L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI 30 JUILLET 2024
KEEMTAAN Gi - LES CANCRES DE L’OLYMPISME
Qu’avons-nous donc pu faire au Bon Dieu pour mériter de tels opposants ? Lesquels ne sont ni dans la proposition d’idées ni dans la construction et encore moins dans la prospective. Ni dans la critique intelligente d’ailleurs ! Ils n’excellent que dans l’outrance, la calomnie, l’injure. On aurait envie de leur dire parodiant l’Evangile : Pardonnez-leur Seigneur, ils ne savent ce qu’ils disent ! Hélas, plutôt que de planer dans les cimes, leurs arguments volent le plus souvent au ras des pâquerettes. Et eux-mêmes passent le plus clair de leur temps à fouiller dans les poubelles pour des débats de caniveau. Fort heureusement, ceux qui s’épanchent à longueur de journée dans l’espace public et les médias, créant une pollution sonore, ne représentent absolument rien électoralement. Ils gesticulent pour s’offrir une existence politique. Mais dans cette entreprise, plutôt que d’utiliser leurs neurones, ils s’illustrent dans leurs sottises et leur méchanceté si ce n’est de l’envie, ce vilain défaut. Quelle idée de jeter l’opprobre sur la présence de Seugn Bass à Paname à la messe de l’olympisme alors que notre pays doit organiser dans deux ans les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ 2026) ! Une première en Afrique grâce au Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) et surtout grâce à l’entregent et à la maestria de son dynamique patron, l’inusable Mamadou Diagna Ndiaye, incontestablement le Sénégalais le plus réseauté à travers le monde. Un Diagna qui, non content de l’avoir décroché de haute lutte, démontrant par là son grand art de la diplomatie, est au four et au moulin depuis que notre pays a été choisi pour faire de ce grand rendez-vous sportif un succès planétaire. A cette aune, ceux qui jugent saugrenue la présence du président de la République aux Jeux Olympiques de Paris—en même temps que 100 chefs d’Etat du monde entier — n’aiment tout simplement pas notre pays. Car Dakar 2026 commence bel et bien à Paris 2024 ! Dakar 2026 constitue assurément une belle opportunité pour nous retrouver autour de l’essentiel plutôt que de nous tirer dessus. A toujours vouloir chercher la petite bête, à toujours souhaiter le pire pour ce pays qui pourrait être l’un des plus beaux du monde, on court le risque de porter le bonnet d’âne. Tout aussi incompréhensible qu’un autre aboyeur déclare de façon péremptoire qu’Oscar Sierra a trahi la jeunesse africaine. Comme s’il avait signé un contrat avec celle-ci ! Il faut dire que le bonhomme a convoqué insidieusement des faits qui n’ont aucun rapport avec sa sortie sur la tragique histoire de « Thiaroye 44 ». Un drame à propos duquel toute l’Afrique doit fédérer ses forces, main dans la main, pour le triomphe de la vérité historique sur le mensonge colonial et respecter la mémoire des tirailleurs lâchement assassinés. Il y a des moments où il est préférable de se taire que d’ergoter sur des sujets que l’on ne maitrise pas. Cela étant dit, l’opportunité qu’offrent les Jeux Olympiques de la Jeunesse, c’est de mettre le pays, et particulièrement sa jeunesse à qui ces jeux sont dédiés, au travail. Nous avons déjà perdu trop de temps dans des débats stériles !
KACCOOR BI - LE TEMOIN
CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE (CSM) TOUT SAUFLES UNIVERSITAIRES !
L’Union des magistrats du Sénégal (Ums) va tenir son assemblée générale le samedi 10 août prochain à Dakar. Une assemblée qui risque d’être exceptionnelle puisqu’elle intervient dans un contexte où le président de la République Bassirou Diomaye Faye a décidé de procéder à une profonde réforme du système judiciaire. Sans doute, le point sur le maintien ou pas du président de la République au sein du Conseil Supérieur de la Magistrature (Csm) ne fera plus débat ! Car, l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) que dirige Ousmane Chimère Diouf, serait favorable pour le maintien total du président Bassirou Diomaye Faye au cœur de la Cour suprême des décisions, promotions et affections. Par contre « Le Témoin » a appris que les magistrats ne veulent pas voir des universitaires siéger au Csm. Même en peinture ! Comme quoi, il faut s’attendre à des discours incendiaires contre ces universitaires désirant déserter les amphis pour le Csm, les Pca, les Dg, les Dage et autres postes à grosses rémunérations !
LE CEMGA MBAYE CISSE TEMPERE LES MILITAIRES INVALIDES
Le Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), le Général de Corps d’Armée Mbaye Cissé, a réussi à faire déposer « les armes » de la revendication et des manifestations aux militaires invalides. C’était au cours d’une rencontre tenue à l’Etat-major (camp Dial Diop) le vendredi 26 juillet autour du CEMGA. Regroupés autour du Collectif des anciens militaires invalides. Ces soldats blessés ou mutilés de guerre étaient en colère contre les hautes autorités par rapport à la non satisfaction de points comme les carnets de pharmacie, l’évacuation sanitaire de l’invalide Cheikh Ndiaye, la pension mixte, la lenteur liée à la commission AD-HOC et la revalorisation des pensions d’invalidité. Le Cemga, qui est monté au front directement, a apporté des clarifications sur la pension mixte. Une enquête a été bouclée au sujet des carnets de pharmacie et les pharmaciens seront rapidement désintéressés. Pour l’invalide Cheikh Ndiaye, il est demandé au médecin traitant de fournir les papiers afférents à son évacuation à l’étranger. Concernant la prime d’indemnisation de la commission AD-Hoc, le Cemga a promis d’en parler à l’Autorité pour que ce point soit vidé le plus rapidement possible. Par rapport à la revalorisation des pensions d’invalidité, des études poussées ont été menées et des conclusions favorables attendues. Satisfaits des réponses du CEMGA, les militaires invalides ont décidé de lever le pied en attendant…
CONCOURS GENERAL PAPE MOCTAR SARR ETAIT LAUREAT EN 1974 ET 1975 ET NON EN 1977-1978 !
Dans sa dernière édition, « Le Témoin » avait magnifié la nomination de l’Ingénieur centralien Pape Moctar Sarr à la tête du conseil d’administration (Pca) de la Société africaine de Raffinage (Sar). Comme nous l’avions écrit, le chef de l’Etat avait réussi la prouesse de dénicher un brillant cadre sorti de l’une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs au monde : l’Ecole centrale de Paris. Ce, après ses années de prépa au lycée Henri IV de Paris. Justement dans la foulée, « Le Témoin » avait rappelé les cinq (05) prix raflés par le tout nouveau Pca de la Sar lors du Concours général (Classes de Première en 1977 et Terminale en 1978 avions-nous écrit). Dès la parution de l’article, un de ses camarades nostalgiques du Lycée Van Vollenhoven de Dakar a réagi pour préciser ceci : « Van-vo de Dakar était un lycée d’excellence où l’on orientait les meilleurs élèves de la région de Dakar. Et Pape Moctar Sarr faisait partie de cette élite puisqu’il était toujours 1e de notre classe dans plusieurs manières littéraires et scientifiques. Pour preuve, il a été plusieurs fois lauréat au Concours général en 1974/1975 et non 1977/1978 comme indiqué dans votre journal « Le Témoin ». Donc ce n’est pas surprenant que le brillant cursus du lycéen Moctar Sarr que nous connaissions soit couronné par un diplôme d’ingénieur de l’Ecole centrale de Paris » a tenu à magnifier A. Nd, un ancien du lycée Van Vollenhoven devenu Lamine Guèye. Dont acte !
LE MINISTRE DES TRANSPORTS, MALICK NDIAYE VISITE LES INSTALLATIONS DU TER
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens (MITTA), M. Malick Ndiaye, a effectué, hier, une visite des installations du TER. Elle s’inscrit dans le cadre des tournées de prise de contact qu’il a entreprises depuis sa nomination auprès des directions et des sociétés nationales rattachées à son ministère. Il en a profité pour s’enquérir du fonctionnement du TER et des réalités sur le terrain. Le ministre a démarré sa visite à la gare principale de Dakar où il a eu droit à une présentation de la gare, de ses fonctionnalités et enjeux, ainsi que du système de billetterie. A la gare de Colobane, le poumon technique du TER, le ministre a visité le poste de commandement Centralisé (PCC) du TER, le Centre des opérations Ferroviaires (COF), et le site de Maintenance des Rames (SMR). Dans ce cœur essentiel pour la maintenance du matériel roulant, il a eu un échange avec les collaborateurs de Senter et de Seter. Ici, les discussions ont essentiellement tourné sur le réseau technique du TER. Le ministre s’est dit agréablement surpris par le niveau très élevé des politiques et pratiques 5S et HSE dans les installations du TER tout en louant la qualité et les compétences du personnel de la Seter. Toutefois, El Hadji Malick Ndiaye a montré son inquiétude par rapport à l’absence de stock de pièces critiques du matériel roulant. Durant sa prise de contact, le ministre a demandé aux DG de la SENTER et de la SETER «de travailler rapidement afin de peindre les trains aux couleurs nationales». C’est ce qui est déjà fait avec les sept nouvelles rames qui doivent être livrées prochainement. Il s’agit de «républicaniser» notre TER.