CE RIDICULE QUI NE TUE PAS
Ils auront tout fait pour tenter de saboter la visite de Macron à Dakar - Mal leur en a pris - Tous leurs efforts ont été vains - Les populations sénégalaises ont refusé de s’associer à une action puérile et totalement incohérente
Ils auront tout fait pour tenter de saboter la visite du Président français Emmanuel Macron à Dakar. Mal leur en a pris. Tous leurs efforts ont été vains. Les populations sénégalaises ont refusé de s’associer à une action puérile et totalement incohérente. Les responsables de l’opposition, qui avaient décidé de manifester durant le séjour de Emmanuel Macron à Dakar pour montrer leur colère contre la gouvernance du Président Macky Sall, ont véritablement manqué de pot. La démarche était on ne peut plus mal propos. Comment peut-on demander que le Sénégal marque son indépendance vis-à-vis de la France et se plaindre auprès du chef de l’Etat français de supposés turpitudes du chef de l’Etat du Sénégal ? La rhétorique du discours de l’opposition est que le Président Sall défendrait les intérêts français plus que ceux de son propre pays et se montre trop proche de la France. Il faut dire que la remarque apparaît assez burlesque, car ces mêmes opposants détiennent des passeports français ou des cartes de séjour en France et possèdent, pour certains d’entre eux, des biens immobiliers en terre française. Ces mêmes opposants se soignent en France et envoient leur progéniture dans les écoles françaises et passent plus de temps en France qu’au Sénégal.
Macky Sall avait un hôte de marque en la personne d'Emmanuel Macron. La visite avait été placée sous de bons auspices avec des dispositions protocolaires peu communes. Peut-être que d’aucuns ne pouvaient encore souffrir de voir que Macky Sall avait droit à certains honneurs. On a cherché à l’humilier, à faire en sorte que les médias internationaux et l’opinion publique mondiale n’auraient qu’à retenir une colère des populations exprimée par des brassards rouges et autres huées à l’endroit des cortèges présidentiels. Ils avaient espéré tapisser les images des télévisions de foules en colère drapées de rouge. Aucun média sérieux ne s’était intéressé à leurs manifestations. Les populations ont refusé de retomber dans ce ridicule.
On a cherché à saboter le sommet sur le Partenariat mondial pour l’éducation. Ils avaient voulu que les anecdotiques querelles politiques furent retenues du rendez-vous de Dakar, mais le succès a été au rendez-vous, plus éclatant que ne l’auraient espérer les organisateurs. Les différentes étapes de la visite du Président Macron ont été aussi étincelantes. Et cette visite a permis de trouver le financement nécessaire pour tenter de juguler les conséquences funestes pour la ville de Saint-Louis de l’avancée de la mer. Les opposants qui cherchaient à troubler la visite à Saint-Louis oublient qu’ils n’avaient pas réussi pendant toutes les longues années qu’ils étaient au pouvoir à régler cette préoccupation essentielle pour les habitants de Saint-Louis. C’est certainement ce qu’a bien compris Ameth Fall Braya, responsable politique du Parti démocratique sénégalais (Pds) dans la vieille ville, qui a refusé de s’associer à une action puérile et négative. Il a sans doute estimé qu’enfin une réponse concrète sera apportée au calvaire des populations qui sont chassées de leurs habitations par la furie des eaux de l’Océan Atlantique. Et comme s’il était écrit qu’il ne comprendra jamais que son temps est révolu, le premier responsable du Pds, Abdoulaye Wade, s’est fendu d’une lettre au Président Emmanuel Macron pour revendiquer ses belles initiatives pour lutter contre l’érosion maritime en donnant l’exemple du mur de protection qu’il avait fait réaliser au niveau de la résidence présidentielle de Popenguine. Sans doute que l’ancien chef de l’Etat a fait sienne la maxime selon laquelle «Charité bien ordonnée passe par soi-même». Abdoulaye Wade n’avait pensé en priorité qu’à son propre confort de chef d’Etat pour sécuriser la résidence secondaire de Popenguine pendant que des centaines de familles sont chassées de leurs maisons par les eaux. Il pouvait sans doute avoir de bonnes idées, mais son successeur, Macky Sall, vient d’apporter une réponse concrète à ce fléau, grâce à l’aide de la France et la Banque mondiale. L’ancien Président Abdoulaye Wade poursuit encore ses réflexions et suggère d’attendre que les études qu’il a suggérées à la communauté internationale du temps où il était aux affaires soient réalisées. Allez réciter aux populations de Guet-Ndar et de Goxu Mbacc ce catalogue de bonnes intentions !
Le Sénégal peut également s’enorgueillir d’avoir été à l’origine d’une initiative internationale dans un domaine on ne peut plus prioritaire pour l’avenir des Peuples. La question de l’éducation est fondamentale pour les pays, mais on constate toujours avec regret qu’une certaine classe politique ne s’intéresse pas aux questions de l’école ou de santé ou de l’agriculture ou de l’économie. Le seul sujet digne d’intérêt pour ces opposants reste et demeure le calendrier électoral afin qu’ils puissent s’aménager la possibilité de revenir aux affaires. Les secteurs sociaux comme l’éducation et la santé ne sont pour l’opposition politique au Président Sall que des moyens de pression contre le gouvernement. Le ridicule ne tue pas non plus. Certains groupuscules religieux avaient élevé la voix pour déclarer la star mondiale Rihanna persona non grata au Sénégal. Ils ont considéré que sa venue participerait à la dépravation de nos mœurs comme si ceux qui lui jetaient ainsi la pierre pouvaient prétendre avoir de meilleures mœurs qu’elle. Elle est venue et a ébloui le monde par sa générosité à participer à l’effort mondial pour lever des financements pour permettre à des millions d’enfants du monde d’accéder à l’instruction et de sortir de l’obscurantisme. Comme si elle cherchait à tourner en dérision ses détracteurs, la diva s’est montrée à Dakar avec une tenue vestimentaire qu’une nonne ne rechignerait pas à mettre. Le Sénégal a bien réussi son pari de mobiliser la communauté internationale au service de l’éducation.