LE MANQUE DE QUALIFICATION, UNE CONTRAINTE MAJEURE POUR LES JEUNES DE TAMBACOUNDA
FORUM REGIONAL SUR L’EMPLOI
Les opportunités d’emplois ont été identifiées dans des domaines agricoles communautaires, de l’élevage, de l’environnement et de la foresterie au cours du forum sur l’emploi des jeunes de Tambacounda, en prélude au forum national. Néanmoins, il a été noté que la contrainte majeure chez les jeunes demandeurs d’emploi reste le manque de qualification.
De la production à la commercialisation, en passant par des secteurs clés de la transformation et de la conservation, des niches sont à investir pour le progrès et le développement de la région. Cette opportunité pour Bassirou Fall, inspecteur régional de la jeunesse, permet de recueillir les avis des jeunes concernés au premier chef. Il y a, selon lui, des expériences réussies dans la région et des fortunes diverses comme l’échec de la constitution d’une ferme pour les jeunes. Malgré les nombreux efforts de l’Etat et de ses partenaires, il s’agit de mettre en chantier la vision du chef de l’Etat dans ce cadre. Pour Bassirou Fall, la problématique de l’insertion des jeunes est très problématique, malgré les innombrables ressources dont regorge la région. Pour le président du Conseil régional de la jeunesse Ibrahima Traoré, ces secteurs que les jeunes ont décidé d’investir dans la région, de la production à la commercialisation des produits agricoles et forestiers, ouvrent des perspectives heureuses avec la maîtrise des secteurs de la transformation et de la conservation, autant de niches à investir pour le progrès et le développement. Il y a aussi les métiers de dernière génération comme l’informatique, l’électronique, les mines, la géologie, la foresterie, l’environnement entre autres où les jeunes de Tambacounda peuvent trouver leur salut.
Pour l’adjoint au gouverneur, M. Mamadou Diouck, qui présidait le forum sur l’emploi des jeunes de Tambacounda, « il y a d’importantes niches d’emplois pour les jeunes dans les activités de maraîchage, de la production de riz, de maïs… ». A cela s’ajoute les services de soutien au métier de l’agriculture. L’élevage a été également retenu comme étant intéressant, compte tenu des possibilités d’emplois qu’il offre, a dit l’adjoint au gouverneur.
M. Diouck d’ajouter que l’environnement est aussi pourvoyeur d’emplois. A l’en croire, l’objectif est de contribuer à l’aménagement de plusieurs hectares afin d’asseoir de véritables agropoles pouvant sensiblement résorber le taux de chômage.
Toutefois, il a été retenu le manque de qualification des jeunes qui constitue une contrainte majeure. C’est pourquoi, parmi les recommandations finales, figure en bonne place la formation des jeunes dans les différentes filières porteuses identifiées.