L'OEIL DU TEMOIN DE CE MARDI
KEEMTAAN GI - TUBE DE L’ETE
Ça swingue fort dans ce charmant pays. Le tube de l’été ? C’est tout comme. C’était le bon vieux temps - pas si vieux que ça- où les vacances n’étaient pas moroses. A Galsen, ça danse sous les airs d’une délicieuse rumba tenue pas un député dépouillé de son costume de parlementaire, en rupture de ban et pris la main dans le sac, la gueule puante de belles confessions. Autant dire qu’on ne s’ennuie pas. L’homme pleure sur ses misères et avoue sans fausse pudeur son statut de malfaiteur. Dans d’autres pays, on ne parlerait plus de ce criminel économique remis en liberté pour des raisons de santé et qui mène la belle vie. Ailleurs donc, on le laisserait moisir en prison. Sa remise même en liberté, malgré les preuves accablantes et incriminantes contre lui, constitue un scandale. Mais lui, il n’est pas un citoyen comme les autres. Dans un baroud d’honneur, il a même déclaré sa candidature à la mairie de son patelin avant de redevenir sérieux et se rappeler qu’il a un pied en prison. Un individu, plus dangereux que les trafiquants ou fumeurs de chanvre indien qui croupissent en prison, attendant leur procès. Lui, il est de la majorité présidentielle et l’ami de la Première Dame. A lui, tous les honneurs. La prison, c’est pour les autres. Comme ces sales gosses empêtrés dans une histoire de passeports diplomatiques qui implique également deux parlementaires qui tardent à répondre à Dame Justice. Rassurez-vous, il ne leur arrivera rien. Ce sont des porteurs de voix comme ceux dont le dossier est mis sous le coude du Chef. Chez lui d’ailleurs, le discours et la méthode, c’est comme le ciel et la terre. C’est toujours pour créer une certaine diversion. Comme son engagement à combattre la corruption alors qu’il est entouré de personnes qui sont dans les deals. Pourquoi pensez –vous à son griot attitré qui se promenait dans les rues de New York, distribuant des dollars et soudoyant pour un accueil royal au Chef. Montrer qu’il est dans les cœurs. Si ce n’est pas de la corruption…
KACCOOR BI
MACKY A NEW YORK POUR L’AG DE L’ONU
Le président de la République Macky Sall a été chaleureusement accueilli par la communauté sénégalaise vivant à New York à son arrivée aux Etats-Unis où il séjourne à l’occasion de la 76e Session de l’Assemblée Générale des Nations Unies. Cette grande rencontre annuelle onusienne a commencé ce lundi 20 septembre. Les images montrées à la RTS présentent un décor d’un accueil chaleureux des Sénégalais avec des drapelets aux couleurs nationales. Les caméras de la RTS n’ont pas montré une supposée manifestation annoncée de l’opposition. Macky Sall, indique un communiqué de la Présidence, s’adressera à la séance plénière de l’Assemblée et prendra part à des événements en marge de la Session. En outre, le chef de l’Etat a prévu « plusieurs entretiens bilatéraux » avant de rentrer le 25 septembre prochain. L’Assemblée Générale est le principal organe de délibérations, décisionnaire et représentatif des Nations Unies. Les 193 États membres y sont représentés. Cela en fait le seul organe de l’Organisation des nations unies (Onu) qui offre une représentation universelle. Chaque année, au mois de septembre, les États membres au complet se réunissent à l’Assemblée Générale à New York pour la session annuelle.
LE SECRET DE L’ACCUEIL DE MACKY SALL A NEW YORK
On en sait un peu plus sur l’accueil réservé au Chef de l’Etat à New York par la communauté sénégalaise. Il faut plutôt dire communauté Hal Pular. A l’œuvre, son griot attitré, Farba Ngom, qui a balisé le terrain avant l’arrivée de son « Guer » de président. Ayant devancé le chef de l’Etat, il a tout entrepris pour lui éviter un accueil impopulaire. Et c’était pour sortir la grosse fortune. Sept millions à chaque groupe de Hal Pular venus de Washington, Kentucky, Philadelphie, Atlanta et New York. De bienheureux convoyés en avions et bus avec pour chaque militant 250 dollars (120. 000 Cfa). L’ingénieux Farba ne s’en est pas arrêté là. Il a également payé la communauté de New York pour barrer la route à toute manifestation hostile. Mais l’opposition n’a pas encore dit son dernier mot. En effet, une grande marche est prévue aujourd’hui devant l’Ambassade du Sénégal à New York. Tey mou neex !!!
INONDATIONS A TOUBA SERIGNE MOUNTAKHA DEGAGE UNE ENVELOPPE DE 150 MILLIONS DE FRS DE SOUTIEN
Le Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké a encore affiché sa générosité à l’endroit des populations de Touba durement frappées par les inondations. Après avoir dégagé une première somme de 50 millions de francs Cfa en appui aux familles touchées par les inondations, Serigne Mountakha Mbacké leur a encoure allouées une nouvelle enveloppe de 150 millions. L’annonce vient d’être faite par Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Le chef religieux recevait dans la salle de la résidence Khadim Rassoul des responsables de l’association Touba Ca Kanam, (Serigne Abdou Lahad Habibou Mbacké et le Président Abdou Farah Guèye, en l’occurrence) à qui il aura remis exactement 30 millions. Ce qui fait un total de 150 millions F Cfa consentis par le patriarche de Darou Miname séance tenante. L’argent destiné aux familles sera distribué par le dahira Hizbut -Tarquiyah.
SOUTIEN AUX COMMUNAUTES LA SEDIMA SOIGNE SA RSE
L’école primaire de NDilakh (commune de Sindia) se verra bientôt dotée de deux salles de classe supplémentaires. Un appui financier de 10 millions de francs Cfa de la Sedima qui survient quelques mois après l’épisode malheureux survenue entre la minoterie et les populations de cette contrée du département de Mbour, comme pour lustrer une image quelques peu écornée. « Sur instruction du directeur général, 10 millions de francs Cfa ont été débloqués pour la construction de deux (02) salles de classe à l’école de Ndilakh. Le lycée de Ténn Toubab a aussi reçu 10 millions pour la construction de 2 salles de classe également », a indiqué Oumar Sarr le responsable des moyens généraux et logistiques de la Sedima. Une révélation faite, ce samedi, alors que l’entreprise procédait dans ses installations à Jaxaay à une cérémonie de remise de dons au profit des zones où la Sedima a des sites d’activités. Ainsi, dans le cadre de sa Rse, elle a octroyé une dotation en denrées alimentaires au collègue franco-arabe des jeunes filles Daara Rama de Diamniadio. « On a reçu 1 tonne de riz, 20 litres d’huile et 20 kilos de sucre. Des produits que nous achetons pour les pensionnaires de l’internat », a salué Aminata Fofana la principal de l’institution qui appelle les entreprises implantées dans le domaine industriel de Diamniadio à suivre l’exemple.
SOUTIEN AUX COMMUNAUTES LA SEDIMA SOIGNE SA RSE (BIS)
Restons toujours avec la Sedima. L’usine du PDG Babacar Ngom a réservé une portion importante à l’assistance des mosquées et Daaras. En effet, des institutions religieuses qui avaient formulé des demandes auprès de la direction ont reçu du matériel de construction. Un appui global composé de 40 tonnes de ciment, 15 tonnes de fer et 150 m3 de béton, destinés à neuf (09) mosquées et deux daaras des localités environnantes. Il s’agit de la mosquée Jaxaay Parcelles Assainies Unité 17, de la grande Mosquée de Notto, de la mosquée de la cité Comico 5 de Bambilor, de la mosquée de Keur Serigne Touba Jaxaay, de la mosquée de la Cité Dubaï, de la mosquée Serigne Mansour Sy, de la grande mosquée Tivaouane Peulh.
PORT DE DAKAR LE TRAFIC NAVIRES EN BAISSE EN 2020
La covid-19 s’est impactée dans le trafic des navires en 2020. Le port de Dakar a enregistré 2887 escales de navires contre 2976 en 2019 ; soit une dépréciation de 3% largement imputable à la baisse significative du nombre de touchées des navires porte-conteneurs (- 10%), des navires autres (-60%) et des navires de croisière (-10%). Ces informations ont été publiées par le Tam-Tam du Docker, bulletin bimestriel d’information du Port autonome de Dakar numéro 30 avril-mai 2021. Cette situation s’explique par la baisse des flux de marchandises, mais également par le ralentissement de l’activité des navires de croisière attribués aux effets négatifs de la pandémie du Coronavirus. Les porte-conteneurs, après plus d’une décennie de domination, viennent de perdre leur place de leader en passant de 718 touchés à 645 touchés, soit une régression de 10% par rapport à 2019. Quant à la dépréciation notée dans la catégorie des navires autres, elle est imputable à la diminution du nombre de rotations des navires passagers exploités par la compagnie maritime COSAMA pour assurer la liaison Dakar-Ziguinchor en raison des mesures barrières imposées par l’Etat dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. En revanche indique le journal, les navires de pêche, en tête du classement de cette année ont effectué le plus grand nombre de touchées avec 826 touchées, soit une hausse de 36% sur 2019 qui se justifie largement par le dynamisme du secteur de la pêche marquée par l’afflux des chalutiers et des thoniers senneurs.
GROGNE DES TRAVAILLEURS A L’OFFICE DU BAC
A l’Office du Baccalauréat, les travailleurs sont très remontés contre le Directeur de l’institution Sossé Ndiaye selon Seneweb. Ces agents réclament leurs droits dans les redevances versées par les usagers. Lesquelles sont constituées d’une partie des droits d’inscription au Baccalauréat d’un montant de 1 000 FCFA pour chaque candidat, des attestations spéciales d’un montant de 1 000 FCFA pour les destinations de Dakar centre et de 1 800 FCFA pour les autres destinations, des duplicatas de relevé de notes à raison de 1 000 FCFA ainsi que des duplicatas de diplôme à raison de 25 000 FCFA. Selon des informations reçues, « cette manne financière constitue la fonction de service qui fait l’objet de divergences entre le Directeur et les travailleurs ». Revenant sur la genèse des faits, notre source de retracer qu’en effet, la fonction de service est organisée par l’arrêté n° 004283 du 20 novembre 2002 modifié en 2004 en son article 3 qui fait la répartition avec 50 % pour la prise en charge des frais de réalisation, 35 % à l’Office du Baccalauréat et 15 % pour le social. « Depuis cette modification, l’arrêté a fait l’objet d’une application sans faille par ses prédécesseurs qui ont donné aux travailleurs les 35 %. Ils ont aussi appliqué la part sociale en définissant les domaines d’intervention en commun accord entre la direction et les travailleurs. Tout cela constitue des acquis que le Directeur a remis en cause. Au cours d’une réunion d’information, il affirme l’existence d’un dernier arrêté qui ne donne pas de pourcentage. Le lendemain, il sort cet arrêté de 2002 modifié en 2004 qui prévoit des pourcentages », a déploré la source. Face à ces contestations, Seneweb a pu joindre le Directeur de l’Office du Bac Sossé Ndiaye ? Ce, afin d’avoir sa version des faits. « Je n’ai pas de réaction à faire par rapport à ces faits ! », dira-t-il. Sur notre insistance, il servira au bout du bout, ce lundi 20 septembre : « Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez. Donc, si quelqu’un vous en a parlé, c’est à lui de vous donner les informations »