LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
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Le budget de la commune de Missirah adopté à l’unanimité
La commune de Missirah, dans la région de Tambacounda, a adopté hier à l’unanimité le budget 2024 qui est presque de 700 millions F CFA, dont les 300 en fonctionnement et les 386 en investissement. Et cette année, pour un peu coller aux difficultés auxquelles sont confrontées les populations, le maire Amadou Ba, sensible au bien-être des populations de sa localité, a misé sur l’hydraulique. Ainsi donc, pour pallier le manque d’eau potable dans sa commune, il entend mettre en place des mini forages et autres pour permettre aux populations de disposer de l’eau potable, quand on sait que c’est un problème très sérieux dans le monde rural. Le conseil municipal qui était satisfait de son exposé a voté à l’unanimité le budget. Même les conseillers radicaux de l’opposition, composés du PDS, de l’APR et de Yewwi Askan Wi ont voté le budget à l’unanimité.
N. Fall plante un couteau dans le ventre de son amie
Pour la modique somme de 25 mille francs, la dame, N. Fall s’offre un séjour carcéral. Elle est poursuivie pour tentative de meurtre sur la dame S. Ndiaye. En effet, celle-ci avait déposé une plainte contre la mise en cause qui l’avait poignardée dans le ventre en mars 2021. D’après la victime, de retour de voyage pendant la pandémie de Covid-19, elle avait donné plusieurs paires de chaussures à son amie N. Fall. Le montant s’élevait à 35 000 F CFA. L’accusée lui a donné un acompte de 10 mille francs en promettant de lui remettre le reliquat de 25 mille francs dans un bref délai. Seulement N. Fall n’a pas honoré ses engagements. La date de l’échéance passée, la plaignante est partie rendre visite à son amie pour récupérer son dû. Sur place, les deux protagonistes ont eu une dispute loin d’être cordiale avant d’en venir aux mains. En voulant sortir de la chambre, N. Fall l’a bloquée. Celle-ci lui a asséné un coup de couteau dans le ventre. Elle a eu la vie sauve grâce à l’intervention rapide des voisins. Devant les enquêteurs, l’accusée avait reconnu son forfait. Elle prétendait n’avoir pas honoré ses engagements à cause de la pandémie de Covid19. De l’avis du parquet, les faits sont constants. Il a requis un an de prison ferme contre l’accusée en sollicitant la disqualification des faits en coups et blessures volontaires. Finalement, l’accusée a été condamnée à un an de prison ferme.
L’accident d’un véhicule de la gendarmerie fait huit blessés
Un véhicule de la gendarmerie nationale qui transportait des éléments du centre de formation routière s’est renversé à hauteur de Malem Niani (département de Koumpentoum). Le bilan de l’accident fait état de huit blessés, dont quatre graves. Les accidentés ont été secourus par leurs collègues de la Brigade de Koumpentoum aidés par les sapeurs-pompiers de Tambacounda qui se sont vite déployés sur les lieux. Certains blessés sont acheminés à Dakar.
Le Sénégal dépêche une mission de soutien en Guinée
Le Sénégal a particulièrement marqué sa solidarité à la République de Guinée frappée par une explosion d’un dépôt de carburant. La Dirpa rapporte que notre pays a dépêché une mission d'appui en Guinée, suite à l'incendie qui s'est déclaré à Conakry, dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023. Elle est composée de 15 personnes spécialisées du Service de santé des Armées et 8 de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers. D’après la même source, ce déploiement vise à prêter main forte aux structures guinéennes compétentes. Le détachement arrivé lundi soir a été accueilli à l'aéroport de Conakry par les autorités sanitaires du pays.
Ayib Daffé promet de revenir à la DGE
Le mandataire d’Ousmane Sonko a repris le chemin de la Direction générale des élections (DGE). Mais la position du directeur général des élections n’a pas varié. Elle a campé sur sa position en refusant l’accès au mandataire, Ayib Daffé qui rentre bredouille. Le député est loin de se décourager. «Nous avons en face de nous de hauts fonctionnaires qui jouent au dilatoire, au jeu de cache-cache avec nous. Nous reviendrons autant de fois qu’il le faudra. Ousmane Sonko sera candidat!» déclare Ayib Daffé.
Vol de bétail et abattage clandestin à Sangalkam
Les habitants de Kounoune peuvent pousser un ouf de soulagement. Et pour cause. Le boucher suspecté d'être l'auteur de plusieurs cas de vols de bétail dans cette localité du département de Rufisque est finalement tombé dans les filets des gendarmes de la brigade de Sangalkam. Le modus operandi du mis en cause consistait à égorger et dépecer des animaux volés dans des bâtiments inachevés avant de vendre la viande. Il agissait en complicité avec son frère qui est actuellement en cavale, selon des sources de Seneweb proches du parquet. Ce malfrat de Kounoune a été arrêté par la gendarmerie de Sangalkam, suite à une plainte déposée par le collectif des éleveurs. Au terme de l'enquête, M. F. a été déféré au parquet de Dakar hier pour vol de bétail et abattage clandestin.
Le candidat du parti Model dépose sa caution
Une forte délégation du parti Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL) de l'économiste Ibrahima Sall, conduite par Baye Laye Fall, s'est rendue ce jour à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour déposer un chèque certifié représentant la caution de leur candidat Ibrahima Sall à l'élection présidentielle de février 2024. A leur sortie, M. Fall a exprimé la confiance du parti pour la victoire et leur volonté de défendre leur crédo pour la troisième voie, synonyme de paix et de stabilité.
La colère de Me Cheikh Khoureychi Ba
La décision de la Direction générale des élections (DGE) de ne pas remettre de fiches de parrainage au mandataire de l’opposant Ousmane Sonko a mis l’avocat du maire de Ziguinchor, Me Khoureychi Ba, dans tous ses états. Réagissant sur les réseaux sociaux, la robe noire semble déclarer que l’État de droit est mort au Sénégal, après l’intervention de la police contre Me Ciré Clédor Sy devant la DGE. Sidéré par le traitement infligé par les éléments de la police à ce dernier, Me Khoureychi Ba a indiqué : «Décès de l’État de droit ? La question est pertinente quand on voit une police se déployer pour renforcer le blocus d’une administration qui se barricade pour s’opposer à l’exécution d’une décision de justice».
L’UNTJ décrète 48 h de grève
L'Union Nationale des Travailleurs de la Justice (UNTJ) demande à tous ses membres d’observer scrupuleusement une grève totale de 48h couvrant le mercredi 20 et le jeudi 21 décembre 2023, après avoir constaté que, depuis les négociations du 28 avril 2023 avec les autorités du ministère de la justice, aucun des accords n'a été matérialisé. Dans leur plateforme revendicative, les syndicalistes exigent l’intégration de l'UNTJ, en tant qu'entité syndicale représentative des travailleurs de la justice, au comité de gestion du fonds commun des greffes en modifiant l'arrêté interministériel n° 10119 MJ-DSJ en date du 13 novembre 2007, abrogeant l'arrêté n° 1804 du 24 février 1993 fixant sa composition. Reclassement à la Hiérarchie A2 pour tous les Greffiers sans condition du fait de l'existence insoutenable de deux hiérarchies dans un même corps. Ils veulent aussi l’enrôlement des agents autres que les Greffiers et interprètes judiciaires dans le corps des Assistants des Greffes et Parquets et diminuer la condition d'accès en la ramenant de 10 à 05 ans d'ancienneté effective dans le secteur public de la justice. L’UNTJ demande la pérennisation et le paiement des primes au plus tard le 05 de chaque mois, le virement des Fonds Communs de Greffe au plus tard le 15 du mois suivant le trimestre écoulé. Dans le lot des revendications de l’UNTJ figure l’indemnité de logement pour tous les travailleurs de la justice et l’audit du Fonds Commun du Greffe.
Plus de 1 200 journalistes formés par la CJRS…
Plus de 1 200 journalistes ont été formés et sensibilisés sur la réglementation en période électorale, pendant 30 jours, par la convention des jeunes reporters (CJRS), appuyée par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA). Durant 30 jours, l’équipe de Migui Marame Ndiaye, accompagnée des membres du CNRA et doyens de la presse à l’image de Ibrahima Bakhoum, ont sillonné les 14 régions du Sénégal pour sensibiliser leurs confrères sur les bonnes conduites pour une couverture médiatique responsable et équitable. La cérémonie de clôture de cette large campagne de sensibilisation s’est tenue hier à la maison de la Presse Babacar Touré, en présence du président du CNRA Babacar Diagne et plus de 50 journalistes formés sur les principes d’une couverture responsable en période électorale. En effet, le Sénégal organise, le 25 février 2024, l’élection présidentielle dont la couverture médiatique est supervisée par le CNRA. Ainsi dans le cadre de sa mission de veille, pour le respect des dispositions législatives et réglementaires, le CNRA a jugé nécessaire de rencontrer l’ensemble des professionnels des médias implantés sur le territoire national, d’échanger avec et de les sensibiliser sur la réglementation applicable en période électorale. Avec comme défi majeur de mesurer l’implication responsable de ces acteurs, ces tournées constituent des temps forts dans la régulation des médias en période électorale. Elles permettent un contact direct entre les membres du CNRA, les journalistes et autres professionnels des médias, la société civile entre autres. Pour Babacar Diagne, ces tournées ont pour objectifs de renforcer les capacités des professionnels des médias, notamment les correspondants des entreprises de presse sur le processus électoral et la mission des médias dans ledit processus.
…Migui Maram Ndiaye invite les journalistes à plus de responsabilités
Abondant dans le même sens, le président de la CJRS a invité ses confrères à être beaucoup plus responsables dans le traitement de l’information en perspective de cette présidentielle. D’autant plus qu’elle intervient dans un contexte particulier avec la prolifération du discours haineux dans l'espace public. Pour Migui Marame Ndiaye, cette responsabilité doit être du début à la fin du travail journalistique, de la collecte à la diffusion en passant par le traitement. Pour ce faire, il invite les confrères etles patrons de presse à respecter scrupuleusement les dispositions du code électoral. Car, en voulant être le premier à diffuser l'information, certains médias ne prennent pas le temps de vérifier la véracité des faits. Une faute impardonnable, selon le journaliste qui invite les siens à corriger cela. Poursuivant, il indique que la campagne ne doit pas être une période où les professionnels des médias rangent dans les tiroirs, les fondamentaux de leur métier. Au contraire, ils doivent garder en bandoulière les règles éthiques et déontologiques de la profession. S’adressant aux patrons de presse, le journaliste déclare que la période électorale est à la fois délicate et dangereuse pour le travail journalistique. C’est pourquoi, ajoute-t-il, les entreprises de presse doivent prendre toutes les dispositions pour mettre leurs reporters dans des conditions optimales afin de mener à bien leur mission. Pour lui, c’est une exigence non seulement pour assurer la sécurité des reporters, mais aussi pour leur permettre de travailler de manière efficace. Revenant en outre sur la campagne de sensibilisation, il révèle que cette tournée a permis à 260 reporters de bénéficier d’une formation de qualité et de manière directe. 1 000 autres ont été outillés à travers le bréviaire du Reporter disponible depuis quelques années. Cette année, 1 000 gilets ont été distribués aux reporters pour leur protection durant la campagne électorale