LES PIQUES DE L'AS DE WEEK-END

Trois écoliers mortellement fauchés à Barkeyel
Le tronçon Dakar Kédougou est en passe de devenir un mouroir. En effet, des accidents s’enchainent sur cette route d’une manière inquiétante. Hier c’est dix jeunes écoliers qui ont été fauchés par un bus en provenant de Kédougou pour Dakar. Deux potaches sont morts sur le coup dont le conducteur du tricycle. Un autre a succombé en cours d’évacuation. Les sept(7) autres sont gravement blessés et admis à l’hôpital régionale de Tambacounda. Les jeunes écoliers avait quitté la localité de Boulacounda sis dans la commune de Missira département de Tambacounda pour rendre à Missirah afin de donner un coup de main à leur maitre dans les travaux champêtres. Sur un virage du village de Barkeyel à quelques kilomètres de Missirah, le tricycle qui les transportait a été heurté par un bus de transport en commun. Soulignons que c’est sur ce même tronçon, mercredi dernier, qu’un camion malien a tué 4 personnes qui étaient à bord d’un taxi à hauteur de Kaolack. Et c’est également, sur l’axe Tamba Kédougou qu’est survenu l’accident qui a couté la vie à trois (3) agents du site d’information Leral.Net.
La grande coalition de l’opposition fait grincer des dents…
La mise en place d’une grande coalition de l’opposition n’a pas fait que des heureux. Zappés, certains leaders de l’opposition n’ont pas aimé la posture de Sonko, Khalifa et autres qu’ils considéraient jusque-là comme des camarades. Et ils n’ont pas tardé à manifester leur désolation. Parmi eux, le Président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), Abdoul Mbaye qui n’a pas été tendre avec ses anciens amis de l’opposition. A l’en croire, si ce n’est pas de la trahison, c’est certainement de la duperie. Selon l’ancien Premier ministre, l’unité large de l’opposition ne saurait être utile que lorsqu’il faut se défendre contre la justice de Macky Sall. «Trouvons d’autres voies sans renoncer à être de nouveau ensemble, même si l’élégance des anciens se perd», a-t-il indiqué en lançant des piques aux membres de la grande coalition de l’opposition.
PUR se taille Louga et Mbour
Pendant ce temps, les tractations vont bon en train entre les différents leaders qui composent cette task-force prête à en découdre avec Macky Sall et son régime lors des Locales et des Législatives de 2022. Il a été retenu dans les discussions que Pastef assure la zone Sud et que Taxawu Sénégal se charge de Dakar. Aujourd’hui, on en sait un peu plus concernant le Parti de l’Unité et du rassemblement (Pur). A en croire nos sources, il a été dévolu à la formation des Moustarchidines la région de Louga etles départements de Tivaouane et de Mbour. D’ailleurs, c’est le coordonnateur du Pur, Cheikh Youm qui est pressenti pour diriger le Conseil départemental de Mbour.
Fatick, sous les eaux
Les fortes pluies enregistrées jeudi dernier en début d’après-midi à Fatick ont entraîné plusieurs familles de la commune dans un désarroi total. La quasi-totalité des quartiers de la cité de Mame Mindiss a été envahie par les eaux. C’est à croire que le projet de traitement des eaux pluviales et des eaux usées d’un coût de 11 milliards Fcfa destiné à éradiquer les inondations dans la commune n’a pas porté ses fruits. Le préfet du département, Mamadou Khouma qui s’est rendu sur les lieux, aurait donné des instructions pour que les familles impactées soient vite secourues en attendant que des mesures soient prises.
Des pluies intermittentes sur les régions Ouest du pays
Même si on va vers une baisse d’intensité des fortes averses de ces derniers jours, les vannes resteront ouvertes au moins durant la journée d’aujourd’hui. L’Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) a indiqué hier que du vendredi 20 août au samedi 21 août 2021, des pluies intermittentes se maintiendront sur les régions Ouest du pays au courant de la journée. Sur le reste du territoire, annonce-t-elle, le ciel sera passagèrement nuageux devenant nuageux par endroits avec des risques de pluies faibles. L’Anacim ajoute que la chaleur sera moins ressentie sur la majeure partie du territoire à l’exception des régions Nord et Est où les températures maximales n’excéderont pas les 34°C. Quant aux conditions météorologiques en mer, elles seront stables sur les côtes sénégalaises durant la période de validité.
Deuxième session des «kenkelibas pédagogiques»
L’Université virtuelle du Sénégal (Uvs) veut innover. Sa cellule pédagogique de la filière «Sciences de l’Éducation» du pôle Lettres, Sciences humaines et de l’Éducation (Lshe) tient désormais chaque mois des sessions intitulées les «Kenkelibas pédagogiques».Il s’agit de réfléchir et de discuter sur des thématiques liées aux sciences de l’éducation dans ses réalités et perspectives en vue de proposer des solutions aux problèmes contemporains de l´école et de ses acteurs en général. Elles sont ouvertes aux étudiants en Sciences de l’Éducation de l’Uvs ainsi qu’à toute la communauté universitaire du Sénégal. La deuxième édition de la session des «Kenkelibas pédagogiques `» se tiendra le 25 août prochain sous le thème: «Éducation comparée : approches culturelles et perspectives d’études».
Les patriotes contrôlent le processus électoral…
Les Patriotes suivent de très près le processus électoral. Leurs adversaires du régime ne leur inspirent aucune confiance. C’est pourquoi, ils les surveillent comme du lait sur le feu. La preuve, la Coordination départementale de Pastef Fatick s’est rendue hier matin au commissariat de Fatick afin de s’entretenir avec le commissaire sur le nombre insuffisant de Sénégalais autorisés à s’inscrire quotidiennement pour l’obtention de la Carte Nationale d’Identité. Dans une note, ils indiquent que le Commissaire, très disponible, et son équipe les ont bien accueillis et leur ont présenté le matériel dont ils disposent, ainsi que les conditions dans lesquelles ils travaillent. Bien édifiés sur le fait que le problème de l’obtention de la CNI ne dépendait pas d’eux, mais d’un ensemble de raisons relevant exclusivement de l’Etat, ils ont pris note et promettent de publier un communiqué prochainement pour dénoncer la situation et proposer des solutions pour faciliter aux citoyens l’exercice de leur droit le plus fondamental. …
Sensibilisation sur l’inscription dans les listes électorales
A Nioro, les partisans d’Ousmane Sonko ne se sont pas rendus à la police. Mais ils ont plutôt arpenté les rues de la ville pour sensibiliser les populations. Du côté de Dakar, la JPS a enclenché une opération pour inciter via les réseaux sociaux les citoyens à aller s’inscrire sur les listes électorales. L’opération «BINDU JI JOTNA» qui se déroule les 21 et 22 août est ainsi lancée avec comme principal objectif de conscientiser les populations sur le fait que l’inscription est un devoir pour tout citoyen qui ne dispose pas de carte d’électeur et qui a l’âge de voter ou qui voudrait changer de lieu de vote.
Le père des jumelles «surdouées» décline les bourses étrangères pour ses filles
Les deux plus jeunes bachelières de l’histoire du Sénégal, ayant obtenu le précieux sésame à 13 ans, n’iront pas à l’étranger pour poursuivre leurs études. D’après l’Agence France Presse (AFP), leur pater a décliné tout bonnement la bourse d’études qui leur avait été offerte par l’Etat du Sénégal pour rejoindre les classes préparatoires à l’étranger. Selon le papa des jumelles, Demba Diaw, son choix est motivé par le jeune âge de ses filles d’une part, et le syndrome Diary Sow d’autre part. Distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 puis inscrite en classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis Le-Grand, Diary Sow avait “disparu” dans la nature au début de l’année avant de réapparaître saine et sauve au bout de plusieurs jours. Aujourd’hui, avec le refus de leur père de leur faire rejoindre les prestigieuses écoles occidentales, Aminata et Rama Diaw, 13 ans et déjà bachelières, attendent impatiemment les résultats du concours d’entrée à l’École Polytechnique de Thiès (EPT) auquel elles avaient pris part.
Imam Kanté s’interroge sur le fait de sauter des classes
Dans une longue tribune, Imam Ahmadou Makhtar Kanté s’est interrogé sur le fait de sauter des classes. Ce, suite aux prouesses faites par ces deux jumelles précitées et louées par une bonne frange de la population. Mais pour l’imam, ce n’est pas juste que pour un même système scolaire, des parents qui peuvent encadrer leurs enfants ou payer à cette fin puissent faire sauter des classes formelles à ces derniers. Selon lui, pour être cohérent et juste en matière d’opportunités scolaires, comme on s’y attend en République, il faudrait mettre en place un système national de tests où tous les parents peuvent, s’ils le souhaitent, faire tester leurs enfants. Ensuite, souligne-t-il, le personnel enseignant chargé de ces tests déterminera qui peut sauter quelle (s) et combien de classes en restant vigilant sur le risque de marchandisation des tests et de trafic d’influence. Pour ceux qui disent que les cycles prennent trop de temps, il répond en disant qu’il appartient aux pouvoirs publics d’impulser la réflexion en la matière avec les spécialistes et experts et les autres parties prenantes du secteur, notamment les parents d’élèves. Au demeurant, il estime que ce n’est pas au citoyen lambda de faire ou faire sauter des classes formelles à ses enfants qui sont des élèves pour le système scolaire légal. Imam Kanté pense qu’une classe, ce n’est pas seulement des notes, c’est une classe d’âges, des apprentissages délivrés par des enseignants qualifiés selon un programme et des matières bien définies.
Grogne des syndicalistes de la Santé
Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de la Santé et du Secteur Social(SDT3S) sort de sa réserve et rappelle aux autorités sanitaires sa plateforme revendicative. Le Secrétaire général du SDT3S, Cheikh Seck, et ses camarades demandent entre autres l’amélioration d’équipements au niveau des structures sanitaires, l’augmentation de la subvention destinée aux hôpitaux sur la base de critères objectifs, la mise en place d’un mécanisme de contrôle et d’inspection de l’utilisation efficiente et transparente des moyens mis à la disposition des structures et services de santé. Encore, Cheikh Seck et ses camarades demandent aux autorités de revoir le management et la nomination des agents à la tête des structures sanitaires. A ce titre, soulignent-ils, la révision des différents décrets et lois portant réforme hospitalière est une urgence. Les syndicalistes rappellent en outre que des engagements fermes avaient été pris par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat pour leur octroyer des parcelles et que même le site de DAGA KHOLPA avait été proposé aux travailleurs. La non-satisfaction de toutes leurs revendications pousse ainsi la SDTS à vouloir engager le bras de fer avec les autorités pour faire aboutir ses revendications. Cheikh Seck et Cie comptent ainsi mener des actions de contestation et de grève pouvant entraver le bon fonctionnement des services.
Affaire Racine Talla et syndicalistes de la RTS
Ce vendredi 20 août, le Sg du Synpics Bamba Kassé et son camarade de la Cnts Mody Guiro ont eu une longue séance de travail avec le Directeur Général de la Rts, Racine Talla. Selon une note dont «L’As» détient une copie, l’objectif de cette rencontre était de poser le premier jalon d’une reprise sincère honnête et objective des discussions, en vue d’obtenir la finalisation de l’accord d’entreprise. Les parties s’engagent à poursuivre les pourparlers qui n’en sont qu’à la première étape, renseigne le communiqué qui ajoute que cette rencontre entre dans le cadre de la recherche de solutions aux conflits sociaux qui ont cours à la Rts. Le Synpics et la Cnts apprécient cette première étape à l’aune des suivantes qui devraient aboutir à une reprise des négociations entre les mandants des travailleurs et la Direction Générale.