L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI 13 NOVEMBRE 2024
AVOCAT ET HERITIERS JEU DE CACHE-CACHE AUTOUR DE 130 MILLIONS CFA
Cette triste affaire va sans doute embarrasser le barreau de Dakar composé d’honorables avocats honnêtes et intègres. Justement pour dire, c’est un cas rarissime de voir un avocat retirer l’argent d’héritiers depuis quatre (04) ans sans que ces derniers en soient informés. Pire se désole « Le Témoin » quotidien, l’avocat retarde toujours à remettre les fonds aux enfants qui n’ont aucun problème de succession, de partage et de répartition des biens. Il a fallu que la Sgbs réponde aux héritiers pour que l’affaire soit tirée au clair. Comme quoi, le compte de leur défunt père a été liquidé et nul car le montant arrêté à la somme de 130 millions CFA a été retiré par l’avocat désigné par la famille. En possession des correspondances, des jugements d’hérité et autres bordereaux de retraits bancaires, des héritiers ont débarqué dans les locaux du « Témoin » pour porter…presse. Et jurent qu’ils vont bientôt tenir une conférence de presse-youtube dès lors que leur plainte adressée (19/10/2024) au bâtonnier de l’Ordre national des avocats demeure jusque-là sans suite. Encore mieux, l’avocat a donné plusieurs rendez-vous non respectés aux héritiers alors qu’il avait prétendu devoir leur remettre leur dû. D’où l’éternel jeu de cache-cache ! Pour la petite triste histoire, ces enfants sont ceux d’un grand dignitaire religieux régulièrement domicilié à Grand-Dakar et à Thiès avant d’être rappelé à Dieu en 2016.
MOUSTAPHA BA, LEVEE DU CORPS À 10H, ENTERREMENT À NIORO
La levée du corps de l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba est prévue ce mercredi 13 novembre à 10 h à l’hôpital militaire de Ouakam. Prévue dimanche dernier, la levée du corps avait été reportée pour une seconde autopsie décidée par le Procureur. Ce dernier avait indiqué à travers un communiqué de presse le samedi que le décès de l’ancien ministre n’était pas naturel. Il avait rencontré la famille du défunt pour leur expliquer ses motivations qui devaient conduite à différer la levée du corps et l’enterrement à Nioro. Ce mardi, le Procureur du Tribunal de Grande Instance de Dakar Ibrahima Ndoye a autorisé à la famille du disparu de procéder à la levée du corps et l’enterrement à Nioro à 10h. Il faut aussi souligner que la DIC sur instruction du Parquet a entamé des enquêtes sur le dossier. Ce lundi, elle a entendu l’épouse du défunt Yacine Sall Ba et le chef de cabinet du ministre Diedhiou.
PROGRAMME DE PRETS LE FMI SEVRE LE SENEGALJUSQU’EN JUIN
Selon Reuters qui tient cette information d’une de ses sources proches du processus, le Sénégal devra patienter « au moins jusqu’en juin pour obtenir une quelconque résolution de son programme de prêts avec le Fonds monétaire international » en vue d’éventuels décaissements. D’après Reuters, le « ministère des Finances n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat sur la perspective d’un retard qui constituerait un test pour un gouvernement cherchant un soutien rapide pour l’aider à faire face à une situation budgétaire de plus en plus précaire». Toutefois, il a été noté qu’un programme de 1,9 milliard de dollars du FMI convenu en juin 2023 est suspendu depuis l’audit qui a été réalisé par le gouvernement, en attendant la certification par la Cour des comptes. Celui-ci a révélé « des chiffres de dette et de déficit plus importants que ceux annoncés par l’administration précédente, faisant monter en flèche les rendements des obligations en dollars de ce pays d’Afrique de l’Ouest et déclenchant des abaissements de notations de crédit ». Selon Reuters, la source a informé que Dakar voudrait avoir un « nouveau programme avec le Fonds », mais cela risque de connaître un retard d’autant plus que « le FMI n’examinerait même pas cette demande avant que les conclusions de l’audit, qui doivent être certifiées par la Cour des comptes du Sénégal à la mi-décembre, soient ensuite examinées par le conseil d’administration du Fonds ». « Ils doivent commencer par régler les problèmes identifiés lors de l’audit », a ajouté la source. Par contre, le processus devrait prendre encore six mois, a rapporté la même source. Pour rappel, « le Sénégal a obtenu en juin de l’année dernière 1,526 milliard de dollars dans le cadre d’un programme de facilité de financement élargie et de facilité de crédit élargie du FMI sur trois ans, ainsi qu’un financement supplémentaire de 371,1 millions de dollars de la facilité pour la résilience et la durabilité, fournissant des liquidités concessionnelles à long terme pour les dépenses liées au climat. Le Sénégal a reçu 216 millions de dollars lorsqu’il a conclu l’accord de prêt avec le Fonds et 279 millions de dollars supplémentaires en décembre de l’année dernière après avoir obtenu l’approbation de la première revue par le conseil d’administration…
VIOLENCES A SAINT-LOUIS QUATRE-VINGT ET UNE (81) PERSONNES ARRETEES, UN ARSENAL D’ARMES SAISIS…
Suite aux scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale ce lundi 11 novembre à Saint-Louis, et qui ont occasionné des blessés, les forces de défense et de Sécurité ont arrêté quatre-vingt et un (81) individus, grâce à un dispositif sécuritaire efficace mis en place par la police nationale. Quatre d’entre eux qui sont interpelés pour coups et blessures volontaires, ont été placés en position de garde à vue au commissariat central de Saint-Louis. Selon un communiqué de la division communication et relations publiques de la police, les investigations menées jusque tard dans la nuit du lundi, par un détachement de la Brigade d’intervention Polyvalente (BIP), renforcé par le Groupement Mobile d’intervention (GMI) a permis à ces derniers à procéder à l’interception et à la fouille de la caravane de Samm Sa Kaddu, avec à sa tête Barthélémy Dias. Selon toujours la police, la fouille a permis de trouver une importante quantité de bombes asphyxiantes, de bâtons télescopiques, de douilles, de tasers, de couteaux, de lance pierres. En plus, Soixante dix-sept (77) personnes composées essentiellement de gardes du corps trouvés à bord des véhicules ont été interpellées, sept (7) véhicules qui transportaient ces armes ont été également saisis . Toute cet arsenal et ses individus ont été placés en garde à vue après avoir été entendus au commissariat de la police centrale de Saint-Louis. Ils ont été disséminés à travers les différents postes de police du département de Saint-Louis. L’enquête suit son cours et à coup sûr, ils seront sous peu présentés devant le procureur.
VIOLENCES A SAINT-LOUIS L’INTER-COALITION TAKKU WALLU / SAMM SA KADDU DU DEPARTEMENT SE LAVE À GRANDES EAUX
C’est par une déclaration de presse que l’inter-coalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu du département de Saint-Louis a réagi, vingt-quatre heures après les scènes de violences qui ont émaillé la campagne électorale à Saint-Louis. C’est Mansour Faye, tête de liste départementale de cette inter-coalition qui a lu la déclaration devant la presse et les militants. Il a exprimé son indignation en condamnant ces violences. « Comme tous les sénégalais, nous avons vu des vidéos relatant des scènes d’une rare violence via les réseaux sociaux. Nous condamnons fermement ces scènes de violence qu’un parti en l’occurrence le PASTEF voudrait nous faire porter, ce parti fidèle à sa tradition de manipulation et de calomnie ; le gatsa gatsa n’est pas une invention de notre coalition «. Le maire de Saint-Louis a vanté les qualités de l’inter coalition Takku Wallu /Samm Sa Kaddu qui selon lui est connue pour ses principes faisant de la paix et de la culture de la paix un élément essentiel, gage du vivre ensemble et de la cohésion sociale. Il accuse le Pastef de parti qui a fini de faire du gatsa gatsa son terrain de prédilection. « Avec la complicité des leaders du PASTEF, ils ont lâchement orchestré ces scènes de violences pour jeter le discréditsur la coaliton Takku Wallu/Samm Sa Kaddu. Cela montre qu’ils ont peur d’aller aux élections sachant que l’issue de celles-ci ne serait que leur défaite» a-t-il asséné avant de dénoncer des tentatives de sabotages et d’agressions que l’inter-coalition Takku Wallu / Samm Sa Kaddu fait l’objet depuis le début de la campagne électorale et de revenir sur les faits. « Ce lundi 11 novembre, ils ont poussé le bouchon très loin. Sur l’Avenue Macky Sall, théâtre de ces scènes de violence, des militants du PASTEF se réclamant marchands ambulants, ont voulu barrer la route à l’inter coalition et saboter leur convoi par des jets de pierres, au moment où paisiblement les leaders délivraient leur message à la population. Des véhicules ont été caillassés, des personnes blessées et agressées verbalement. Selon Mansour Faye, l’intercoalition Takku Wallu/Samm Sa Kaddu n’est ni de près ni de loin liée à cette violence qu’elle ne saurait cautionner et qu’elle condamne vigoureusement. La tête de liste départementale de Takku Wallu a déploré la vague d’arrestations de militants et de personnes disposées à la sécurité de l’inter coalition. Il affirme être dépouillé de sa sécurité et est en danger pour la poursuite de sa campagne électorale. C’est pourquoi, le premier magistrat de Saint-Louis interpelle le Procureur de la République et la Commission électorale nationale autonome (CENA) face à cette situation qu’il juge gravissime. Les membres de l’inter-coalition Takku Wallu/ Samm Sa Kaddu du département de Saint-Louis qualifie ces actes de provocation et de sabotage, et tire la conclusion que le PASTEF est mal en point et sans espoir pour ces élections et tenterait une campagne de diabolisation qui ne passera pas , parce que selon eux , l’inter coalition Takku Wallu/Samm Sa Kaddu a déjà conquis le coeur des Saint louisiens et des Saint louisiennes .
KARIM WADE SORT DE SON SILENCE
« Dans le contexte si particulier que connaît le Sénégal, les prochaines élections législatives revêtent une importance capitale. Votre devoir est de participer massivement au scrutin. En votant pour les listes de “Takku Wallu” et de l’intercoalition “Samm Sa Kaddu”, vous avez le pouvoir de rééquilibrer nos institutions et de donner un nouveau souffle à notre pays », a posté Karim Wade sur les réseaux sociaux. Pour le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade, Il est impératif de ne pas laisser tous les pouvoirs à la majorité présidentielle. La présence des députés du PDS à l’Assemblée nationale sera donc essentielle. Plus ils seront nombreux, plus leur message sera puissant pour faire obstacle à des décisions néfastes et pour promouvoir les réformes indispensables. Nous devrons redonner la vigueur et le dynamisme à notre économie en crise. La pression fiscale excessive imposée à nos compatriotes alourdit leur vie quotidienne. En votant pour “Takku Wallu” et “Samm Sa Kaddu”, vous soutiendrez un projet qui place la relance économique au cœur des priorités. Pour répondre aux exigences de la population, des objectifs s’imposent : donner aux entreprises locales, agricoles, artisanales, industrielles, la capacité de se développer et de prospérer, rendre confiance au secteur privé national et international, créer un environnement favorable à l’investissement et à l’emploi. Nous devrons nous concentrer sur les attentes d’une jeunesse impatiente, qui doit faire face à des difficultés financières croissantes et qui est aujourd’hui à la recherche d’espérances. Nos candidats s’engagent à défendre ses droits, à répondre à ses exigences, à agir pour que les étudiants puissent bénéficier de meilleures conditions d’études, pour que tous se voient offrir de réelles perspectives d’avenir. Nous devrons œuvrer au service de la réconciliation nationale, qui a toujours été le mot d’ordre de notre parti. Dans un monde où l’incertitude croît chaque jour, notre mission est de reconstruire, reconstruire un Sénégal uni et solidaire : un pays où chacun se sentira respecté et représenté.