LES DATES PHARES DANS LA VIE DE SERIGNE TOUBA
1853 : Naissance de Cheikh Ahmadou BAMBA à Mbacké Baol.
1884 : Cheikh Ahmadou BAMBA fonde son premier village non loin de Mbacké Darou Salam où naîtront Serigne Mouhammadou Moustapha MBACKE et Serigne Fallou MBACKE ses premiers héritiers.
1886 : Cheikh Ahmadou BAMBA fonde le village de Darou Marnane non loin de Darou Salam.
1888 : Rapport de l'administrateur LECLERC au directeur des affaires politiques sur les "Prétendus agissements de Cheikh Ahmadou" alors que le fondateur du Mouridisme dont la renommée grandissante venait aussi de fonder une capitale : TOUBA avec l'établissement de Darou Khoudoss.
1889 : Inquiétudes des autorités françaises devant l'influence croissante de Cheikh Ahmadou BAMBA.
Mars 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA a presque 40 ans lorsqu'il quitte Touba pour fonder Mbacké Bary dénommé Touba Djoloff. Il venait de signer le pacte conduisant aux épreuves qui allaient suivre.
10 août 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA qui venait de quitter Mbacké Bary rencontre à Djéwol le détachement de 120 soldats venus l'arrêter.
5 septembre 1895 : Cheikh Ahmadou BAMBA interné à Saint Louis est convoqué au palais du gouverneur. La réunion du conseil privé décide de l'exiler par PV N°1 délibération N° 16.
21 septembre 1895 :Cheikh Ahmadou BAMBA quitte le Sénégal pour le Gabon par Dakar.
Avril 1902 : François Carpot est élu député du Sénégal.
11 novembre 1902 : Retour de Cheikkh Ahmadou BAMBA au Sénégal.
Février 1903 : La renommée du Chef religieux revenu d'exil prend de nouvelles proportions. Inquiétudes des autorités coloniales.
Mai 1903 : Refus en ces termes de Cheikh Ahmadou BAMBA de répondre à une convocation du gouvernement à Saint Louis. "Je suis le captif de DIEU et ne reconnais d'autre autorité que lui...."
Juin 1903 : Opération de 150 soldats sur Mbacké
14 juin 1903 : Cheikh Ahmadou BAMBA est envoyé en résidence obligatoire à Saout El Mah en Mauritanie auprès de Cheikh Sidya BABA.
Avril 1907 : Retour au Sénégal avec cette fois résidence obligatoire à Thièyenne (cercle de Louga) où malgré l'enclavement comme en Mauritanie, continuent d'affluer les multiples talibés et de nombreux savants.