LES LAURIERS DE LA DIPLOMATIE SÉNÉGALAISE
Parmi les réussites engrangées par le Sénégal cette année, figurent entre autres selon Yoro Dia, la résolution de la crise gambienne, ou encore la tenue à Dakar du procès de l’ancien président Tchadien, Hissen Habré
L’implication du Sénégal dans la résolution de la crise post-électorale en Gambie a été l’un des plus grands succès diplomatiques du pays, selon l’analyste politique, Yoro Dia.
Il animait, mercredi, une conférence sur le thème : "Les Grandes réussites de la diplomatie sénégalaise", organisée par l’Amicale des chanceliers des affaires étrangères du Sénégal (ACAES) au ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Le fait d’"avoir fait partir Yahya Diammeh (Président de la Gambie 1996-2016) est l’une des plus grandes réussites de la diplomatie sénégalaise", a dit M. Dia, journaliste.
Abordant le thème de la rencontre, il a rappelé que la question du Moyen Orient où le Sénégal est choisi pour défendre les droits du peuple palestinien fait aussi partie des grands succès diplomatique du pays.
"Le Sénégal a organisé deux fois la Conférence islamique et cela montre sa place et son rôle dans le monde", a-t-il dit, citant comme autres réussites diplomatiques, l’escale des Présidents des Etats Unis au Sénégal lors de leur visite en Afrique.
Selon l’analyste politique, le fait que les Etats Unis "considèrent notre pays comme un Etat stable, un Etat de paix, de démocratie, de tolérance, et d’exportateur de sécurité est une réussite". Parmi ces succès figurent aussi la participation du Sénégal dans la gestion du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD en anglais) et de la tenue, à Dakar, du procès de l’ancien président Tchadien, Hissen Habré.
"Dans la sous-région, le Sénégal est une puissance diplomatique et militaire", a soutenu Yoro Dia, estimant que ces réussites ont été possibles grâce aux différents chef d’Etat qui se sont succédés à la tête du pays.
Yoro Dia a également salué la qualité des Ressources humaines du pays. Toutefois, il a relevé que le pays a enregistré quelques échecs diplomatiques notamment la non élection de Abdoulaye Bathily à la présidence de la Commission de l’Union africaine, alors qu’il avait un "excellent profil".