LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
Cambriolage à la Direction générale de l’ISRA
Les cambriolages sont en train de devenir le jeu favori des délinquants. Le week-end passé, c’est comme s’ils avaient opté pour ce mode opératoire. Nos sources renseignent que la Direction générale de l’Isra sise à Bel Air a fait l’objet d’un cambriolage dans la nuit du samedi au dimanche. Plus d’une quinzaine d’assaillants ont débarqué à l’Isra. Ils ont réussi à tenir en respect les quatre vigiles qui n’étaient pas armés. Alors que les vigiles étaient maîtrisés par quelques membres du gang, une dizaine a foncé dans les locaux de la direction à la recherche d’argent sans doute. Nos sources soutiennent qu’ils ont mis plusieurs bureaux sens dessus-dessous, brisé les vitres des portes et saccagé des matériels. Mais c’est le directeur général de l’Isra qui a payé le plus lourd tribut, nous dit-on, puisque les assaillants ont pris son ordinateur et celui du secrétaire général et directeur scientifique. Les cambrioleurs ont emporté de l’argent, mais la somme ne doit pas être très importante, nous souffle notre source. Saisis par la Direction générale, les limiers du commissariat de Bel Air ont débarqué hier sur les lieux pour faire des constatations. Aidés par les flics de la police scientifique, ils ont relevé des indices et des empreintes. Puisqu’il nous revient que les limiers ont trouvé des taches de sang sur les vitres cassées. L’enquête se poursuit. Affaire à suivre !
La police a interpellé 202 individus pour diverses infractions
La Police nationale tire un bilan positif de la prise en charge sécuritaire des pèlerins à Tivaouane et Kaolack lors du Gamou. La Division de la communication et des relations publiques de la police renseigne que 202 individus ont été́ interpellés pour diverses infractions. Parmi eux, 107 ont été́ présentés au parquet pour les délits et crimes dont 65 pour vols simples, 07 pour vols aggravés, 01 pour flagrant délit de vol, 14 pour détention et usage, offre et cession de stupéfiants, 07 pour coups et blessures volontaires, 01 pour tentative de meurtre, 01 pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, 02 pour mise en danger de la vie d'autrui, 02 pour usurpation de fonction et tentative de corruption, 01 pour violence, outrage et voies de fait sur un agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions, 01 pour rébellion et entrave à une action de Police, 01 pour charlatanisme, 02 pour conduite de véhicule sans permis et deux 02 pour abus de confiance. Les autres personnes interpellées soit, 26 et 36 l’ont été́ respectivement pour vérification d'identité et nécessité d'enquête et 33 pour ivresse publique manifeste.
Vingt-deux accidents de la circulation constatés
Restons avec la police qui a saisi aussi quatre (04) cornets de chanvre indien et une (01) boulette de haschich ainsi que deux cent quatre-vingt-quinze (295) pièces afférentes à la conduite des véhicules. Les limiers ont également mis en fourrière (09) véhicules et immobilisé dix (10) motos dans le cadre de la lutte contre l'insécurité́ routière. Elle a constaté vingt-deux (22) accidents de la circulation dont treize (13) avec blessures corporels, huit (08) avec dégâts matériels et un (01) mortel. Dans le cadre de l’action sociale de la Police, la Police nationale a réalisé 718 consultations médicales assorties d’offres gratuites de médicaments, avec quatre (04) malades évacués. Soixante-dix-huit (78) enfants égarés ont été́ pris en charge. Treize (13) parmi eux ont retrouvé leurs familles et soixante-cinq (65) mis à la disposition des services de l'Action Éducative en milieu ouvert (AEMO). Pour rappel, il s'agissait principalement, pour la Police nationale, de garantir un bon déroulement du Mawlid à tous les fidèles, à travers une action robuste de lutte contre la délinquance et toutes les formes de criminalité, assurer une plus grande fluidité de la circulation, lutter contre les facteurs d'insécurité routière, assurer le service d'ordre dans ces cités religieuses et mettre en place des mesures d’anticipation et prévention contre toutes les formes de menaces.
Colère des éleveurs contre le maire de Dalifort
S’il y a des gens qui sont très remontés contre le maire de la commune de Dalifort, Mamadou Mbengue alias « Baye Diop », ce sont bien les éleveurs du foirail des petits ruminants. Leur président Mamadou Talla a organisé hier une assemblée générale pour dénoncer les agissements peu orthodoxes du maire au sein de leur équipement marchand. A l’en croire, ce dernier a octroyé une place d’affaire au sein de l’équipement marchand, sans concertation avec les responsables. En guise de réponse, les éleveurs ont décidé de ne plus s’acquitter de leurs taxes municipales pour dire halte aux dérives du maire qui, selon eux, est en train d’engager un bras de fer perdu d’avance au lieu de régler les problèmes de leur équipement marchand à savoir l’insécurité, la cherté des taxes entre autres. Nous avons tenté de joindre le maire Baye Diop pour avoir sa version mais en vain.
L’appel des prestataires agréés par la Senelec
La Covid-19 a durement impacté le secteur énergétique. Elle a impacté négativement les prestataires agréés par la Société nationale d’électricité (Senelec). A en croire leur président Birima Fall, plus de 1000 entreprises ont fermé durant l’avènement de cette pandémie. M. Fall invite les nouvelles autorités étatiques à les soutenir financièrement. Birima Fall, dans une déclaration devant la presse, a également présenté ses excuses aux usagers suite aux problèmes causés par la panne à la centrale de Hann tout en saluant la démarche entreprise par la Senelec pour relever le défi avec eux.
Bougane invite les populations à s’engager auprès des autorités
Le leader du mouvement Gueum Sa Bopp «les jambaars» Bougane Guèye Dani a annulé son open press hier, pour marquer sa solidarité à l’endroit des populations de Touba dont les maisons sont inondées. Le patron de D-Médias invite tous les Sénégalais à s’engager auprès des autorités pour une contribution à la réponse nationale face aux inondations à Touba suite aux pluies diluviennes (140mm). A l’en croire, des milliers de citoyens sont en situation de détresse dans la ville sainte de Touba. Aux autorités, il les exhorte à mobiliser la réponse humanitaire adéquate pour un secours approprié aux victimes des inondations.
Idrissa Seck invite Diomaye à déclencher le plan orsec
Les fortes pluies qui se sont abattues à Touba et Kaolack ainsi que dans d'autres zones n'ont pas laissé indifférents les membres du Parti Rewmi. Dans un communiqué parvenu à L'As, Idrissa Seck et Cie ont exprimé leur solidarité aux populations touchées et partagent avec elles ces moments difficiles. Ils demandent au gouvernement de déclencher le Plan Orsec pour permettre aux populations de vivre cette situation avec le moins de dégâts. Par ailleurs, le Parti Rewmi invite le gouvernement à mettre en œuvre un plan national pluriannuel de lutte contre les inondations, avec un programme spécial pour Touba qui est devenue la deuxième ville la plus peuplée du Sénégal. Le patron du Rewmi estime en effet que ce plan qui devrait être élaboré de façon consensuelle, permettra de trouver une solution structurelle définitive au fléau des inondations, en s'appuyant sur des études déjà menées.
LDR/YEESAL exige la levée des interdictions de sortie du territoire
Le comité directeur du parti Les Libéraux Démocrates Réformateurs (LDR/YEESAL) s’est réuni pour analyser l'actualité politique. Il a dressé un tableau sombre de la gouvernance du duo Diomaye-Sonko. Modou Diagne Fada et Cie estiment que les déguerpissements des marchands ambulants vivement contestés, le népotisme caractérisé dans la dévolution des responsabilités étatiques au détriment du mérite, et les fortes inondations qui ont plongé certains concitoyens dans le désarroi, attestent les difficultés auxquelles sont confrontés les Sénégalais. A cela, les camarades de Modou Diagne Fada ajoutent la gouvernance socio- économique chaotique. D'après eux, la déclaration faite par la mission du FMI sur le ralentissement de l’économie sénégalaise durant le premier semestre de 2024 marquée par une baisse des recettes, une augmentation des dépenses publiques, une croissance économique plus lente que prévue, est non seulement inquiétante, mais augure des lendemains obscurs. Le comité directeur s'indigne par ailleurs des interdictions de sortie du territoire de quelques dignitaires de l’ancien régime. Pour Modou Diagne Fada et Cie, ces actes qu’ils qualifient d’arbitraires sans aucun fondement juridique légal ne sont destinés qu’à intimider des adversaires politiques. Le LDR dénonce en outre la série d’arrestations et d’emprisonnements arbitraires d’influenceurs et d’imams pour délits d’opinion, ce qui constitue une violation manifeste des droits de l’Homme et exige la libération immédiate des otages politiques et la levée des interdictions de sortie du territoire.
Les autorités invitées à accompagner les jeunes
L’Église Sainte Thérèse de Grand Dakar a refusé du monde à l’occasion de la célébration de l’anniversaire des 10 ans de la Congrégation des sœurs missionnaires de l’Évangile coïncidant également avec les vœux perpétuels de 02 autres religieuses membres de cette organisation, à savoir Nathalie Demba et Ginette Biagui. Occasion saisie par les responsables et amis de la Congrégation pour tirer un bilan satisfaisant de ses activités avec la construction d’écoles, le parrainage d’enfants pour leur insertion dans le tissu scolaire et l’érection de structures sanitaires, mais aussi pour faire un diagnostic sur la crise des valeurs et l’émigration clandestine qui ne cessent de gagner du terrain. Ils invitent à un retour aux valeurs culturelles basées sur le respect de l’ascendant et demande à l’État d’accompagner les jeunes par la formation et la promotion de l’auto-emploi.
Le fleuve Gambie déborde vers Kédougou
Le fleuve Gambie a dépassé sa cote d’alerte de 48 centimètres à la station de Kédougou, a appris l’Aps de Mamadou Diop, chef de la brigade des ressources en eau de Tambacounda et de Kédougou. Il signale un débordement du fleuve Gambie, dans la région de Kédougou. A la station de Kédougou, la cote d’alerte qui est de 7 mètres a été atteinte et dépassée de 48 centimètres. Il en a fait la révélation dans un bulletin d’information daté de ce mardi 17 septembre. Selon M. Diop, si les événements pluvio-orageux persistent dans la zone du bassin du fleuve Gambie, la cote d’alerte pourrait être atteinte au niveau de la station pendant les prochains jours. Mamadou Diop a prévenu qu’une telle situation pourrait entraîner des débordements par endroits et des inondations dans les zones basses et accentuer celles déjà en cours vers Kédougou.Il invite les populations établies sur l’axe Simenti-Gouloumbou-Nétéboulou-Guéno to à prendre des mesures préventives face à l’évolution du plan d’eau pour éviter des désagréments pour les hommes et les infrastructures. «Les apports intermédiaires provenant des affluents peuvent aussi contribuer à des débordements. Les champs de bananiers qui se trouvent sur les rives du fleuve, notamment aux environs de Gouloumbou, sont particulièrement exposés aux débordements du fleuve», a-t-il alerté.
Relance de la plateforme industrielle du textile de Louga
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME, Serigne Guèye Diop, a annoncé, mardi, que l’État allait investir plusieurs dizaines de milliards de francs CFA dans la relance de la Plateforme industrielle du textile de Louga (PITEX), une usine spécialisée dans la confection de tenues et d’accessoires vestimentaires. Serigne Gueye Diop s’exprimait devant les journalistes à l’issue d’une visite de la Plateforme industrielle du textile (PITEX) de Louga, en présence des autorités administratives, notamment la gouverneure de la région, Ndèye Ngénar Mbodj, et la préfète du département, Maude Manga. Nous allons mettre les moyens nécessaires pour en faire un leader de l’industrie, a-t-il assuré, précisant que cette nouvelle dynamique ne marque pas seulement le retour d’une infrastructure clé pour la région de Louga, mais elle s’inscrit dans la relance stratégique de l’industrie au Sénégal. Le ministre a également rappelé que le pays s’apprête à organiser des Etats généraux de l’industrie, visant à transformer durablement le secteur industriel sénégalais.