FAMARA IBRAHIMA SAGNA RASSURE ET S’EN PREND A SES DETRACTEURS
Le président Famara Ibrahima Sagna n’a pas apprécié la sortie des membres de la commission cellulaire du dialogue politique.
Le président Famara Ibrahima Sagna n’a pas apprécié la sortie des membres de la commission cellulaire du dialogue politique. Ces derniers accusent des membres du comité de pilotage du dialogue national de vouloir remettre en cause la composition, le fonctionnement et les décisions actées jusque-là par leur entité. Mais «Big Fam», qui n’a pas raté ses détracteurs, estime qu’il n’a jamais été question de modifier quoi que ce soit dans le dispositif actuel.
«Il convient de noter à ce stade que le président de la République et moi n’avons jamais évoqué la réduction à zéro de la commission politique actuelle par son intégration dans le décret du président de la République portant organisation du Comité de Pilotage, encore moins de son indépendance ou de son autonomie par rapport au Comité de Pilotage », rassure Famara Ibrahima Sagna dans une note parvenue à «L’As».
Poursuivant, le président du comité de pilotage du dialogue national estime que tous ceux qui l’ont interrogé sur le sujet des rapports fonctionnels entre les deux commissions se sont entendus répondre invariablement que cette question relevait de la compétence exclusive du chef de l’Etat et que s’ils avaient des préoccupations quelconques à l’esprit, qu’ils veuillent bien prendre l’attache du président de la République. De ce fait, ajoute-t-il, «certaines élucubrations ou opinions lues dans la presse concernant des rapports difficiles entre le Comité de Pilotage et la Commission politique présidée par le Général Niang relèvent de fantasmes habités par des gens qui ne peuvent en aucun cas démobiliser ma détermination à servir mon pays et la République ».
Monsieur Sagna de répéter que le fait de maintenir la commission politique actuelle, indépendante, ou autonome de la commission politique prévue par le nouveau décret relève de la seule autorité du président de la République et des acteurs de la vie politique et sociale qui l’ont convaincu d’accepter ses tâches actuelles. Quant aux autres membres du comité de pilotage, ils estiment, toujours dans la note parvenue à «L’As», qu’un mauvais procès est fait à Famara Ibrahima Sagna. Ils disent ainsi partager sa conviction et soutiennent que les gens qui ont quelque chose à dire sur l’agencement des choses tel que prévu par le décret du président de la République doivent s’adresser à l’instance compétente pour faire examiner leurs préoccupations. «Le Comité tiendra sa première réunion le 14 janvier 2020 pour adopter son agenda de travail»
Par ailleurs, Famara Ibrahima Sagn a rappelé que «le président de la République, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés, a créé un Comité de Pilotage du Dialogue national en accord avec les acteurs de la vie politique et sociale du pays». Et qu’il a été sollicité par le président de la République et ces acteurs politiques de prendre la présidence de ce comité, ce qu’il a accepté avec «honneur et fierté». Il soutient dans la foulée que le décret portant création du Comité de Pilotage du Dialogue national a prévu cinq (5) commissions dont une commission politique et qu’il a suggéré au président de la République d’élargir le nombre de commissions de cinq (5) à huit (8), de manière à pouvoir assurer la participation du plus grand nombre d’acteurs possibles au débat ouvert. «Après sept mois de réglage, il a été possible d’installer officiellement le Comité de Pilotage le 26 décembre dernier.
Le 14 janvier 2020, le Comité tiendra sa première réunion pour adopter son agenda de travail, constituer effectivement les huit (8) commissions officiellement autorisées par le président de la République et entamer ses travaux pour une durée de trois (3) mois », retient-on en définitive dans la note parvenue à «L’As».