LES PIQUES DE L'AS DE CE VENDREDI
![](https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/section_hero/public/raw_photos/las0103_0.jpg?itok=LOSk0DYc)
Un bébé volé à Thiès
L’histoire d’un nouveau-né volé à la maternité du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès alimente les discussions dans la structure hospitalière et même dans la ville. Mais plus de peur que de mal car le bébé a été finalement retrouvé dans les bras de la ravisseuse. Selon nos sources, la principale suspecte serait une couturière qui a d’ailleurs été déférée au parquet de Thiès par le commissariat du premier arrondissement. Après avoir discrètement pris le bébé et après avoir trompé la vigilance des maîtres des lieux, elle a été alpaguée au moment où elle tentait de s’éclipser.
Plus de 100 millions emportés par un incendie
Un violent incendie s’est déclaré au marché central de Mbour dans la nuit du mercredi au jeudi vers 2 heures du matin. L’incendie aurait été causé par un court-circuit. Une dizaine de cantines ont été ravagées par les flammes, entraînant des pertes de plus de 100 millions de FCFA. N’eût été l’intervention rapide des sapeurs-pompiers dont la caserne se situe à côté, les dégâts allaient être plus graves. Finalement, dix cantines ont été consumées par les flammes. En effet, c’est la promiscuité au marché central de Mbour à cause de l’installation des cantines qui exposent les biens. Pour avoir un nouveau départ après avoir perdu leurs investissements, les sinistrés sollicitent l’aide de bonnes volontés afin de démarrer leur business.
Agression contre les filaos à Cayar
Les mouvements «Taxawu Cayar» et «Saytu sunu moomeel» se sont braqués lors d’un point de presse, pour crier au scandale écologique et environnemental. Et c’est la commune qui est convoquée au banc des accusés. Il s’agit de la mise en mouvement d’un projet de lotissement portant sur 27 ha et plus de 900 parcelles. Selon Cheikh Guèye, coordonnateur du collectif « Saytu sunu moomeel », par ailleurs président du conseil communal de la jeunesse, il s’agit purement et simplement d’une agression, d’un massacre perpétré contre la bande de filaos, contre le programme PL480, précisément dans le bloc 19. Les pourfendeurs du projet se sont retrouvés sur le site où les travaux de terrassement ont démarré, avant d’en être expulsés par les forces de l’ordre. Selon lui, les travaux ont redémarré, à la suite d’un arrêté de l’autorité administrative portant levée de la mesure de suspension. « C’est un véritable massacre écologique et environnemental sur la bande de filaos qui est en train de s’opérer, avec le déracinement de milliers de pieds, pour cause», s’est-il écrié.
Agression contre les filaos à Cayar (bis)
Pour Cheikh Guèye, la bande de filaos constitue une zone bien protégée. D’un tel point de vue, il indique que c’est avec surprise que les populations ont appris la décision de levée de suspension des travaux de terrassement que l’autorité administrative avait lui-même prise. Il renseigne qu’avec le bloc 19, le maire de la commune va faire terrasser plus de 27 ha, ensuite 10 ha avec le bois de village 2 dans le bloc 20, soit un total plus de 37 ha dans la bande de filaos qui est une zone classée, sans compter 18 autres hectares dans la bande de filaos côtière, en face de la mer. Il renseigne qu’une plainte avait été déposée contre le maire, sur la table du procureur près le tribunal de grande instance de Thiès, qui avait transféré le dossier à la gendarmerie de Cayar, mais c’est toujours l’attente en ce qui concerne l’issue de cette saisine judiciaire. A l’en croire, le protocole scellé avec le promoteur permet à ce dernier de s’accaparer des 40% des parcelles. Interpellé sur ces griefs, le maire Alioune Ndoye n’a pas voulu se prononcer.
Le Sytjust décrète une grève de 48 heures
Les travailleurs de la justice ne baissent pas leurs armes. Ils ont entamé une grève de 48 heures (jeudi et vendredi) pour exiger encore la généralisation du passage à la hiérarchie A2 à tous les greffiers du Sénégal et le reclassement du personnel du ministère de la Justice dans le corps des assistants des greffes et parquets. Me El Hadji Ayé Boun Malick Diop, secrétaire général national du (SYTJUST), se dit engagé dans la lutte contre le sabotage de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice ayant abouti à une situation inédite de coexistence des hiérarchies A2 et B2 dans le même corps des greffiers. Pour ces travailleurs de la justice, cette situation désastreuse est imputable à Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public qui rame depuis lors à contre-courant de la dynamique initiée par le ministère de la Justice dans le sens d'une correction du sabotage de la réforme du statut particulier du cadre des fonctionnaires de la justice. Par conséquent, le Sytjust appelle solennellement le président de la République à mettre un terme à la crise du service public de la justice avant la fin de son magistère. Sans quoi, les fonctionnaires de la justice subiront des dommages irréversibles. Il invite, en outre, toutes les forces vives de la nation soucieuses de la bonne marche de la justice à œuvrer avec lui dans le sens de sensibiliser le chef de l’Etat pour qu'il préserve les fonctionnaires de la justice du terrible destin que leur réserve ministre de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
L’union entre les Emirats Arabes Unis et la HAW scellée
Le chargé d'Affaires de l'ambassade des Emirats Arabes Unis (EAU) à Dakar, Mohamed Ali bin Aylan Al Shamsi a été reçu par la Haute Autorité du Waqf (HAW). Saluant l'excellence des relations entre le Sénégal et les EAU, le diplomate s'est engagé à ne ménager aucun effort pour consolider ces liens et les approfondir. C'est dans ce cadre qu'il a proposé une harmonisation des actions des organisations caritatives émiraties, pour qu'elles aient plus d'impact et de visibilité. Pour ce faire, les deux parties ont retenu une coordination assurée par la Haute Autorité du Waqf (HAW), indique-t-on dans un communiqué reçu à la rédaction. En outre, la HAW sera associée aux actions sociales de l'ambassade des EAU à Dakar, en particulier ses œuvres de solidarité prévues cette année au mois de Ramadan.
Abus de confiance
Livreur de profession, S. Thiobane séjourne actuellement à la citadelle du silence pour abus de confiance. Après avoir reçu une moto de la part de la dame de S. Faye en octobre 2023, il est revenu 03 mois plus tard pour dire que la moto a été volée. S. Thiobane, en fin larron, s’est pointé encore au domicile de la dame pour lui dire qu’il aurait vu une autre moto en vente à 420 mille francs. Il rejoue le même film en soutenant encore que la nouvelle moto est volée. Il tente de se volatiliser dans la nature. Mais la dame a déposé une plainte contre le mis en cause qui a été interpellé et placé en garde à vue avant d’être déféré au parquet.
Escroquerie sur des billets d’avion
Âgé de 40 ans et commerçant de profession, Adama et ses acolytes F. Sané, M. Sall sont dans les liens de la détention. Ils ont été déférés au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de leurs victimes A. T. Diallo et A. M. Diallo pour escroquerie, faux et usage de faux. Selon nos sources, les victimes voulant se rendre au Nicaragua ont remis à Adama et Cie 08 millions pour l’obtention de billets d’avion. Après la transaction, les démarcheurs ont remis aux victimes des billets d’avion. Mais en réalité, il s’agissait de faux billets. Lorsque que le duo s’est pointé à l’aéroport pour prendre le départ, les agents de la compagnie Turkish Airlines ont découvert le caractère faux de leurs billets. Et là, ils comprennent alors avoir été bernés. Ainsi, les victimes se rendent à la Dic pour porter plainte pour escroquerie, faux et usage de faux. Devant les enquêteurs Adama accuse son compagnon F. Sané de lui avoir livré de faux billets d’avion. Ce dernier tente de mouiller M. Sall qui aussi a pointé un doigt accusateur à deux autres personnes en cabale. Ce qui va motiver leur placement en garde à vue et leur défèrement au parquet.
Cri du cœur de CIIEE
Le Conseil international pour l’immigration, l’entrepreneuriat et l’emploi (Ciiee) s’indigne du récent drame sur l’émigration clandestine à Saint-Louis. Pour l’organisation internationale qui s’active dans la recherche de solution aux migrants et basée à Lomé, les autorités sénégalaises et la communauté internationale doivent intensifier leurs efforts afin de prévenir de tels drames à l'avenir, par l’accroissement de la coopération régionale et internationale, pour renforcer la sécurité des voies maritimes, lutter contre les réseaux de trafiquants d'êtres humains et améliorer les conditions de vie des populations vulnérables.
Décès de l’ancienne ministre Marie Lucienne Tissa Mbengue
Le Sénégal a perdu un ancien membre du gouvernement sous Wade. Il s'agit de Marie Lucienne Tissa Mbengue qui a occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale lors du premier gouvernement de Me Abdoulaye Wade. Enseignante de profession, elle est décédée hier à Mboro. Marie Lucienne Tissa Mbengue qui a fait un bref passage au département de l’Éducation nationale est la mère du chanteur Dread Maxim.
Le pourvoi de l’Etat contre Sonko jugé le 14 mars
Le temps de la justice n’est pas le temps de la politique. Alors que le leader de l’ex-Pastef est écarté définitivement de la course à la présidentielle, la Cour suprême inscrit au rôle l’affaire de la réintégration de Sonko sur le fichier électoral. En effet, elle va plancher, le 14 mars prochain, sur le pourvoi de l'Etat du Sénégal qui contestait la décision du tribunal d'instance de Dakar confirmant la décision du juge Sabassy Faye de Ziguinchor qui avait ordonné la réintégration du maire de Ziguinchor sur les listes électorales. A souligner que Ousmane Sonko avait été radié des listes électorales par le pouvoir et le président du tribunal d’instance de Ziguinchor avait ordonné sa réintégration. Une décision qui a été confirmée par le juge du tribunal d'instance de Dakar. Affaire à suivre.
Cinq personnes arrêtées par la gendarmerie
On en sait un peu plus sur le réseau qui convoie des clandestins vers les îles Canaries à partir de Joal. L'enquête menée par les éléments de la brigade de recherches de la gendarmerie de Saly a permis de mettre la main sur 5 individus, tous de Joal. Un nommé Ousmane Kane est présumé être le promoteur. Il est aidé par son père Lamine Kane, Gora Guèye vendeur de machine, Pape Ndiaye et Oumy Diop qui jouait le rôle de caissière dans cette affaire. D’après Dakaractu, le promoteur Ousmane Kane n'en est pas à son premier coup d'essai car l'année dernière, il avait réussi à faire entrer plus de 200 migrants en Espagne. Un récidiviste, selon les enquêteurs. Le passeur et sa bande réclamaient à ces candidats à l'émigration la somme de 250 000 à 500 000 FCFA, selon les premiers éléments de l'enquête. Le travail minutieusement mené par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie de Saly a permis d'arrêter ces 5 individus qui sont actuellement placés en garde à vue en attendant d'être présentés au procureur. Ils sont poursuivis entre autres pour trafic de migrants et homicide involontaire. La pirogue qui a chaviré au large des côtes de Saint-Louis a quitté Joal dans la nuit du vendredi au samedi dernier. Elle avait embarqué 300 migrants.