LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
M. Soumah garde le silence devant les enquêteurs
On en sait beaucoup plus sur l'histoire de la femme Nd. M. Ndiaye retrouvée morte dans sa chambre à Pikine. Agent d'une société d'assainissement, F. Soumah a été retrouvé dans la chambre et remis à la police. En effet, nos sources renseignent que la victime était une colocataire de M. Soumah. Ce dernier a été, d’après nos renseignements, trouvé dans la chambre de Nd. M. Ndiaye par les limiers qui l'ont conduit à la police de Pikine. Nos radars renseignent que le présumé meurtrier refuse pour le moment de piper mot devant les enquêteurs qui continuent leurs investigations. En fait, cette affaire remonte dans la nuit du 30 au 31 décembre dernier au quartier Nimzaat 02 de Pikine 02 où les proches de la victime, après avoir constaté l’absence de la victime qui a l'habitude de partager avec eux les repas quotidiens, sont allés chez elle. Ils ont défoncé la porte de la chambre de Nd. M. Ndiaye qui y sera retrouvée morte. A leur grande surprise, le suspect M. Soumah était dans la chambre. Alors, ils interpellent le suspect avant de saisir la police de Pikine qui est descendue sur les lieux pour le cueillir et le conduire au commissariat. Les limiers ont effectué une réquisition pour l'évacuation de la défunte dans une structure sanitaire de la place pour les besoins d'une autopsie. Pour le moment, M. Soumah s’est emmuré dans le silence.
Découverte macabre au marché au poisson
M.D. Coulibaly porté disparu depuis deux jours a été retrouvé hier mort dans une fosse septique au marché central au poisson de Pikine (Mcp). La Police de Pikine informée s'est déplacée sur les lieux pour faire une réquisition en vue de l'évacuation de la dépouille par les sapeurs-pompiers dans une structure sanitaire de la place pour les besoins de l'autopsie. Inhumation de Daouda Diouf Le jeune Daouda Diouf qui avait reçu un fumigène à Yeumbeul-Nord lors d'un concert a été inhumé hier, à Touba. Selon nos sources, beaucoup de ses proches ont pris part à la prière mortuaire à Yeumbeul. Toutefois, elles renseignent que l'enquête diligentée par la Police de Yeumbeul se poursuit.
Abdoul Mbaye dénonce l’arrêt de la production d’engrais par les ICS
L’ancien Premier ministre crie au scandale. Abdoul Mbaye rappelle que le groupe ICS produisait des engrais pour les besoins du Sénégal, de la sous-région et en exportait même en Asie. Mais, dénonce-t-il, la vente des ICS puis l’arrêt de la production d’engrais par le groupe est un scandale innommable. A l’en croire, la sécurité alimentaire de notre pays est mise en péril. Le sous-développement, dit-il, c’est l’abandon d’acquis sur la base de manque de patriotisme économique. Il est temps de changer de gouvernance, lance Abdoul Mbaye.
Les adieux de l’ambassadeur d’Argentine au Sénégal
L’ambassadeur d’Argentine au Sénégal a fait ses adieux hier au chef de l’Etat. Madame Marcia Levaggi, reçue par le Président Macky Sall, s’est félicitée de la qualité des relations d’amitié et de coopération entre les deux pays qui se sont consolidées depuis la réouverture de l’ambassade d’Argentine à Dakar. Par la même occasion, la diplomate a été élevée au rang de Commandeur dans l’Ordre national du Lion par le Chef de l’État.
Daouda Samb accusé d’avoir tabassé à mort son épouse
Les familles Samb et Doucouré ne parlent plus le même langage. Après avoir scellé une union entre Diabou Doucouré et Daouda Samb pour le meilleur et le pire, les années de bonheur ont été enterrées après que le mari a pris une seconde épouse. Ce furent des disputes à n’en plus finir. Finalement, le 27 décembre 2023, Diabou Doucouré, mère de trois enfants, a fini par perdre la vie. Pour la famille de la défunte, la victime aurait été tabassée à mort par son époux. L’oncle de la victime, Diabel Dramé, accuse son gendre d’avoir mené la vie difficile à sa nièce. Selon lui, l’époux de sa nièce ne ratait jamais une occasion de bastonner sa femme depuis qu’il a pris une seconde épouse. D’ailleurs, souligne-t-il, le jour des faits, Diabou Doucouré a appelé au téléphone sa grande sœur pour l’informer que son époux l’avait répudiée. « Elle a dit à sa sœur que Daouda Samb avait jeté hors de la maison familiale ses affaires. Et qu'il lui intimait l’ordre de quitter la maison conjugale. Puis quelques minutes après, Diabou a rappelé pour dire que son mari était en train de la battre. Je prenais mon repas et j'ai tout arrêté pour me rendre chez Daouda. À mi-chemin, on m'a dit d'aller directement au dispensaire de Tefess. Arrivé là-bas, j'ai trouvé un cadavre. J’ai constaté des traces de sang. La dépouille a été envoyée à la morgue de grand Mbour. Alors qu’on attendait une autopsie, le médecin qui nous avait reçus nous a dit que c’était une mort naturelle. Nous avons déposé une plainte auprès du procureur pour une contre-expertise», a soutenu Diabel Dramé. L’époux, lui, a opté pour l’omerta pour le moment.
Grève des vendeurs de fruits et de légumes
Des perturbations planent sur le secteur du commerce. En effet, les vendeurs de fruits et légumes regroupés en collectif dénoncent la décision du gouverneur d’interdire l'accès des camions transportant leurs produits dans la capitale. En conférence de presse hier à Pikine, le collectif annonce un mouvement d’humeur. «Nous contestons cette décision du gouverneur qui a été prise sans concertation avec les acteurs. Nous invitons les autorités à rectifier le tir sinon on va dérouler notre plan d'action qui aura des conséquences énormes sur les populations. Nous ne voulons pas de Diamniadio », met en garde le coordonnateur général du collectif, Baye Laye Ndiaye. Quant à Babacar Seck, il souligne : « Nous disons non à cet arrêté du gouverneur. Nous allons le combattre par tous les moyens, notamment par des grèves en perturbant l'approvisionnement du marché mais aussi le transport. Et s'il faut y laisser nos vies, nous le ferons. » Les commerçants déplorent l'absence de concertation. Selon Babacar Seck, cette décision est inacceptable. « Nous dénonçons les agissements de Gora Khouma car il ne représente pas les commerçants », déclare M. Seck. Pour la présidente des vendeuses de fruits et légumes, Daba Thiam, cette mesure prouve à suffisance le manque de considération des autorités envers leur secteur. Ces commerçants se sont aussi indignés du non-respect des engagements du projet de réhabilitation du marché Sandicat de Pikine. « Ce que le Promogem nous propose est en porte-à-faux avec ce que nous avons arrêté à l'époque avec le chef de l’Etat. C'est pourquoi nous allons nous opposer farouchement au projet», avertit Baye Laye Ndiaye.
Le Sytjust décrète un mot d’ordre de grève de 72h
Le syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust) poursuit son mouvement d’humeur. Déroulant leur 7e plan d’action, les travailleurs décrètent 72 heures de grève à partir d’aujourd’hui. Selon le syndicat, le ministre de la Fonction publique Gallo Ba essaie visiblement de prendre le dessus sur les travailleurs de la justice au prix de détruire la carrière des greffiers et du personnel administratif du ministère de la justice. D’après les travailleurs, il s’obstine à vouloir faire subir à tous ces agents une formation inadéquate, contraire aux engagements du gouvernement, qui leur a fait perdre déjà cinq ans de leur carrière. C’est apparemment pour cette raison, indiquent-ils, dans un communiqué reçu à «L’As », qu’il fait abstraction des arguments juridiques du ministère de la justice qui plaide pour un passage direct des greffiers à la hiérarchie A2 et de la même façon le reversement de son personnel dans le corps des assistants des greffes.
Vol en réunion aux Parcelles Assainies
Menuisier de profession, M. Diawara âgé de 19 ans est actuellement dans les liens de la détention pour vol en réunion. Le mis en cause a dupliqué la clé d’une moto appartenant à un certain I. Keita pour ensuite la voler. Mais, le sieur Diawara alias « Kakamou » qui croyait s’échapper a été dénoncé par les riverains. Ce qui a conduit très rapidement à son interpellation. Au cours de son audition, il a réfuté les faits pour accuser un certain Bara, mécanicien de profession, d’avoir subtilisé la clé de la moto pour ensuite la dupliquer avant de la donner à un certain Baye Cheikh qui a volé la moto pour la remettre à Denis. A l’en croire, c’est ce dernier qui a revendu la moto. Mais le menuisier a été trahi par les caméras de surveillance. Ce qui va motiver son maintien en garde à vue puis son défèrement au parquet pour vol en réunion.
Une centaine de cases dévastées par un incendie à Tenkotoding
Un violent incendie a dévasté mardi plus d’une centaine de cases et fait plusieurs autres dégâts matériels à Tenkotoding, un village aurifère dans la commune de Tomboronkoto, a appris l’Aps du responsable local de la croix rouge. «Un feu très violent dont l’origine reste inconnue a consumé presque toutes les cases du village de Tenkotoding. Une partie des populations du village vont dormir sous la belle étoile. Le village est sans cases », a confié à l’Aps Doudou Dionne Dramé, responsable de la croix rouge à Tomboronkoto. Aucune perte de vie humaine n’a été notée pour le moment, a-t-il précisé. La brigade territoriale de la gendarmerie de Mako et les sapeurs-pompiers se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts et apporter secours aux populations.
Mamadou Khoumé présente son livre
Notre confrère, Mamadou Khoumé présente aujourd’hui son livre : « Naissance de la presse quotidienne au Sénégal - L'épopée de Paris-Dakar et de Dakar-Matin (1937-1970) ». M. Koumé a consacré sa thèse de doctorat au sujet (1991) et mesure le chemin parcouru depuis un peu plus de cinquante ans. La période que nous connaissons et vivons depuis un quart de siècle est à la fois différente et l'héritière de la période dont parle Mamadou Koumé, rapporte une note reçue à « L’As ». Il n'existe pas beaucoup d'études de la dimension de celle qu'offre M. Khoumé, sur la presse quotidienne au Sénégal.
Le village de Kheinde réclame de meilleures conditions de vie
Des habitants du village de Kheinde, dans la commune de Boulel, région de Kaffrine, ont organisé un rassemblement pour réclamer de meilleures conditions de vie, soulignant que leur localité manquait de tout. Ces manifestants ont arboré des brassards rouges et brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: « La jeunesse de Kheinde exige le désenclavement….», «les femmes de Kheinde réclament des financements et des moulins à mil», «La jeunesse de Kheinde exige la clôture du mur de l’école et la construction d’une grande mosquée». «Nous sommes une localité constituée de plus de 3 000 âmes, mais qui manque presque de tout. Nous voulons l’électrification de notre localité, le désenclavement de Kheinde et un marché pour les femmes », a déclaré, à la presse, Babacar Niang, président des jeunes du village de Kheinde. Il a lancé un appel à toutes les autorités de la région dont le maire de la commune de Kaffrine et ministre de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, pour venir en aide au village de Kheinde.