L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 22 AOUT 2024
KEEMTAAN Gi – CANIVEAUX
Après le dérèglement de notre démocratie durant le dernier mandat du Chef, on aspirait à mieux avec une Opposition plus responsable, plus républicaine et prospective. Bien entendu, on pense à celle qui tire depuis quelque temps sans sommation sur celui qui semble être le point focal de critiques souvent malvenues et s’apparentant à des réactions épidermiques d’une lâcheté méprisable. Pour un oui ou un non, des « leaders » qui n’ont aucune représentativité électorale crachent leur venin. Plutôt qu’à des arguments qui volent haut, nous avons droit à des débats de bas étage voire nauséabonds. Des attaques en dessous de la ceinture sont joyeusement servies à l’adversaire. Et avec l’amplification des réseaux sociaux, ça tire dans tous les sens dans un glossaire pour le moins ordurier et ça donne l’impression d’un curage de caniveaux. Non, non, non nous ne parlons pas du jeu de ping pong en cours entre l’Ex-Dg de l’Onas et son ministre bien que là aussi il soit question de curage de caniveaux, de vrais ceux-là. Nous, nous parlons de cette indigence cérébrale qui apparaît même dans les communiqués politiques de certains de ces leaders qui semblent prendre un malin plaisir à barboter dans les mares de détritus. Un de ces avis d’une malveillante agressivité, envoyé récemment à la presse et adressé à une autorité — un ministre de la République — foule à ce point au pied toutes les convenances et règles les plus élémentaires de bienséance que le premier président de ce charmant pays, le Père Léo, ne reconnaîtrait pas Galsen s’il revenait au monde. Une Nation qu’il avait laissée entre les mains d’hommes et femmes d’une admirable probité morale et intellectuelle. En face de ces hommes, il y avait une Opposition civilisée loin des marécages fétides qui font aujourd’hui le lit de la politique sénégalaise. L’un de ces « politiciens » s’est encore distingué hier à travers un post qui frise l’insolence. Et il n’est pas le seul dans ce qui parait être une compétition d’irrévérence. Tout le monde s’y met - journalistes – affairistes- pour faire mal en fouillant des poubelles. Là, nous ne sommes plus sur le terrain de la confrontation politique, mais dans un concours d’insolence et de grossièreté. Mais ne dit-on pas que le style, c’est l’homme ?
KACCOOR BI - LE TEMOIN
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a été reçu, mercredi, par le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une visite qu’il effectuait à Touba, en prélude de la 130ème édition du Grand Magal, événement religieux commémorant le départ en exil du fondateur du mouridisme, prévu vendredi. C’est peu avant 15h que le chef du gouvernement, accompagné d’une délégation restreinte, est arrivé à la résidence du Khalife sise à Darou Miname. Étaient présents, entre autres, les ministres des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diene Gaye, le ministre de la Communication, Alioune Sall, des Finances, Cheikh Diba, les secrétaires d’État à l’Urbanisme, Momath Talla Ndao, à la Coopérative paysanne, Bacary Sarr. ”Cette forte délégation témoigne de l’importance que l’Etat accorde au Magal, un évènement religieux à la dimension de la vie et de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul”, a indiqué le Premier ministre, s’adressant au Khalife. Poursuivant, le Premier ministre a rappelé que « l’année dernière, en pareil moment, nous avions suivi le magal à travers la télévision et sur un lit d’hôpital. C’est d’ailleurs le ministre Habib Sy et Madame Aïda Mbodj qui étaient venus vous rencontrer. Et c’est alors que vous leur aviez donné un paquet de dattes pour moi. Vous leur aviez demandé de m’exhorter, en votre nom, d’interrompre la grève de la faim que j’avais entamée. Ce geste reste encore gravé dans ma mémoire. C’est à partir de ce fait que j’ai su que jamais vos pensées ne me quittaient ».
TOUBA OUSMANE SONKO REÇU PAR SERIGNE MOUNTAKHA (BIS)
« La conclusion que j’en tire c’est que rien n’est éternel dans ce monde. Lorsque le Cheikh partait en exil, tout le monde était déboussolé mais luis avait que seul le succès couronnerait son périple ». Toujours devant le Khalife général des mourides, Ousmane Sonko a indiqué que son séjour à Touba ” n’est pas d’une visite privée mais plutôt un ziar effectué au nom du gouvernement, pour recueillir vos prières et recommandations afin que la mission confiée à nous par les Sénégalais soit accomplie de la meilleure des manières”. Le chef du gouvernement a également réitéré au Khalife la promesse du chef de l’État de résoudre, dans les cinq ans à venir, les problèmes liés à l’eau et à l’assainissement à Touba. ”Nous avons reçu des instructions fermes du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, allant dans ce sens. Et nous allons nous y atteler dans les meilleurs délais, pour soulager les populations de la ville sainte”, a-t-il martelé. Prenant la parole à la suite du Premier ministre, le Khalife général des mourides dit avoir un grand espoir dans ce projet majeur annoncé par le chef de l’État envers qui il dit avoir ”un grand estime”. Serigne Mountakha Mbacké l’a aussi rassuré de son engagement à accompagner le gouvernement dans tous ses projets de société et de développement.
DECES DU SOUS-PREFET DE KATABA 1
Le sous-préfet de l’arrondissement de Kataba 1, département de Bignona, Amadou Wagué, est décédé ce mercredi 21 aout 2024. C’est hier matin que la nouvelle de son décès a été annoncée. Selon les informations fournies par des autorités proches du défunt, Amadou Wagué avait récemment éprouvé des malaises, ce qui avait justifié son absence à la réunion du CDD convoquée par le préfet lundi dernier. Il convient de rappeler qu’Amadou Wagué venait d’être nommé sous-préfet à Sagatta Djoloff lors du dernier mouvement du commandement territorial, rendu public à l’issue du Conseil des ministres du 7 août 2024.
AL KHAYRI
Lorsque Alioune Diop, l’un des derniers Mohicans du « Sopi » triomphant, donne sa fille Tacko en mariage, c’est toute la galaxie libérale qui fait le déplacement. Le très discret et courtois Alioune Diop fut un ministre du président Abdoulaye Wade qui l’a toujours considéré comme son fils. Il a adhéré au Pds très jeune, dans les années 80, alors qu’il était élève au lycée Limamoulaye de Guédiawaye, avec son « jumeau » Boubacar Ba, et ils ont été tous les deux allaités aux mamelles libérales. Il a blanchi sous le harnais di Parti démocratique sénégalais (Pds) où il a gravi tous les échelons. Lorsque Me Wade a accédé au pouvoir, Alioune Diop a assumé d’éminentes responsabilités et a été maire d’une commune du département de Podor. Il n’a jamais envisagé de quitter la formation libérale qui lui a tout donné après lui avoir tout appris. Samedi dernier, donc, ce fidèle parmi les fidèles du Pape du Sopi donnait la main de sa fille Tacko à un jeune homme nommé Ibrahima Kébé, petit-fils du milliardaire Ndiouga Kébé. A cette occasion, le ban et l’arrière-ban du Pds avait fait le déplacement. Une forte délégation conduite par le député Lamine Thiam, président du groupe parlementaire, avait fait le déplacement à la mosquée Omarienne où on remarquait également la présence du milliardaire Aïdara Sylla, ancien maire de Thilmakha et très proche des Wade père et fils, de l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, de Ndiouga Sakho, neveu du président Wade et ex-directeur général de la Sapco. La délégation représentait Karim Meïssa Wade, parrain de la mariée mais qui avait préféré « retourner » cet honneur au frère utérin d’Alioune Diop. Néanmoins, tous ses anciens proches collaborateurs, à commencer par son ancien directeur de cabinet Abdoulaye Racine Kane, étaient présents pour témoigner de la considération qu’il porte à son frère Alioune Diop. Il y avait aussi notre dirpub Mamadou Oumar Ndiaye qui a connu Alioune Diop durant les années de braise du « Sopi ». Du côté de l’époux, une forte délégation était venue de Touba pour assister au « Al Khayri ». Toutes nos félicitations à notre ami Alioune Diop et heureux ménage aux jeunes mariés!