L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - CES EXCES BIEN SENEGALAIS
Les aigris, comme ce vilain Kàccoor Bi, peuvent aller se rhabiller. Tant pis pour eux s’ils affichent les rictus des mauvais jours. Le peuple, lui, est dans le temps de la réjouissance. Et la température n’est pas près de baisser. Il faut bien que l’on festoie. Pensez-vous, avoir conquis le cœur d’une dame, lui construire un stade qui n’existe même pas dans certains pays européens, ça mérite bien des «enjaillements » en ces temps de morosité. Musiques, danses, galéjades tout en mettant les petits plats dans les grands. Il fallait bien en mettre plein la vue à nos hôtes de marque dont six chefs d’Etat. Rendre jaloux certains d’entre eux à qui ce généreux Erdogan n’accorde même pas le plus petit regard. L’inauguration d’une telle infrastructure méritait tous les excès. Et sans modération ! Un véritable joyau dont les recettes ne pourront même pas assurer son entretien et que l’on devra chercher à travers d’autres ressources complémentaires. C’est le département des Sports qui va se saigner pour mobiliser le budget pour entretenir ce stade à 153 milliards ! Et tant pis si à quelques kilomètres de ce joyau, à l’école élémentaire de Diamniadio 4, des élèves étudient dans des abris provisoires. Les pauvres ! Il aura fallu donc 153 milliards et dix-sept mois pour sortir de terre ce bijou. Un record ! On ne sait s’il se situe dans la célérité ou le coût de l’infrastructure. Dans les deux disons. Pendant ce temps, les chantiers de nos universités sont à l’arrêt depuis des années, s’ils ne peinent à démarrer. Mais quand il s’agit de poursuivre l’euphorie née du 6 février dernier et l’obsession d’être dans les cœurs, on peut s’autoriser tous les excès. Et puis, donner le nom de l’Africain le plus diplômé de Casablanca au Cap à un simple stade, cela ne fait-il pas désordre ? Bon, encore tant pis pour le jeu de la nauséabonde politique. Ne gâchons pas leur bonheur, la fête a été grandiose hier avec un peuple tout heureux d’étrenner un stade aussi luxueux. Seule fausse note à cette belle fête, l’absence de la famille Wade au complet avec Tata Vivi, Sindiely et Karim. Le père, lui, étant occupé à se faire masser ses vieux os. Ça aurait donné à la cérémonie plus d’éclat. En attendant le retour à la dure réalité de la vie après l’euphorie contagieuse.
KACCOOR BI
STADE ABDOULAYE WADE UNE INAUGURATION HAUT EN COULEURS
La fête a été vraiment belle hier à Diamnadio. A côté d’une pléiade de stars, Macky Sall a réussi à avoir à ses côtés les chefs d’Etat de la Gambie, du Libéria, du Rwanda, de la Guinée-Bissau, de la Turquie et de l’Allemagne. Mais aussi des sommités du monde footballistique comme les présidents de la CAF et de la FIFA et du Cnoss sénégalais Mamadou Diagna Ndiaye. Ces différents dirigeants politiques et du monde sportif ont rivalisé de démonstration de maîtrise du ballon rond. Ce qui a participé à égayer la cérémonie puisque cela devrait faire un cliché d’anthologie de voir de grand dirigeants politiques du monde comme un Erdogan, un Macky Sall, un Paul Kagamé jongler un ballon du foot. L’inauguration du stade Abdoulaye Wade ce 22 février restera unique dans les annales du foot sénégalais et africain.
STADE ABDOULAYE WADE UNE INAUGURATION HAUT EN COULEURS (BIS)
Ne quittons pas de sitôt Diamnadio pour dire que le public a répondu massivement à l’invitation des autorités. Des bousculades, la prestation des artistes, entre autres, la musique principale des Forces armées ont rythmé l’inauguration du stade Maître Abdoulaye Wade de Diamniadio. Les spectateurs ont pris d’assaut dès les premières heures le stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio. A l’ouverture des portes, le dispositif mis en place par la Gendarmerie nationale a eu du mal à contenir la foule qui voulait franchir les portails. Des bousculades ont obligé les gendarmes à user de grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Plusieurs personnes sont tombées évanouies. Les artistes sénégalais ont rivalisé d’ardeur pour offrir au public du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio un spectacle digne des grands festivals. Youssou Ndour, Viviane, Pape Diouf, Gorgui Ndiaye, Abiba, Samba Peuzi, Sidy Diop, Souleymane Faye, entre autres, ont puisé dans leurs répertoires pour régaler le public. Les spectateurs ont joué leur partition en entonnant leurs chansons. Côté rythme, le 12ème Gaindé a joué sa partition. Les inconditionnels des Lions ont encore assuré. Habillés aux couleurs du Sénégal, vert, jaune et rouge pour le 12ème Gaindé et en vert et blanc pour Allez Casa, ils ont repris en cœur les refrains joués lors de la CAN au milieu des 40 mille spectateurs. Ils ont donné de la voix à la cérémonie d’inauguration. Rv est certainement donné pour la double confrontation du mois de mars pour permettre une qualification des Lions au mondial du Qatar. La Musique principale des Forces armées a joué l’hymne national du Sénégal et l’hymne de l’Afrique du président Abdoulaye Wade. Applaudis par le nombreux public à leur entrée sur la pelouse, les militaires en tenue d’apparat ont assuré comme ils savent le faire lors des grands évènements.
LA SYMPHONIE PARFAITE DU PROTOCOLE
Ceux qui étaient au stade Abdoulaye Wade hier vous le diront, particulièrement ceux qui avaient pris place dans les tribunes officielles : tout était réglé comme du papier à musique. Une symphonie parfaite sans aucune fausse note. Il fallait en effet réussir le tour de force d’accueillir six chefs d’Etat, les patrons des football mondial et africain, des anciennes gloires, toutes les autorités de la République, des centaines d’autres invités triés sur le volet et faire en sorte que tout se passe sans accroc, sans aucune récrimination, sans bousculade, sans crise de nerfs. C’est pourtant la performance réussie hier par le Protocole d’Etat sous la baguette de l’ambassadeur chef du protocole partant, Cheikh Tidiane Sall. Lequel posait hier son dernier acte officiel en tant que chef du protocole du président de la République avant de passer le témoin à son remplaçant, l’ancien ambassadeur du Sénégal en Chine, Mamadou Ndiaye. Il est vrai que Cheikh Tidiane Sall se situe dans la lignée des grands responsables du Protocole que notre pays a eus. De Cheikh Lèye à Cheikh Tidiane Sall, on l’a dit, en passant par André Coulbary, Cissé Ndiarméo et Bruno Diatta, le Sénégal a eu de grands chefs du protocole connus non seulement pour leurs connaissances des règles régissant cette délicate matière, mais aussi pour leur classe, leur distinction, leur raffinement et leur grande discrétion. Nous souhaitons bon vent à l’ambassadeur Cheikh Tidiane Sall dans ses futures missions !
GIANNI INFANTINO DE LA FIFA ET PATRICE MOTSEPE DE LA CAF IMPRESSIONNÉS PAR LE BIJOU SÉNÉGALAIS
Inspiré du stade du Spartak Moscou de Russie, le stade Olympique Abdoulaye Wade de Diamniadio (Sénégal, Dakar) est un véritable chef-d’œuvre à la pointe de la technologie. Un fait confirmé par le président de la FIFA, Gianni Infantino, lors de son allocution à l’occasion de la cérémonie inaugurale du stade Abdoulaye Wade. «C’est un des plus beaux stades que j’ai vus...» Une très bonne note pour le Sénégal qui aspire à organiser une deuxième Coupe d’Afrique de football après l’édition de 1992 tenue à Dakar. Le maillot étoilé du Sénégal en main, Infantino n’a pas manqué de féliciter le Sénégal, sous les acclamations du public, pour son titre de champion d’Afrique récemment acquis à l’issue de la CAN Cameroun 2021... Présent lors de l’inauguration du stade Olympique Abdoulaye Wade, ce mardi après-midi à Diamniadio, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a souligné le cachet historique de l’événement. À l’en croire, il s’agit là d’une inauguration qui, au-delà du volet sportif, revêt un caractère hautement symbolique. «Je voudrais remercier le président Macky Sall pour son soutien renouvelé au football sénégalais. J’en profite pour féliciter Augustin Senghor pour le travail effectué...» s’est-il réjoui devant un stade olympique Abdoulaye Wade archi-comble.
SCÈNES DE VANDALISME AU STADE DU SENEGAL
A peine le président de la République a-t-il appelé à gagner le pari du meilleur mode de gestion et d’entretien que des jeunes se sont manifestés de la plus mauvaise des manières en tentant de saccager le tout nouveau stade. Une tentative de vandaliser l’infrastructure vite stoppée par les forces de l’ordre fortement mobilisées pour la circonstance. Une scène cocasse qui a eu pour cadre l’extérieur du stade qui a été virale sur les réseaux sociaux.
NON PARUTION D’HIER « LETÉMOIN» PRÉSENTE SES EXCUSES !
Hier mardi, votre quotidien « Le Témoin » n’a pas été tiré en format papier. Ce, contrairement à la version numérique dont la « Une » a été reprise dans les revues de presse. Les raisons de cette non-parution sont dues à des problèmes techniques au niveau de l’imprimerie. Pour ces désagréments indépendants de sa volonté, « Le Témoin » présente ses excuses aux fidèles lecteurs ainsi qu’aux partenaires- annonceurs.
VISITE OFFICIELLE MACKY SALL AUX COMORES VENDREDI PROCHAIN ?
Le président Macky Sall sera probablement aux Comores le vendredi 25 février prochain. Depuis la capitale comorienne, Moroni, une source contactée par « Le Témoin » quotidien dit, sauf miracle, que le président sera bel et bien l’hôte du président comorien Azali Assoumani. Comme quoi, le président Macky Sall compte réparer au plus vite ce qui a pu apparaître, pour certains opposants comoriens, comme de la désinvolture à son homologue Azzali Assoumani. Pour la petite histoire, le président Macky Sall devait se rendre en visite officielle aux Comores depuis le 07 février dernier. Le peuple comorien, très attaché à notre cher président, se préparait à lui réserver un accueil triomphal. Malheureusement, le football avait fini par supplanter la diplomatie. Toutes activités politiques et diplomatiques cessantes, le président Macky Sall avait reporté sa visite aux Comores pour rallier Dakar où il devait accueillir la bande à Sadio Mané qui venait de remporter la première Coupe d’Afrique de notre histoire. « Le Témoin » imagine déjà que les Comoriens vont de nouveau déployer les grandes banderoles de bienvenue « Karibu Macky Sall ! » dans les rues de Moroni.