L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
KEEMTAAN GI - RETOUR AUX CHOSES SERIEUSES !
Voilà, il nous faut à présent revenir à la dure réalité qui prévaut dans ce charmant pays. On s’était cru trop beaux et les meilleurs du continent. Un carton plein avec des buts et la manière lors du premier tour de la CAN qui se dispute actuellement en Côte d’Ivoire et se poursuit sans nous. Avec ça, on pensait qu’on ne ferait qu’une bouchée d’une équipe miraculée dont la qualification pour les huitièmes lui avait été offerte par le Maroc. Ah, ils verront ce qu’ils verront, ces ivoiriens ! Juste qu’on oubliait qu’au-delà des tactiques et des schémas auxquelles Kàccoor Bi ne comprend que dalle, le football c’est aussi une affaire d’hommes. Que les enragées féministes se calment. On parle de cette rage de vaincre. Et les plus lucides ont gagné. Tant pis pour ceux qui voulaient faire de cette Can un fonds de commerce électoral ! Il nous faut revenir aux choses qui nous paraissent plus sérieuses. Comme ces gens qui veulent piétiner les fondements de l’Etat après s’être amusés sur les lois de la République. Ils veulent ainsi faire entendre des magistrats soupçonnés d’être des corrompus. On aimerait bien savoir qui sont les corrupteurs et qui a intérêt à corrompre. Pour le moment, c’est la magistrature qui est secouée avec la complicité de certains acteurs de la politique. Vous pouvez deviner qui tire les ficelles… Vous vous attendiez à ce que je vous le souffle. Voyons !!! Une tâche que l’on recensera dans le bilan immatériel. Et encore, c’est dans une assemblée de l’armée mexicaine que le Chef a décidé de libérer des jeunes dont le tort a été d’avoir participé à des manifestations non autorisées ou d’avoir fait des publications jugées subversives par un pouvoir qui nous a ramenés à l’époque des dictatures staliniennes. Le même qui nous cause d’une séparation des pouvoirs. Et sitôt dit, des jeunes ont recouvré hier la liberté sans être jugés. Tant pis s’ils ont fait plus de huit ou dix mois en prison. Des vies détruites et des emplois perdus pour rien. Il fallait faire payer à ces jeunes leur effronterie de se réclamer militants d’un leader populiste, salafiste, terroriste… Et c’est dans ce pays que l’on nous serine la phrase éculée d’une séparation des pouvoirs alors que l’on sait bien qui donne des ordres !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ENQUETE PARLEMENTAIRE L’APR A L’UNISSON AUTOUR D’AMADOU BA
Dans un communiqué l’Alliance Pour la République (Apr) dit qu’elle suit attentivement l’actualité politique, notamment l’initiative visant à mettre en place une commission d’enquête parlementaire à la suite de la publication, par le Conseil Constitutionnel, de la liste définitive des candidats à la Présidentielle du 25 février 2024. « L’APR rappelle avec force et solennité son attachement profond à la séparation des pouvoirs et au respect des Institutions de la République, qui fondent notre modèle républicain et constituent également le socle de la stabilité et du vivre ensemble dans notre pays » lit-on. Se disant fidèle à son intention originelle, « une alliance pour la République, en vue de promouvoir l’Etat de droit et la démocratie », l’Apr du Président Macky Sall appelle tous nos compatriotes au respect des principes fondamentaux du respect des Institutions, de la séparation des pouvoirs et réitère au Président de la République son engagement déterminé ainsi que son soutien sans faille dans sa mission de garantir la sécurité, la stabilité et la préservation de la République. Enfin, l’APR exhorte tous les militants et sympathisants à consolider l’élan unitaire et solidaire autour de Monsieur Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar et de la Grande Majorité présidentielle pour une victoire éclatante au soir du 25 février 2024 ». Mais n’est-ce pas cette même APR qui soutient la constitution d’une commission d’enquête parlementaire pour notamment auditionner des magistrats du Conseil constitutionnel ? Et voilà qu’elle vient nous dire qu’il faut respecter la séparation des pouvoirs !
ACCUSATIONS DE «CORRUPTION» LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL DISQUALIFIE LE PARLEMENT
Le Conseil constitutionnel a sorti un communiqué ce lundi suite aux accusations faites contre certains de ses membres de la part d’un groupe de députés, qui a demandé et obtenu la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire « aux fins de clarifier les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. » Le Conseil rappelle qu’en application de l’article 88 de la Constitution, « le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême, la Cour des Comptes et les Cours et Tribunaux. » Mamadou Badio Camara et les six autres « sages » du Conseil Constitutionnel, dans ce communiqué signé à l’unanimité, précisent que « les motifs de toute décision de justice sont à rechercher dans cette décision, le juge n’étant soumis qu’à l’autorité de la loi. » Ils précisent que le Conseil Constitutionnel prend ses décisions en formation collégiale des sept membres le composant. « Le Conseil Constitutionnel, prenant la mesure de la gravité des accusations, tient à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, notamment la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres », note le communiqué qui poursuit que « ces accusations, de nature à déstabiliser les institutions et à menacer la paix publique, ne sauraient rester sans conséquences pour leurs auteurs... ».Mais on dirait là des menaces! Pour finir, le Conseil Constitutionnel dit réitérer sa fidélité à ses principes de rigueur et de transparence et dit sa volonté de continuer à exercer toutes les missions qui lui sont dévolues par la Constitution et les lois de la République.
PRESIDENTIELLE 2024 LA SOCIETE CIVILE CONTRE TOUT REPORT
Encore un communiqué ! Ce coup-ci, il émane de la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) qui se dit opposée à tout report de la présidentielle prévue le 25 février prochain. Ce en dépit de certains « manquements » constatés dans la gestion du processus électoral. Dans une déclaration rendue publique lundi, à Dakar, ces acteurs de la société civile ont évoqué des « manquements » dans la conduite du processus électoral, déplorant par exemple « la confusion des rôles entre l’administration et le Conseil constitutionnel, l’incapacité de la justice de faire respecter les décisions prises parses propres juridictions, le manque de transparence dans la gestion du fichier électoral, etc. ». Mais ces « manquements », disent Moundiaye Cissé et Cie, ne peuvent justifier à leurs yeux un report de la prochaine présidentielle. « En dépit des manquements notés, peut-on lire dans cette déclaration, force est de reconnaitre que le calendrier électoral et les délais légaux ont jusqu’ici été respectés ». « La DGE [direction générale des élections], voire l’administration, n’a pas exprimé son incapacité à l’organisation matérielle du scrutin », font-ils valoir. Ils se disent par ailleurs « surpris » qu’un parti dont le candidat a vu son dossier de candidature rejeté, initier une enquête parlementaire contre deux membres du Conseil constitutionnel « soupçonnés d’avoir été corrompus ». « Ces agissements pourraient, si l’on n’y prend garde, déboucher sur la perte de crédibilité du Conseil constitutionnel, des contestations postélectorales, le recul de la démocratie et de l’État de droit », préviennent-ils dans une déclaration. Ils ont en outre formulé des recommandations en six points, pour une meilleure gestion du processus électoral. La société civile demande aux autorités concernées de rendre publique la carte électorale, d’assurer la sécurité des candidats et de respecter les dispositions de l’article LO130 du Code électoral. Les organisations concernées insistent également sur le respect de la séparation des pouvoirs, l’accès équitable aux médias publics et le respect du droit des citoyens à l’information et à l’accès à l’Internet.
ACCUSE DE CORRUPTION LE JUGE CHEIKH NDIAYE PORTE PLAINTE
Alors que l’Assemblée nationale a convoqué les députés pour ce mercredi, c’est-à-dire demain, pour examiner la requête des députés libéraux visant la mise en place d’une commission d’enquête, l’un des juges cités par le Parti démocratique sénégalais(PDS) pour des faits de soupçons de corruption a porté plainte. « Le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a déposé une plainte, ce jour 29 janvier 2024, au parquet de Dakar pour outrage à magistrat, diffamation, discrédit sur une décision de justice, entre autres infractions contre les auteurs non identifiés de la déclaration non signée d’un parti politique évoquant des faits de corruption et de collusion avec certains hommes politiques, ainsi que contre toute personne ayant relayé directement ou indirectement ces accusations diffamatoires et mensongères à son encontre » peut-on lire dans une note signée par l’avocat de l’intéressé, Me Bamba Cissé. Pour rappel, le PDS a enclenché une procédure à l’Assemblée nationale. Les libéraux exigent la mise en place d’une Commission d’enquête parlementaire pour clarifier les conditions dans lesquelles la candidature de Karim Wade a été invalidée par le Conseil constitutionnel. Si l’on a bien compris, l’Assemblée nationale n’a pas la compétence d’entendre des magistrats du Conseil constitutionnel en particulier mais un magistrat du Conseil constitutionnel peut traîner des députés élus par le peuple devant la justice, c’est-à-dire devant ses propres collègues magistrats qui sont ainsi partie et, surtout, juges! A n’y rien comprendre… Surtout, avant de parler de « diffamation », il faudrait d’abord prouver qu’il n’y a jamais eu de corruption. Ce que cherche à établir, justement, la commission d’enquête parlementaire.
PRESIDENTIELLE 2024 CHEIKH TIDIANE DIEYE SOUTIENT BASSIROU DIOMAYE FAYE
« J’ai décidé de battre campagne aux côtés de nos équipes patriotiques et de tous ceux qui œuvreront pour la chute du système qui gouverne et pille le Sénégal depuis trop longtemps »! Telle est la décision du président de « Avenir, Sénégal Biñu Bëgg » qui annonce officiellement son alliance avec le candidat Bassirou Diomaye Faye. Cheikh Tidiane Dieye renonce ainsi à sa candidature pour l’élection présidentielle de février prochain (Lire par ailleurs notre article).
CAN 2023 LES « GOLOS » DE LA TERANGA RENTRENT AU BERCAIL
A la surprise générale du monde footballistique, la Côte d’Ivoire a tenu tête au Sénégal (1-1) avant de s’imposer aux tirs au but (5-4). Hier, difficile de chercher les mots au sein de la rédaction du quotidien « Le Témoin » pour qualifier la déroute prématurée des « Lions » de la Téranga métamorphosés en « Golos » (Singes). Parole de supporters ! Pire, des « espèces » fuyaient les éléphants dans leur territoire jusqu’à se faire rattraper dans les arbres et écraser au sol. Alors que ces mêmes éléphants s’étaient fait humilier par la Guinée équatoriale (0-4) avant de se faire qualifier par le Maroc. Clap de fin pour nos « Gaïndés » pardon « Golos » de la Téranga ! Il est vrai que la Can et la lutte constituaient jusque-là des tribunes de loisirs pour détourner les Sénégalais de l’essentiel c’est-à-dire la cherté de la vie et le chômage. Et surtout de la pré-campagne électorale en vue du scrutin du 25 février 2024 devant marquer un tournant décisif dans la vie de la Nation. Maintenant tout est bien qui finit...mal. Tournons vers l’essentiel qui n’est autre que la présidentielle de 2024.
RETRAIT DU MALI, BURKINA FASO ET NIGER LA CEDEAO SE RETRECIT COMME PEAU DE CHAGRIN
Par un communiqué conjoint daté du 28 janvier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso annoncent leur «retrait sans délai» de la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest. Après l’annonce de ce retrait, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’est déclarée prête dimanche dans un communiqué à trouver «une solution négociée». Ces trois pays sont «des membres importants de la Communauté» qui «reste engagée à trouver une solution négociée à l’impasse politique» crée par l’annonce de leur retrait dimanche dans un communiqué commun. La Cédéao dit attendre encore «la notification formelle et directe» de cette décision. Que reprochent le Mali, le Burkina Faso et le Niger à la Cédéao ? Eh bien ceci : l’éloignement des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme, l’influence de puissances étrangères sur les décisions de l’organisation, menace pour ses États membres et non-assistance dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité, imposition de sanctions jugées «illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes ».