L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - LES CRAPULES NE MERITENT PAS QU’ON SOIT DES GENTLEMEN AVEC ELLES !
Allez jeunes gens, il faut mener le combat pour lequel 54, 28 % de vos compatriotes vous ont fait confiance. Ils l’ont fait sans trembler et dès le premier tour. Votre échec tuera l’espérance de plusieurs générations de Sénégalais. Les gens de l’ancien pouvoir ont fait tellement de mal que leurs actes ne doivent pas rester impunis. Bienvenue aux magistrats du Pool judiciaire et financier appelés à faire rendre gorge aux grands brigands qui ont fait subir à notre économie un véritable carnage. Et que cela soit clair pour ceux qui vocifèrent et qui ont commencé à porter presse. Il ne s’agit point d’un règlement de comptes, mais d’une reddition des comptes comme l’a si bien précisé le ministre de la Justice. Une exigence du peuple longtemps outré de l’insolence de parvenus devenus subitement riches sous le régime du Chef. A ces messieurs et dames qui nous disent qu’il faut être des gentlemen et attendre la fin des législatives pour lancer la traque, on est tenté de croire qu’ils nous prennent pour des demeurés. C’est comme s’ils demandaient que l’on permette à des voleurs d’obtenir une immunité parlementaire pour pouvoir ensuite tirer la langue au bon peuple. Il faut les « tuer » dès maintenant et leur ôter toute idée de jouir de leurs rapines. Point de gentlemen’s agreement. Ça ne se fait pas pour des crapules. A tous les niveaux, leur bilan est macabre, catastrophique et outrageant. Ils ont pillé ce pays et chaque jour on découvre un peu plus avec effarement leurs vilenies. Le récent rapport du Fonds Monétaire International montre combien ils s’amusaient avec les finances publiques, enfonçant le pays dans une spirale vertigineuse d’endettement dont ils se glorifiaient à coups de matraquage publicitaire. Plutôt que de dire la vérité, ils maquillaient de façon outrancière leurs forfaits, nous vendant des rêves. 8125 milliards seront ainsi à rembourser dès l’année prochaine. Un véritable coup de poignard dans le dos du peuple et que l’on pourrait assimiler à du grand banditisme d’Etat. Un peuple qui ne s’est guère porté mieux avec cette dette qu’ils brandissaient comme un trophée de guerre. 700milliards pour mettre fin à des inondations et qui n’ont servi qu’à enrichir des voyous. Ce qui se passe actuellement à Touba constitue une illustration d’un de leurs crimes qu’il faudra sévèrement punir. Du boulot pour le Pool judiciaire et financier qui devra réprimer selon la loi ces criminels en col blanc afin qu’ils ne puissent jouir de leurs rapines. Et restituent une partie de leur fabuleux butin.
KACCOOR BI - LE TEMOIN
ORANGE BANK
C’est passé inaperçu et pour cause. Orange Bank Africa Sénégal a démarré ses activités dans notre pays depuis la semaine dernière. Si vous n’en avez pas encore entendu parler, c’est parce que l’opérateur de télécommunications a choisi de ne pas communiquer pour le moment, le travail se faisant en interne en attendant l’ouverture au grand public. Mais le personnel est déjà recruté sous la supervision de la filiale Orange Bank Africa d’Abidjan. C’est donc en toute discrétion que, pour le moment, les équipes sillonnent le terrain pour collecter de précieuses données qui permettront ensuite à cette banque pas comme les autres de recruter le maximum de clients possible. En mettant notamment à contribution les agences de la Sonatel Orange. La concurrence n’a qu’à bien se tenir !
LEGISLATIVES : L’APR SONNE LA MOBILISATION ET REFLECHIT SUR DE FUTURES COALITIONS
L’Alliance pour la République à travers son secrétariat exécutif national a sonné hier la grande mobilisation en perspective des législatives de novembre prochain. La permanence de Mermoz a été littéralement envahie par tous les membres du Sen autour du Premier ministre Me Sidiki Ka qui menait les débats, Amadou Mame Diop, Abdoulaye Daouda Diallo, Mansour Faye, Oumar Youm, Abdou Karim Fofana, Cheikh Bakhoum…, les représentants des femmes, des jeunes, des anciens. Bref tous les segments marron-beige ont fait le déplacement pour des débats qui ont duré plus de 3 heures. Le principal sujet de discussions, c’était comment aborder les législatives de novembre pour l’APR ? Les réponses à cette problématique ont tourné autour de la remobilisation, de l’ouverture, du rajeunissement. Les participants ont surtout réaffirmé la nécessité de rester debout et de faire face au nouveau régime en jouant un rôle de leader au sein de l’opposition. Le débat sur le comment aller aux législatives n’a pas été épuisé. La réflexion sera poursuivie les jours à venir selon nos sources qui ont participé à cette réunion. Elle tournera notamment autour de la question de savoir dans le cadre de quelle coalition ou avec quelles formations politiques, l’APR compte aller à ces législatives.
CHEIKH TIDIANE DIEYE NOYE PAR LES PLUIES DE TOUBA
Cela peut s’appeler péter les plombs ou un câble. Dépassé par les pluies diluviennes de Touba, le ministre de l’Assainissement, qui s’est rendu hier en catastrophe dans la ville de Bamba, a affiché son impuissance devant la situation. « Nawet bi dou souniou nawet » dira-t-il pour se dédouaner face à l’ampleur. Cheikh Tidiane Dièye oublie certainement qu’un conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations de l’hivernage 2024 s’était tenu le jeudi 16 mai à la Sphère ministérielle de Diamnadio. Il avait été retenu 22 mesures pour prévenir et lutter durablement contre le fléau des inondations durant l’hivernage. Volant à la rescousse du ministre Cheikh Tidiane Dièye que surement « nawétou » Macky Sall laa. Thiey ce ministre qui semble être dépassé par la gestion de son portefeuille.
LES DERIVES DU PRECHEUR MODOU FALL
On pensait qu’avec le cas Cheikh Oumar Diagne, on avait atteint le summum de la provocation vis-à-vis des croyances des autres. Mais voilà qu’un autre énergumène du nom outaz Modou Fall se signale en insultant toute une communauté. Epinglé en même que l’homme d’affaires Aziz Ndiaye pour la fameuse nuit du gamou organisée ostentatoirement par le promoteur de lutte et animée par outaz Modou Fall, ce dernier n’a rien trouvé de mieux à dire que ce qui s’était passé chez le promoteur pouvait être assimilé à un Bercy de Youssou Ndour. Avant de dire publiquement qu’il se fiche de ce qu’en diront les Sénégalais ou les fidèles tidiane et qu’il est prêt à recommencer chaque année un Bercy de Gamou à Tivaoune. Les autorités religieuses et les fidèles tidianes apprécieront cette posture inélégante de ce oustaz adepte du buzz.
CDC FADILOU KEITA LIMOGE LE DG DE LA CGIS
Comme dans l’affaire de l’ONAS, le limogeage du directeur général de la Compagnie générale immobilière du Sahel (CGIS), Aly Sy, a surpris tout le monde. Ce dernier, nommé il y a juste trois mois pour remplacer Abdou Khafor Touré, a été limogé lors d’une réunion du conseil d’administration jeudi dernier présidée par Fadilou Keïta, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), dont la CGIS est une des filiales. L’information ébruitée par le ou la célèbre Anita Diop a été confirmée par une source proche du dossier contactée par le Témoin. Si Anita Diop parle d’un départ d’Aly Sy lié au fait que ce dernier aurait refusé d’exécuter un marché de gré à gré à hauteur de plusieurs dizaines de milliards de frs, notre source n’était pas en mesure de confirmer une telle information. Elle s’est bornée à dire tout simplement que des divergences dans le management et les orientations de la CGIS sont apparues entre les deux dirigeants. Aly Sy, qui avait accepté en certain moment de se conformer aux orientations déclinées par Fadilou Keita, se serait rebiffé pour vouloir imposer son propre canevas de travail. Ce qui rendait la collaboration entre les deux hommes finalement impossible. Fadilou Keita a alors limogé Aly Sy et choisi pour le remplacer son ami Mamadou Fall qui est un ancien de la boite où il était jusque-là directeur du Développement.
SOS POUR LE LYCEE ABDOULAYE SADJI
Le célèbre lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque croule sous le poids de l’âge. Bâti en 1938, il a 86 ans. Le lycée classé monument historique en 2003 a hébergé jusqu’en 1958 l’Ecole Normale des jeunes filles de Rufisque en accueillant des jeunes femmes venues de tous les territoires d’Afrique Occidentale. Cet établissement historique connait un délabrement très avancé. Des anciens pensionnaires de ce vieux lycée qui a formé des cohortes d’élèves devenus de grands responsables dans ce pays ont décidé de sauver cet établissement scolaire qui polarisait tout le département de Rufisque et même la banlieue de Pikine notamment des localités comme Mbao, Diamaguène et Thiaroye avant la création d’un second lycée moderne. Une association d’anciens élèves de LAS, qui regroupe déjà 240 membres, va mettre en place une stratégie pour la réfection et la reconstitution de l’établissement susmentionné. D’ailleurs hier, le comité d’initiative a été reçu par le nouveau préfet de Rufisque, Maguette Diouck, qui a décidé de soutenir l’initiative. Déjà il sera question d’aménager une annexe du lycée dans la perspective de la rentrée d’octobre. Le préfet parle d’ailleurs de l’identification d’un site pour la construction d’un troisième lycée pour la ville.