elle a blessée au bras et à la jambe droite avant d’arracher ses cheveux. Informée, la maman de S. Nd. achemine sa fille au Centre de Santé Nabil Choucair. Elle obtient un certificat médical d’incapacité temporaire de travail de 03 jours et dépose une plainte à la police de Grand-Yoff contre Adama Nd. Cette dernière réfute les accusations devant les enquêteurs en soutenant avoir été provoquée par sa protagoniste. Adama Nd. sera placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour coups et blessures volontaires.
Le courtier gruge S. Faye de 720 000 FCFA et se retrouve en prison
L’agent immobilier T. Niang croupit en prison actuellement pour abus de confiance, au préjudice du nommé S. Faye, portant sur la somme de 720 000 FCFA. Le mis en cause a été déféré au parquet suite à une plainte déposée par S. Faye. Les faits datent du mois d’octobre dernier. A la recherche d’un logement, S. Faye tombe sur le courtier T. Niang qui lui dit disposer d’un appartement (constitué de deux chambres, d’un salon, d’une cuisine et de toilettes) à Liberté 6. L’agent immobilier indique au locataire que le paiement mensuel s’élève à 180 000 FCFA et qu’il faut 04 mois d’avance dont 02 pour le bailleur, 01 pour les frais d’agence et 01 mois pour lui. Ce qui constitue donc au total 720 000 FCFA. Croyant à la bonne foi du courtier, le locataire Faye dé- caisse les 720 000 FCFA. L’agent immobilier lui fait par la suite un contrat déchargé avec le montant convenu. Il restait maintenant la remise des clés. Mais des jours voire des semaines passent sans que S. Faye ne voie l’ombre de T. Niang et les clés de la maison, comme convenu. N’en pouvant plus de patienter, S. Faye a saisi la Police de Grand-Yoff d’une plainte contre l’agent immobilier mis en cause, T. Niang. Convoqué, ce dernier se dédouane et déclare avoir remis l’argent à un de ses amis du nom de J. Cissokho qui avait en charge la maison. Le courtier ajoute que son ami Cissokho se serait volatilisé dans la nature. Des allégations qui n’ont pas du tout convaincu les limiers qui l’ont placé en garde à vue avant de lui délivrer un ticket gratuit pour l’hôtel zéro étoile de Rebeuss pour abus de confiance portant sur la somme de 720 000 FCFA.
Le Gouvernement invité à travailler avec les diplomates
Dans ce contexte de marasme économique à cause de la pandémie de covid-19, le chef de l’Etat mise sur la diplomatie économique pour capter des financements. En réunion de conseil des ministres hier, il a invité le Gouvernement, au regard du contexte géopolitique continental et mondial, et face au défi du Plan Sénégal Emergent (PSE), à travailler, dans la proactivité, la célérité et l’efficacité, avec les missions diplomatiques et consulaires, pour asseoir les principes directeurs de notre politique étrangère ainsi que la diplomatie économique. Auparavant, le Président Sall était revenu sur la 6eédition de la conférence des ambassadeurs et Consuls généraux du Sénégal. Il a tenu à féliciter le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, le Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’Extréieur et l’ensemble des ambassadeurs, Consuls généraux et personnels du Ministère des Affaires étrangères, pour le travail accompli dans le cadre de la représentation du Sénégal à l’étranger et de la gestion de la diaspora, sur la base des orientations définies par le président de la République.
Riposte contre le variant Omicron
Le Président Sall a donné hier les axes de la riposte contre la covid19, notamment le variant Omicron. Analysant la recrudescence de la pandémie de Covid-19 dans plusieurs pays et l’apparition du nouveau variant Omicron, il a demandé au ministre de la Santé de renforcer la sensibilisation des populations et des dispositifs de lutte contre la Covid-19. Abdoulaye Diouf Sarr est invité à accentuer, avec les relais communautaires et sanitaires, les campagnes de vaccination, de même qu’une communication de premier plan du Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) sur la doctrine de lutte contre la pandémie.